Mali : la rébellion touareg dénonce un accrochage avec l’armée

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Blaise Compaoré entre la délégation de Bamako et celle des rebelles touareg le 10 juin 2013 à Ouagadougou  © AFP
Blaise Compaoré entre la délégation de Bamako et celle des rebelles touareg le 10 juin 2013 à Ouagadougou
© AFP

La rébellion touareg a dénoncé jeudi une attaque de l’armée malienne contre ses troupes mercredi dans la région de Léré (nord-ouest du Mali), premier incident du genre depuis la signature d’accords de paix mi-juin.

 

 

L’affrontement a fait plusieurs morts côté armée malienne, a affirmé Mahamadou Boubacar Maiga, le vice-président du MNLA, le Mouvement national de libération de l’Azawad, qui ne déplore que deux blessés parmi ses hommes ainsi que des dégâts matériels.

 

 

« Nous avions demandé aux combattants qui ont des armes de poing de se regrouper pour un cantonnement. L’armée en a profité pour les attaquer et selon nos informations, d’autres attaques se préparent », a raconté à l’AFP M. Maiga. Il a également regretté l’arrestation de civils présentés comme des combattants par l’armée malienne.

 

 

Celle-ci, via son porte-parole, le lieutenant-colonel Souleymane Maïga, avait précédemment reconnu des « échanges de coups de feu », la capture d’ »une dizaine de bandits armés » et que deux de ses hommes avaient été « très légèrement blessés » lors d’une opération de « sécurisation des personnes et des biens vers Léré », non loin de la frontière mauritanienne.

 

 

Le porte-parole de l’armée malienne avait toutefois nié tout affrontement entre les troupes régulières et celles du MNLA. « Nous n’avons pas eu en face des combattants du MNLA. Nous avons eu en face des bandits armés qui empêchaient les populations de vivre », avait-il insisté.

 

 

« Nous adressons un message aux autorités maliennes pour la cessation des arrestations, la libération des prisonniers et surtout pour le respect de l’accord de Ouagadougou. Nous, nous sommes dans la logique de cet accord. Nous ne voulons pas nous lancer dans un conflit parce que nous voulons respecter notre parole », a déclaré le vice-président du MNLA.

 

 

Mais « si les attaques se poursuivent, nous prendrons tous les risques sur les positions de l’armée », a-t-il prévenu.

Le MNLA et le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), un autre mouvement rebelle touareg, ont signé le 18 juin à Ouagadougou un accord avec Bamako visant à permettre l’organisation de la présidentielle du 28 juillet à Kidal, ville située au nord-est du Mali sous contrôle des groupes armés touareg, après l’intervention française qui a chassé du nord du Mali les groupes djihadistes alliés à Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

 

 

L’accord prévoit un cessez-le-feu, un retour progressif des forces de défense et de sécurité maliennes à Kidal et un cantonnement des combattants rebelles sur des sites de regroupement.

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. voila un type qui croit toujours que ces mensonges peuvent continuer;
    M Maïga tu est vraiment ridicule en faisant ce genre d’affirmation au moins soit un peu digne même si je sais tu n a aucune dignité sinon tu ne sera pas de ce côté là.

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