Vendredi soir, deux hommes à moto ont tiré sur un habitant de Kidal à son domicile. Transporté par la force française Serval à l’hôpital de Gao, l’homme est mort ce samedi matin. Cet habitant, lié aux rebelles touaregs du MNLA, pourrait avoir été tué par des terroristes parce qu’il servait d’informateur au MNLA ainsi qu’aux Français de la force Serval.
Sidati Ag Baye, la soixantaine, était l’ancien chauffeur du gouverneur de Kidal. « Il était un peu bavard, explique un haut responsable politique de la région. Cela peut créer des ennemis. » Selon ce même responsable, Sidati Ag Baye était très proche du MNLA. Les rebelles touaregs affirment qu’il ne faisait pas partie de leur mouvement, mais qu’il les avait effectivement informés, récemment, de la présence d’hommes rôdant à proximité de l’aéroport, creusant le sol, comme pour y déposer un engin explosif.
Ces derniers mois, plusieurs véhicules ont explosé dans la zone de l’aéroport parce qu’ils avaient roulé sur une mine. Cet assassinat pourrait donc être une mesure de représailles des terroristes islamistes d’Aqmi ou du Mujao, empêchés de préparer un nouvel attentat. C’est la piste que privilégie pour le moment la Mission des Nations unies au Mali.
Mais Sidati Ag Baye, selon le responsable politique malien de Kidal, servait aussi d’informateur aux Français de la force Serval. Il pourrait les avoir aidés à localiser un responsable du groupe islamiste touareg Ansar Dine, à savoir Haroune Said, bras droit du chef Iyad Ag Ghali, tué le mois dernier au cours d’une opération française. Du côté de Serval, on se contente de confirmer la mort de Sidati Ag Baye, sans faire aucun commentaire.
par RFI / Publié le 04-05-2014
ON S EN TAPE
ce mec n’est pas assaciné par un quelqu’onque aqmi ou islamiste mais par le MNLA parcequ’il en sais trôp pour le laisser vivant.arreter de nous divertir avec aqmi ou islamiste :l’homme africain ne peut pas mourrir pour dieu c’est de la diversion.
Kidal : Le MNLA nous roule dans les sables mouvants
Lundi, 03 Juin 2013 20:53
Faut-il croire qu’il y a deux poids, deux mesures dans l’intervention de la Communauté internationale au Mali ?
Oui, tout porte à le croire. Pourtant, autant on n’a pas badiné avec l’irrédentisme des groupes djihadistes armés qui avaient occupé le nord malien, autant on doit faire de même avec ce MNLA qui occupe depuis la ville de Kidal et refuse toute présence de l’armée et de l’administration nationales.
Au lieu de cela, que constate-t-on ? Sûr de cette bienveillance bien française à son égard, ce mouvement «azawadien» ne cesse de rouler la Communauté internationale dans les sables mouvants.
Après avoir renoncé au forceps à ses velléités sécessionnistes et mis fin à son flirt avec les islamistes qui les avaient auparavant répudiés, le MNLA n’en finit guère de se poser en obstacle à la restauration de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale du Mali. De par ses ambiguïtés politiques et par ses incessantes bravades à la communauté internationale, à l’autorité centrale.
Dernière provoc en date de ce mouvement séparatiste : les exactions contre plusieurs habitants de Kidal qu’il considère comme un terrain conquis et, par conséquent, s’y comporte en maître absolu.
En effet, le dimanche 2 juin dernier, plusieurs dizaines de personnes, particulièrement des Noirs, désignées sous le vocable de «Bambara», ont été expulsés vers Gao tandis que d’autres étaient détenues à la gendarmerie. Le MNLA exige des Noirs de Kidal de l’appuyer dans ses manifestations contre le pouvoir central de Bamako ou «de s’affirmer azawadien». Dans le cas contraire, ils doivent quitter la ville.
Parmi les personnes arrêtées, «des militaires espions à la solde de l’Etat malien qui seront considérés comme des prisonniers». Un acte qui semble trahir le dessein caché de la rébellion «azawadienne» : ruser avec les mots pour faire perdurer une sécession de fait.
Une attitude de défiance d’autant plus surprenante qu’elle intervient au moment où des représentants du MNLA et ceux du Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) sont autour de la table de négociation à Ouagadougou.
Deux de choses l’une : ou bien ces actes du week-end sont l’œuvre d’éléments incontrôlés et, en conséquence, doivent être condamnés par l’instance dirigeante du MNLA, ou bien, plus grave, ils ont été commandités par ces derniers, et dans ce cas tous les intervenants dans la crise doivent prendre leurs responsabilités.
Dans un de nos éditos parus en début janvier et portant sur la décision unilatérale du groupe islamiste Ansar dine de suspendre l’arrêt des hostilités, nous titrions. «On vous l’avait bien dit, ces gens-là ne sont pas fiables». Alors il s’en est trouvé de bonnes âmes pour nous tenir des procès en tous genres. Mais la suite des événements nous a, hélas, donné raison; il a fallu l’usage de la force militaire pour libérer les populations du joug d’un islamisme aux antipodes des enseignements du prophète Mohamed.
Mais que l’on se comprenne bien. Nous ne jouons pas, à travers ces lignes, à l’avocat de la méthode forte ici et maintenant. Nous voulons juste appeler la communauté internationale, particulièrement la France, à faire preuve de plus de fermeté à l’égard de ces «hommes bleus» dont les agissements contre la paix n’ont que trop duré.
N’empêche, la recherche d’un compromis n’est pas encore compromise. A condition que le MNLA et le HCUA, qui réclament aujourd’hui à Ouagadougou un «statut juridique spécifique» pour leur région et plaident à terme pour un «droit à l’autodétermination du peuple de l’Azawad», comprennent que ces questions ne sont solubles que sous un gouvernement légitime. Ce qui suppose l’organisation d’élections sur toute l’étendue du territoire malien. Sauront-ils revenir à la raison ?
Alain Saint Robespierre
Mise à jour le Lundi, 03 Juin 2013 21:19
http://www.lobservateur.bf/index.php?option=com_content&view=article&id=26523:kidal-le-mnla-nous-roule-dans-les-sables-mouvants&catid=31:regard-sur-lactualite&Itemid=31
Un informateur du mlna et serval ❗ mais pas de l’armee malienne. Alors a vous de jugez.
merci mujao et aqmi, continuer comme ca …..
Fali sara botibana
C’est de la poésie? dites le nous car ça ne saute pas aux yeux
well done
Il tombe de l’avion sans papier, plic, ploc, plac;
Il tombe du Boeing selon Mara, plein mon Mali.
Il tombe du ciel, c’est de l’avion et ATT prend.
Et même pas d’entretien!
Quel temps de crétin!
Pour la nouvelle grenouille de la primature!
Il tombe de l’avion, plic, ploc,plac;
Il tombe du Boeing sans propriétaire, plein notre Mali.
Après la pluie d’avion
Viendra le vent des voyages inutiles.
En arrivant
Il vous essuie de vos mensonges d’état.
Il tombe de l’avion, plic, ploc,plac;
Il tombe du Boeing sans aucun papier, plein mon Mali.
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