Quinze personnes originaires d’un petit village proche de la ville reprise au Mujao ont été arrêtées.
Assis dans la cour de la polyclinique qui fait office de gendarmerie, depuis la destruction par le Mujao de tous les bâtiments officiels, les quinze gardés à vue attendent d’être interrogés. Ils ont été arrêtés dans le village de Kadji, à proximité de Gao, dans le nord du Mali. Une localité coupée en deux, dont une moitié forme une petite île sur le fleuve qui longe le reste de la ville, et une autre est nichée au pied d’une colline, sur la rive opposée à Gao. Ce petit village, de confession wahhabite, est aujourd’hui l’objet de toutes les rumeurs. Pour les habitants de Gao, il s’agit d’un réservoir d’islamistes. Sadou Dali Touré est le premier conseiller de la commune de Gounzoureye, à laquelle appartient le village de Kadji. «Les habitants de ce village ont adhéré à une pratique très radicale de l’islam, explique-t-il, et cela bien avant l’arrivée duMujao, dès les années 1970. Leur pratique est très différente de celle des habitants de Gao.»
Lorsque l’on demande aux habitants de Gao s’ils craignent une infiltration des islamistes, si certains pourraient encore se cacher dans la ville, la plupart affirment ne pas y croire. Pourtant, les armées française et malienne continuent de demander aux habitants de dénoncer toute personne suspecte. L’attaque menée par des combattants islamistes la semaine dernière, en plein centre-ville, et qui a coûté la vie à deux civils, prouve que les djihadistes ne sont pas loin. «Ils sont en brousse (hors de la ville, NDLR), ils sont à Kadji», lancent vite et facilement les gens de Gao, qui entendent ainsi défendre la réputation de leur ville tout en expliquant la présence tenace de poches de combattants dans la région. «Les habitants de Kadji avaient déjà les mêmes pratiques que les islamistes, poursuit Sadou Dali Touré, alors quand le Mujao est arrivé, ils ont coopéré, collaboré. Ils avaient les mêmes intentions et faisaient les mêmes choses.»
Règlements de comptes
Aussi, c’est sur la base de dénonciations populaires que les quinze hommes aujourd’hui entendus par les autorités ont été arrêtés. «Ils sont connus de tous», confirme Sadou Dali Touré. Accusés d’avoir servi les djihadistes pendant l’occupation, soupçonnés de continuer de les aider à se cacher, les quinze hommes sont gardés à vue. Et donc présumés innocents. «Nous sommes en train de faire leur audition, précise le lieutenant-colonel Saliou Maïga, responsable de la gendarmerie de Gao. Nous faisons des rapprochements, et c’est en fonction de cela que nous pourrons établir leur éventuelle responsabilité.» Depuis la libération de la ville et l’arrivée des militaires, les dénonciations ont été nombreuses. Le lieutenant-colonel Maïga parle de «tohu-bohu», ne veut pas donner de chiffre mais confirme de la tête un ordre d’idées de 150 à 200 personnes. Le maire de la ville, Sadou Diallo, n’est pas plus précis et affirme vaguement que plus de la moitié des personnes appréhendées ont finalement été libérées. C’est que les dénonciations sont le seul moyen pour les autorités d’appréhender les islamistes encore en liberté. Vite abusives, elles sont aussi l’occasion de règlements de comptes et de vengeances personnelles…
Pour le lieutenant-colonel Maïga, il s’agit aussi de dire que tout le monde est concerné et que les habitants de Kadji ne sont pas des boucs émissaires. «Ce ne sont pas les seuls habitants de Kadji que nous interrogeons, insiste-t-il, nous vérifions tout le monde.» À l’issue des interrogatoires, les quinze habitants de Kadji seront soit relâchés, soit inculpés. Auquel cas ils connaîtront le même sort que la quarantaine de personnes déjà transférées de Gao à Bamako, en attente d’un jugement.
lefigaro.fr/
Ceux qui ont fui peuvent se refugier à Goléa ou à lellehoye du coté d’Ansongo. Ce sont là deux bastions naturels des fondamentalistes bien connus des juges qui ont servi à Ansongo dans les années 70 et 80(Karabenta.I). Les autorités religieuses de ces deux villages ont mis à la disposition du mujao des jeunes (une cinquantaine) pour soutenir les actions du mujao.D’autre part, les arabes d’ANsongo bien impliqués sont connus de tous:Cherif Ben Ahmed,Gid, SIdiki ould Gid, Aliou ould Bouboutt, Lahdour, Beidari ould Alwata. Il faut saluer Hamadi, un cmmerçant arabe d’Ansongo qui a refusé de s’approcher du mujao malgré toutes les tentatives. Aujourd hui, Hamadi et quelques arabes non impliquésb vivent tranquillement à Ansongo avec leur famille.
il faut dire aux francais de repartir
maintenant on sait ce qui nous manque
aviation
drones
et satellites
nous devons nous retrousser les manches au niveau sous regional et continental
tu crois que l’aviation, les drones, les satellites ça se trouve sous le sabot d’un cheval?
Que les Français partent? les terroristes n’attendent que ça, pour refaire surface!! Mais peut-être tu aimes les terroristes.
attention a ne pas tomber dans la chasse aux sorcières et à eviter les denonciations calomnieuses de ceux qui veulent profiter de l’occasion pour denoncer un voisin avec le quel il ne s’entend pas !!
Des primes ! Des primes ! Pour tout traités, collabos morts ou vivant.
Soyons extremement prudents! La SE, la Gendarmerie, la Police et les autres services des renseignements doivent faire correctement leurs boulots respectifs! Evitons d’impliquer les populations ordinaires de maniere ouverte dans certains domaines!
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