Mali: la délégation du Conseil de sécurité rencontre les groupes armés du nord du Mali

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Un membre du MNLA à Kidal, le 23 juin 2013. REUTERS
Un membre du MNLA à Kidal, le 23 juin 2013.
REUTERS

C’est aujourd’hui le 2e jour de la visite des représentants du Conseil de sécurité au Mali. Dimanche, ils se sont rendus à Mopti. Ils ont rencontré le président, Ibrahim Boubacar Keita. Ensemble, ils ont évoqué la suite à donner au processus de paix. Des pourparlers doivent avoir lieu entre le pouvoir et les groupes du nord. Mais ils n’ont pas encore commencé. Les représentants des groupes armés du nord du Mali sont reçus ce lundi par la délégation onusienne présente au Mali. Ces groupes armés ne sont pas homogènes, mais ont quasiment les mêmes revendications.
 

Si le MNLA et le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad, deux groupes de touaregs armés, ont chacun des représentants non contestés actuellement à Bamako. Mais c’est un peu plus compliqué pour les autres groupes. Ainsi le MAA, Mouvement arabe de l’Azawad, parle désormais à plusieurs voix. En tout cas, ces représentants actuellement à Bamako sont contestés par une autre frange du mouvement. Même situation au sein des groupes d’autodéfense sédentaires. Mais contestés ou pas, les représentants des mouvements armés que RFI a rencontré à Bamako, affirment tous la même chose : « Ils veulent aider à faire asseoir une paix définitive dans le Nord du pays ». Et ils le diront à la délégation onusienne qui les reçoit ce lundi.

 

 

Relance attendue des négociations

Aucun groupe ne réclame plus l’indépendance d’une partie du Nord du Mali. « Mais il faut rapidement relancer les négociations », disent les uns et les autres. Au Haut conseil pour l’unité de l’Azawad, on explique être prêt pour accélérer le cantonnement des combattants à Kidal, mais qu’en retour, l’Etat malien doit poser les gestes d’apaisement. Enfin, il y a les groupes armés qui souhaitent que le Burkina tienne toujours la corde des négociations, mais il y a également les pro-Algériens, et désormais les pro-Marocains.

 

Par RFI

 

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