Le chef des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Jean-Pierre Lacroix, a prévenu vendredi le Conseil de sécurité que la situation sécuritaire au Mali était très préoccupante, en particulier dans le centre du pays.
Lors des deux tours de l’élection présidentielle malienne qui ont eu lieu respectivement le 29 juillet et le 12 août, la région du centre a concentré près de 80% des centres de vote affectés par l’insécurité, a noté M. Lacroix devant les membres du Conseil.
Cette insécurité continue également de restreindre l’accès des acteurs humanitaires aux personnes les plus vulnérables et de limiter le champ d’action des interventions de développement, a-t-il ajouté.
Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix a aussi noté qu’au cours des derniers mois, il y a eu une intensification des attaques extrémistes violentes dans le Burkina Faso voisin. « L’insécurité se répand rapidement, y compris par-delà les frontières, avec des conséquences allant du déplacement forcé des communautés locales à l’érosion de l’autorité de l’État et de la fourniture de services sociaux de base », a-t-il mis en garde
Dans ce contexte, il a estimé que la force conjointe G5 Sahel « reste plus que jamais d’actualité » et a besoin d’un appui soutenu de ses partenaires internationaux.
Une organisation réussie de l’élection présidentielle
Dans ce contexte sécuritaire volatile, Jean-Pierre Lacroix s’est félicité de l’organisation réussie de l’élection présidentielle au Mali, qui « a démontré la maturité politique du peuple malien, mais aussi l’adhésion de la c