Mali: la médiation espère toujours un accord

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negociation.Mnla Les discussions ont repris lundi à Ouagadougou en vue de conclure un accord entre le pouvoir malien et les rebelles touaregs occupant Kidal, dans le nord-est du Mali, la médiation burkinabè espérant toujours un compromis dans la journée, malgré la “méfiance” persistante.

 

 

Le chef de la diplomatie burkinabè Djibrill Bassolé, cheville ouvrière de la médiation conduite par le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, a retrouvé lundi matin les représentants de la communauté internationale (ONU, Union africaine, France, notamment) qui appuient ces discussions.

 

 

Après tout un week-end de négociations, l’objectif de la médiation est d’obtenir l’accord des parties maliennes sur un nouveau texte, qui leur sera proposé sur la base des “observations” qu’elles ont faites concernant le projet d'”accord intérimaire pour le règlement de la crise malienne” soumis par M. Compaoré.

 

 

“Nous tablons toujours sur (lundi) pour conclure un accord”, a déclaré dans la nuit le ministre burkinabè des Affaires étrangères.

 

 

Il a toutefois reconnu que la “méfiance” persistait entre la délégation de Bamako, conduite par l’ancien ministre Tiébilé Dramé, et la délégation conjointe touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA).

 

 

“Nous insistons beaucoup sur les modalités de déploiement des forces de défense et de sécurité maliennes dans la région de Kidal”, a indiqué M. Bassolé à quelques journalistes.

 

 

Selon lui, “il y a beaucoup de méfiance en ce moment, en particulier après les derniers événements d’Anefis”, une ville située à une centaine de km au sud de Kidal, que l’armée malienne a reprise le 5 juin aux groupes touareg après des combats.

 

 

“Les négociations piétinent” sur la question du retour de l’armée, a-t-il admis.

L’enjeu des discussions est de permettre la tenue à Kidal de l’élection présidentielle prévue le 28 juillet dans tout le Mali.

 

 

Le MNLA et le HCUA ont jusque-là refusé la présence de l’armée et de l’administration maliennes à Kidal, exigeant la sécurisation du scrutin par la future force onusienne, la Minusma, attendue en juillet au Mali et qui absorbera la force panafricaine (Misma) déjà sur place.

 

 

Les mouvements touareg armés se sont installés fin janvier dans la ville à la faveur de l’intervention militaire française contre les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda.

 

 

Les jihadistes avaient pris en 2012 le contrôle du Nord malien, s’alliant d’abord au MNLA qui avait lancé l’offensive, avant d’évincer ces rebelles touareg dans la région.

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1 commentaire

  1. En allant baisser leurs culottes devant Blaise et ses voyous du Mnla, les apprentis négociateurs de la trame de Tieblé Dramé veulent nous faire croire qu’ils ont eu la prouesse technique de “CANTONNER” et non de “DÉSARMER” les bandits armés qui occupent illégalement le territoire nord de notre pays et qui devraient normalement être sous le coup de mandats d’arrêt international de la Cour Pénale Internationale.

    Ces bandits armés “CANTONNÉS” et non “DÉSARMÉS” ont pourtant fait 10 fois pire que Laurent GBAGBO dans ce que l’on peut appellé CRIMES de GUERRE et CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ, mais curieusement, personne à OUAGADOUGOU ne parle de poursuites judiciaires de ses spadassins du désert malien et leurs acolytes de la Charia raciste et esclavagiste.

    Où est parti IYAD AG GHALI?

    Où est parti Barbe Rouge?

    Pourquoi Bilal AG CHÉRIF et ses Moussa AG “CRIMES” collaboraient avec eux à AGUELHOC et à GAO?

    La Misma et Minusma n’en parlent POINT et pourtant elles sont au MALI dans le cadre de la résolution 2085 de l’Onu qui demande des “poursuites judiciaires contre tous les auteurs de crimes de guerres et de crimes contre l’humanité au Mali”.

    En s’asseyant sur l’essentiel de la résolution 2085 de l’Onu, la médiation burkinabé ne respecte pas le droit international, et la super délégation “malienne de la baisse des culottes” version Tieblé Dramé joue à la Koufougouna Koné, à l’ATT et à la Sidiki KONATÉ qui avaient rendu visite à ses mêmes criminels à leur arrivée de la Libye alors grands voleurs d’armes lourdes la bas, pour les “CANTONNER” et non les “DÉSARMER” sur le territoire malien et leur donner du pognon.

    Mais Tieblé et ses apôtres de la baisse des culottes, ne leur donnent pas du pognon mais, ils préfèrent les donner carrément leurs fesses!

    Mais quel cirque?

    Et l’armée malienne serait “SURVEILLÉE” maintenant sur son propre sol par les FANTASSINS de la Misma et de la Minusma, comme si nous avons signé une capitulation SANS CONDITION du genre du 8 mai 1945.

    Au même moment les bandits armés, en digne voleurs des armes lourdes libyennes, continuent de se pavaner sur leurs lieux de crimes du genre “Youri Yari” de “Kôrè Dougakoro” de je ne sais où?

    Voilà mes chers amis la réponse de la transition politique inutile et dangereuse pour le Mali aux maliens qui lui demandent 2 missions simples et claires:

    1. libérer le pays et

    2. organiser des élections crédibles.

    Dioncounda à qui le destin à porter à la tête de cette transition politique inutile et dangereuse pour le Mali, laisse volontiers à Blaise compaoré de faire son deuxième OFFRE PUBLIQUE D’ACHAT (OPA) sur le MALI après son accord-cadre bidon avec les spadassins de Kati.

    L’engrenage de la bêtise continue dans le Mandé et bientôt vous allez voir ses “Azawadiens de l’impunité” dans le “KABA BLON” tout en se rafraîchissant dans le “Woyowayanko”.

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