Mali: le chef d’un groupe islamiste négocie la libération d’otages algériens

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Des islamistes d'Ansar Dine © AFP

Le leader du mouvement islamiste Ansar Dine, en tournée “d’islamisation” dans le nord du Mali, a rencontré à Gao les responsables d’un groupe jihadiste qui détient en otages un diplomate algérien et six de ses collaborateurs, a appris l’AFP vendredi de sources concordantes.

“Nous avons rencontré Iyad Ag Ghaly dans la nuit de jeudi à vendredi au sujet des otages algériens. Il nous a demandé de voir comment on peut les libérer”, a déclaré à l’AFP Moustapha Ould Tahel, membre du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao),

“Nous allons continuer les discussions”, a-t-il poursuivi, sans autre détail.

L’entourage de Iyad Ag Ghaly a confirmé la rencontre.

Le Mujao, qui a revendiqué l’enlèvement le 5 avril à Gao (nord-est) du consul d’Algérie et de six de ses collaborateurs, a lancé mardi un ultimatum de 30 jours au gouvernement algérien pour donner satisfaction à ses revendications: la libération d’islamistes détenus en Algérie, et une rançon de 15 millions d’euros.

Passé ce délai, la vie des otages sera “en grand danger”, avait ajouté le mouvement jihadiste récemment apparu et qui se présente comme une dissidence d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a ses bases dans le nord du Mali.

Après une tournée “d’islamisation” dans les localités de Ansogo, Talataye, et Tintachori, Iyad Ag Ghaly est arrivé à Gao pour “consolider la base de Ansar Dine, et partout nous sommes très bien accueillis”, a affirmé à l’AFP Oumar Ag Ahmed, un proche du chef d’Ansar Dine (Combattants de l’islam).

Les otages algériens ont été enlevés quelques jours après que la ville de Gao soit tombée sous le contrôle de divers groupes armés islamistes dont le Mujao, Ansar Dine, épaulé par Aqmi, et le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg).

Outre Gao, Tombouctou et Kidal – les deux autres villes et régions administratives du nord du Mali – sont aussi tombées à la faveur d’un coup d’Etat à Bamako qui, le 22 mars, a renversé le régime du président malien Amadou Toumani Touré, longtemps accusé par ses voisins d’avoir fait preuve de laxisme dans la lutte contre Aqmi.

 

AFP

13:23 – 11/05/12

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7 COMMENTAIRES

  1. le temps finira de triomphe, les problemes du mali ont ete tous regles en fin par les maliens et non d²autres personnes.les mnla, les salafiste, les aqmis ne sont que des vrais vrais laches laissons le temps de juger ont se connaisse. que dieu nous aides. amen

  2. si sanogo dit quil est homme et fort le nord est lá.actuelement cé le seul probleme de tout les malien.mais je me demande si sanogo veux le bien de sont paye ou si il veux le pourvoir? de tout facon il finira a dire la vérité…
    il fo liberé le nord le plus vite que possible.mm si ont va tous rentré au paye pour sauver notre unite..

    VIVE LE MALI

  3. les groupes qui dit,que eux ils sont islamiste Ansar Dine cé pas vrais cé les (KAFIRI MAFRI ils cé mm pas ou es Dieu)sino depuit le monde est monde Tombouctou est tjr une ville islamic.actuelement ce qui ce passe au nord cé comme une réve mais la pure realité sur tout les viols des petites filles de 11 á 15ans. et tout cé voils ce passe dans les yeux des parants etc…

  4. Décidement pauvre con ta bien répondu rama il n a ka aller les rendre une ivsite sans retour conion !

  5. Combien de personnes civiles et militaires sont entre les mains des militaires ? Que chacun cite les noms des personnes disparu qu’il connait afin que l’opinion puisse être informée.

    • Toi parents des sang sus,que veux tu des fils dignes de ce Mali (Sanogo et collègues)?
      Combiens de personnes sont morts sous Moussa? Celui la vit mieux que nous tous de nos jours.
      Laissez les construire ce pays.

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