Le Mouvement pour l’unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), un des groupes islamistes armés occupant depuis plus de huit mois le nord du Mali, n’a “pas peur” des sanctions décrétées à son encontre par l’ONU, a affirmé aujourd’hui un de ses responsables. “Nous avons appris qu’il y a eu des sanctions (de l’ONU), ça ne nous fait pas peur. (…) C’est de Dieu que nous avons peur, pas des mécréants”, a déclaré Abou Derdar, un responsable du Mujao à Gao (nord-est). Mercredi, le Conseil de sécurité des Nations unies a ajouté le Mujao à la liste noire du Comité des sanctions de l’ONU en tant que groupe lié à Al-Qaïda. Les pays membres de l’ONU ont l’obligation d’imposer aux entités et individus placés sur cette liste un gel des avoirs, un embargo sur les armes et une interdiction de voyager.
Le Mujao, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et Ansar Dine, autre groupe islamiste armé sont les trois groupes djihadistes dominant seuls le nord du Mali depuis juin, lorsqu’ils ont évincés des principales villes de ces vastes régions leur ex-allié du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg qui se revendiquait indépendantiste et laïque). Les islamistes armés prônent tous l’application de la charia (loi islamique) et ont commis en son nom diverses exactions dans les zones qu’ils contrôlent. Les djihadistes et le MNLA avaient lancé ensemble en janvier une offensive contre l’armée malienne dans le nord du Mali – les deux tiers du territoire – tombé entre leurs mains entre fin mars et début avril, quelques jours après un coup d’Etat mené par des militaires.
Des discussions ont été engagées cette semaine entre le gouvernement malien, Ansar Dine et le MNLA à Ouagadougou sous l’égide du Burkina Faso, médiateur de l’Afrique de l’Ouest sur la crise malienne. Dans le même temps, des préparatifs sont en cours pour le déploiement d’une force africaine pour chasser les islamistes armés du nord du Mali. “Nous allons appliquer la charia partout où cela sera nécessaire. C’est ça, notre objectif. Le reste est entre les mains de Dieu, mais pas dans les mains de mécréants”, a encore affirmé Abou Derdar du Mujao. “Nous sommes prêts pour le jihad. Nous attendons les ennemis. Nous allons voir ce qui va se passer. Nous sommes prêts pour la guerre”, a-t-il conclu.
AFP Publié le 07/12/2012 à 10:53
T Sankara Tu as tout dit
Auussi j’ai lu quelquepart la religion c’est opium du peuple.
“un croyant” qui croit que la religion c’est personelle avec le “tout puissant.”
les millitaires malien sont des bon a rien..
Pour moi sa sera le Jihad de vrais Musulman contre les ” Khawaridj” ils sont pas de vrais musulmans, ils connaissent rien en l’Islam ce des crimineles Bandis armés.
Les 2000 hommes du tape à l’œil de l’armée malienne.
Après le déblocage des armes achetées en dernière minute et dans la panique par ATT puis bloquée sur ordre de la Cedeao au port de Conakry après les événements du 22 mars 2012, l’armée malienne, huit mois après, lance aussi presque dans la panique et la précipitation comme lors de l’achat des armes bloquées, une opérations de recrutement de 2000 hommes dans l’armée, au moment où certains représentants de l’Onu parlent de septembre 2013 pour une intervention militaire au nord de notre pays.
Et pourtant les trois régions du pays sont tombées sous occupations islamistes et alliés depuis le 1 avril 2012, et les autorités transitoires ne jurent que pour l’intégrité du territoire national y compris par la force:
– “…Nous allons les traquer jusque dans leur dernier retranchement…” dixit le Capitaine Sanogo dans un communiqué Cnrdre mars 2012;
-“…une guerre implacable…” Dixit Dioncounda Traoré, lors de son investiture le 12 avril 2012;
-“…la guerre qui met fin à la guerre…”
Dixit Cheick Modibo Diarra, revue de troupes à Ségou.
La question qui nous vient à l’esprit est comment ces trois hommes, au sommet de l’état malien, peuvent affirmer avec force et sans ambiguïté le recours à la force pour récupérer nos terres et n’avoir pas lancé depuis huit mois aucune action de recrutement au sein de nos forces armées et de sécurité s’ils savaient qu’elles avaient un déficit réel en hommes sous le drapeau?
Ou bien en mars, avril et mai 2012, nos autorités n’avaient ils aucune idée de la capacité opérationnelle de l’armée et de ses besoins en hommes?
Qu’est ce qui se passe dans l’armée pour qu’on n’y ait aucune évaluation claire des besoins en termes d’équipements, d’hommes de toute grade, de formation, eu égard aux menaces qui nous guettent et ce, sous ATT comme sous la transition malgré une flopée d’officiers supérieurs?
Une chose est claire, une formation en centre d’instruction, C.I, prend normalement 6 mois de durée et un processus de recrutement massif avec les différents tests physiques, médicaux, psychologiques, et toutes leurs gestions administratives et les sélections qui y suivent peuvent prendre jusqu’à deux mois.
Donc recrutement et formation des 2000 jeunes dans l’armée, s’ils sont faits correctement prendront minimum 8 mois.
C’est à dire que nous ne pourrions voir les 2000 jeunes recrues, opérationnels qu’en fin juillet 2013, au plus tôt, dans le cas d’une formation bien faite.
Le temps d’intégrer leurs unités d’affectation et de s’accommoder d’un commandement unifié d’une éventuelle opération militaire étrangère pour une contre offensive contre les islamistes du nord, nous arriverons au mois de septembre 2013 de Romano Prodi, l’envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu pour le Sahel.
De deux choses l’une, soit l’armée malienne manque d’hommes et la réalité est cachée aux maliens (et nous devrons prendre le temps pour nous préparer comme le disent les américains et l’ONU), soit elle ne manque pas d’hommes, et la nouvelle campagne de recrutement des 2000 hommes est une opération de communication tape à l’œil sans réelle justification militaire pour une réelle reconquête immédiate des régions nord du pays.
Dans tous les cas, le ministre de la défense nationale et le chef d’état major général des armées doivent nous dire pourquoi ils ont mis autant de temps pour exprimer leurs besoins en hommes depuis la débâcle de l’armée malienne en avril 2012.
La dure réalité est que, que ce soient les commandes d’armes de dernière minute d’ATT, ou les recrutements de 2000 jeunes de dernière minute de Yamoussa Camara, l’armée malienne semble manquer cruellement de tout sens de planification et d’anticipation, et nos officiers supérieurs actuels comme les généraux du “repli tactique” d’ATT ont la même stratégie de gestion de crise, celle de la fuite en avant et du tape à l’œil.
Malheureusement cela se paie cash quand l’ennemi frappe à la porte.
Que Dieu sauve le Mali.
IL N’Y A PAS D’AUTRE OPTIONS, IL NOUS FAIRE CETTE GUERRE NOUS MEME ET LE PLUS TOT POSSIBLE: Les Maliens qui ne sont pas plus belliqueux que d’autres, savent absolument TOUT de la négociation avec les dirigeants du MNLA et d’Ançardine pour l’avoir pratiquée jusqu’à L’INDIGESTION depuis des décennies. Il est vrai que les rebelles d’alors – dont nombre sont toujours là – étaient engagés sous d’autres étiquettes, dans des configurations d’alliances différentes mais le résultat a été invariable : ni les accords, ni les concessions, ni la décentralisation, encore moins l’impunité tacite octroyée n’ont réussi à empêcher les mêmes protagonistes de tirer tout le profit possible des avantages concédés puis de reprendre les armes à la moindre occasion et de tuer pour imposer des vues de plus en plus maximalistes jusqu’à cette ultime fiction d’un Etat indépendant sur un territoire où ils sont ultra-minoritaires.
Oui, l’armée malienne ne doit plus compter que sur ses propres forces pour récupérer à la sueur de son front, ce qu’elle aura perdu à la vitesse de ses jambes. Aide-toi, le ciel t’aidera a-t-on coutume de dire. C’est tout le Mali qui sera donc derrière son armée pour laver l’honneur souillé de la patrie. En déclenchant les hostilités face à ces illuminés jihadistes, le Mali ne sera jamais seul dans son combat. Des pays comme le Nigeria, le Niger et l’Afrique du Sud ne resteront pas insensibles à son combat.
D’autres pays africains, conscients du mépris de la communauté internationale face au drame de tout un continent, sauront se mobiliser et nous aider. Mais on n’a plus le choix, malgré nos lacunes diplomatiques et communicationnelles, malgré la déchirure politique, malgré la crise de trésorerie, il nous faut nous résigner à aller au combat. Un combat pour l’honneur et la dignité retrouvée. Un combat qui fera que le Mali sera de nouveau respecté et craint.
Avec le double langage diplomatique actuel, ne pas agir c’est accepter de fait la partition du pays. Attendre encore des mois, c’est permettre à cette énigmatique communauté internationale de nous amener vers des négociations biaisées qui consacreront la dislocation du pays pour aller vers un fédéralisme suicidaire. Armée malienne, la balle est dans ton camp. A toi de donner tort à tous ces spécialistes te décrivant comme moribonde et inefficace. A toi de te montrer à la hauteur de la grandeur de ce Maliba très mal en point.
Des musulmans Maliens que vous minimiser et qui ne connaissent que cette religions vont vous bouter de ces terres très prochainement inchallah.
Oui, les militaires maliens montreront que les africains n’ont pas forcement besoins des casques bleus
C’est le MNLA qui fallait mettre sur la liste des organisations criminelles. Car c’est elle qui a donné une connotation politique à l’invasion des djihadistes et quand le traitre a été trahi ils se disent laic ils ne l’ont jamais été et ils ne seront jamais. En le MNLA est sur la liste des organisations criminelles du Mali
Certains du Mnla ont adherer à l’ Ansardine , une filiale d’Aqmi
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