L’opération a été baptisée « Farabougou ka lafia », « Farabougou doit retrouver sa quiétude », en bambara. Elle a été dirigée personnellement par le colonel Assimi Goita, leader de la junte militaire qui a mené le coup d’État du 18 août, aujourd’hui vice-président de la transition.
Avant le coup d’État, Assimi Goita avait dirigé les Forces spéciales maliennes dans le centre du pays. Il était donc, jeudi, dans le camp militaire de Bapho, près de Ségou, pour commander cette opération qui a permis, selon l’armée malienne, de « libérer » le village « des mains des terroristes. »
Des éléments des Forces spéciales maliennes sont arrivés dans le village jeudi, déposés par hélicoptère « près d’une section » en plusieurs rotations, précisent les Famas, qui ont aussi livré des vivres et évacué des malades.
Sur les photos communiquées par l’armée, on voit des soldats débarquer un habitant de Farabougou, visiblement affaibli, sur le point d’être pris en charge par un infirmier militaire.
Surtout, l’armée malienne promet « d’autres mouvements et actions », et notamment « une campagne aérienne » destinée à « détruire d’autres bases des groupes terroristes ».
La zone encore sous tension
L’arrivée des soldats maliens dans le village est un évènement, plus de deux semaines après le début du blocus auquel il a été soumis. La localité semble sécurisée, mais les soldats maliens sont arrivés par hélicoptère, et les combattants jihadistes sont toujours présents dans la zone.
Ce vendredi matin, un élu local signalait que le village de Kourouma-Kobé, à seulement neuf kilomètres de Farabougou, était « sous le feu des tirs jihadistes. ». Une attaque confirmée par l’armée. Un seul blessé est à déplorer, selon un élu local, qui précise que les chasseurs traditionnels dozos ont pu repousser les assaillants avant qu’une surveillance aérienne de l’armée malienne se mette en place.
La situation sur le terrain est donc loin d’être apaisée surtout que le processus de médiation, qui était sur le point d’aboutir, est à présent très compromis.
Jeudi, les mouvements de l’armée malienne ont provoqué l’annulation d’une rencontre, prévue entre des représentants de Farabougou et les jihadistes. Car le siège de Farabougou par ces combattants n’est pas motivé uniquement par des enjeux idéologiques, il se superpose à un conflit intercommunautaire entre Bambaras et chasseurs dozos d’un côté, et communautés pastorales peules de l’autre. Avec des accusations mutuelles d’assassinats et de vols de bétail.
C’est à tout cela que la médiation essaie de trouver des réponses depuis des jours. Et la rencontre devait acter, selon les médiateurs locaux, la levée du blocus. Elle a été reportée à ce vendredi, mais compte tenu de l’évolution sur le terrain, on voit mal comment le dialogue pourrait se poursuivre.
Les médiateurs se désolent et craignent à présent un cycle de violences et de représailles, dont les civils pourraient faire les frais. Cité par l’armée, le vice-président Assimi Goita assure que les militaires agiront « avec professionnalisme pour minimiser les dégâts collatéraux. »
SOURCE: RFI.FR
Il faut dire à ceux qui parlent de souci sur les terrres que les problèmes internes concernant le partage des pâturages entre éleveurs et agriculteurs ne doivent empêcher les habitants de se nourrir et de se soigner convenablement.
Le blocus va tuer des enfants innocents si Il perdure son ce n est déjà le cas.
Il est I admissible que des enfants meurent de faim. Quelque soit vos raisons.
Et que il ne faut pas voir dans l arrivée de l armée autre chose que la volonté d empêcher des enfants de mourir et les femmes enceintes de perdre leurs enfants ainsi que les complications et la faim
Bref de prendre ses. responsabilités envers la population.
Et non comme un sabotage de la médiation.
Le dialogue ne peut continuer avec des enfants qui meurent de faim à cause d un. blocus impose
Laisser faire cela c est trahir le peuple Malien..
Si vous avez des revendications créer un parti
S imposer par les armes c est fini au Mali !!!!!
Vous finirez par comprendre !!!!!!!!!!!
Il faut ratisser ,fouillé toute la zone m2 par m2 ne laissé même pas le trou des fourmis , des écureuils (guelenin) ensuite réquisitionné toutes les grosses motos Iyad pendant 3 mois
Ce n’est pas la première fois que les peulhs font appel au djihadistes pour venir trancher des différents en leur faveur (et par la violence). Le juge de Niono, avait été enlevé suite à un différent de ce genre.
Bcp de communication en tout cas, wait and see. Goita ,on veut que tu balais toute cette racaille de mercenaires au service de la France et des multinationales. La France ne peut rien nous apporter. Vraiment qu on s en débarrasse comme les vietnamiens et tous les bons pays qu elle a colonisés.memes les pays du Maghreb qui ont abandonné leur langue et leur monnaie tirent leurs épingles du jeu. Il n y a que les pays d Afrique noire de merde qui restent ds cette situation d esclaves modernes.
france24.com/fr/moyen-orient/20211013-y%C3%A9men-pr%C3%A8s-de-300-rebelles-tu%C3%A9s-en-deux-jours-dans-des-frappes-de-la-coalition
amnesty.fr/controle-des-armes/actualites/une-bombe-americaine-tue-et-mutile-des-enfants-au-yemen
Nous sommes conscients que la faiblesse/absence de la justice sur une grande partie de notre territoire est à la base de la majorité de nos conflits intercommunautaires.
Puisqu’il y aurait eu des tentatives de médiations locales, cela prouve que les éleveurs avaient mille façons de résoudre ce problème que de s’associer aux djihadistes pour aller assiéger un village tout entier pendant deux semaines. Ce genre d’acte cruel et inhumain est inadmissible! Et il ne doit pas rester impuni.
L’armée doit prendre toutes ses responsabilités pour éviter que ce type d’acte de barbarie moyenâgeux se répète.
Bravo nos FAMAS il faut que vous nettoyer le centre avec krachers, y compris des complices des villageois le centre il y a de trop nuage zéro tolérance à l’égard des ces voyous .
Comments are closed.