Depuis la signature, mardi, de cet accord, “j’ai entendu beaucoup de choses: que +le Mali est sous tutelle+”, +notre armée est sous tutelle+, (…) +ce sont les accords de la honte+”, a déclaré Tiébilé Dramé, chef de la délégation des autorités maliennes aux discussions.
“Je crois qu’il est important de calmer le jeu, de calmer la situation car notre pays revient de très loin, d’une situation très difficile. (…) Nul n’a le droit, il me semble, de contribuer à le remuer davantage. L’accord de Ouagadougou, c’est pour ramener le calme au Mali”, a-t-il ajouté.
Après dix jours d’âpres négociations, l’accord a été signé par des représentants du gouvernement malien et des groupes armés touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA).
Il prévoit un cessez-le-feu, un retour de l’armée malienne à Kidal (nord-est), zone qui était occupée depuis fin janvier par ces groupes, et un cantonnement des combattants touareg sur des sites de regroupement, et permet la tenue de l’élection présidentielle prévue le 28 juillet dans tout le pays.
L’accord, salué par la communauté internationale, a été généralement bien accueilli au Mali, où certains se sont cependant offusqués de sa signature: pour eux, Bamako ne devait pas pactiser avec des rebelles touareg ayant lancé l’offensive qui a ouvert la porte à l’occupation du nord pendant plusieurs mois en 2012 par des jihadistes.
Cela est un “débat (…) entre ceux qui croient que l’on peut atteindre les objectifs que nous avons par le dialogue et la diplomatie, et ceux qui privilégient une action militaire hasardeuse aux conséquences imprévisibles tant au plan intérieur qu’au plan international”, a estimé Tiébilé Dramé, sans citer de nom.
“Si l’on veut comprendre les accords signés à Ouagadougou, il faut se rappeler qu’on vient de très loin. Des enfants du pays se sont révoltés pour prendre des armes, dire qu’ils ne sont pas des Maliens. (…) “Aujourd’hui, tout le monde est d’accord (sur) l’intégrité territoriale”, ceux qui avaient pris les armes “seront cantonnés et désarmés”, a-t-il affirmé.
Accord de Ouaga pourquoi je suis contre
L’Afrique est un continent fascinant, mais pourtant ce n’est pas en changeant de capitale africaine qu’on calmera les ardeurs d’un conflit au relent raciste et esclavagiste.
Alger ou Ouaga les mêmes causes produisent les mêmes effets, on ne tend pas la main à une fauve affamée d’un jardin zoologique sans risquer de se faire arracher le bras.
A Alger il était question “d’allégement du dispositif militaire” du Mali au nord de son territoire et de créer des “unités spéciales” composées ou commandées par les ressortissants du nord pour arriver à la paix.
L’alibi c’était que l’armée avait “traumatisé” les populations nordistes et qu’il valait moins d’armée pour aller vers une “paix durable”.
Le 20 janvier 2012, alors que ce dispositif de la paix version “Alger 2006”, montrait toutes ses limites car la guerre avait éclaté au nord deux jours plus tôt, malgré le balai incessant des combattants nordistes reçus à Koulaba avec tous les honneurs, ATT, l’artisan de cette théorie de mal négociation, croyait encore dur comme fer à ses choix sur le nord du Mali et sa gestion de l’armée malienne.
Il disait je cite: “l’armée de nos besoins plutôt que l’armée de nos habitudes”.
Car selon lui on n’avait pas besoin d’avoir des garnisons mieux équipés partout au nord.
La conséquence fut l’implantation successive de l’Aqmi et autres trafiquants, et l’émergence des conditions favorables aux aventuriers du type Mnla dans tout le nord du Mali.
ATT et ses généraux ont été très mauvais en stratégie militaire mais ils ont été surtout de piètres négociateurs pour la sécurité du Mali.
Pourtant ils sont deux fois mieux lotis que Tiebilé Dramé et sa bande d’apprentis négociateurs au pied de leur patriarche Blaise Compaoré.
Pourquoi?
1. D’abord ATT et ses généraux n’ont jamais été amenés à négocier “l’intangibilité des frontières” du Mali.
2. L’initiative des négociations venait toujours du Mali, qui n’a jamais voulu recevoir les indépendantistes du Mnla.
En voulant donner sa main en 2006, à Ag Bahanga, Iyad Ag Ghali et à leurs lieutenants de l’Aliance, ATT a ouvert la boîte de Pandore qui a permis à l’éclosion du Mnla et à la guerre de 2012.
La paix mal recherchée en 2006 a conduit à l’effondrement total de l’état 6 ans plus tard.
Le “cantonnement” ou l’aimable négligence des groupes armés venus de Libye en ébullition Sarko-Cameron, s’est révélé être une fatale erreur quand les photos des massacres d’Aguelhoc, et des hélicoptères calcinés de l’armée malienne, ont inondé Facebook.
“An tiè Ti Sira kèlè niè, Marifa de Ti ou Bolo”!
Qui ne se souvient pas de ses femmes de Kati en couleur à Koulouba?
“Nos maris n’ont pas peur de la guerre, mais ils n’ont pas de munition”.
C’est cette colère qui conduira à la mutinerie du 21 mars 2012 puis du coup d’état le lendemain.
10 jours plus tard toutes les grandes villes du nord étaient prises par les bandits armés pour la première fois de l’histoire du Mali.
La suite est connue!
Ce qui a changé c’est l’intervention militaire (inédite au Mali) française et africaine pour chasser les barbus.
Mais le Mnla qui n’a jamais réussi sous ATT de s’approcher de Kidal, plante désormais son drapeau fantaisiste dans cette ville malienne sous le regard amusé des forces de l’opération “Serval”.
Du moment où chacun de nous sait désormais que la théorie de “Marifa de Ti ou Bolo” ne tient pas la route, il fallait conquérir Kidal par la force pour au moins arriver aux positions militaires de l’armée malienne avant coup d’état du 22 mars 2012 et faire les élections en rassurant nos partenaires français et internationaux que les dialogues politiques seraient conduits par le président élu et avec tous les fils du Mali.
Mais non à Ouaga on a préféré perpétuer dans le mensonge pour nous faire croire qu’une armée de plus de 5000 hommes est incapables de prendre une ville à 500 combattants armés.
Peut être que ce sont 500 Rambos qui ont déjà fait la campagne du Vietnam et d’Irak, et non ceux qui ont été chassés par 4 fois par le Mujao (composés lui aussi de bergers en sandales) à Gao, Ansongo, Menaka et El Khalil.
A la guerre psychologique et médiatique, s’est ajoutée une intense campagne diplomatique et politique de Paris à Ouaga qui, comme un raz-de-marée a balayé toutes les convictions de nos autorités transitoires et militaires (qui rappelons-le, ne sont pas du tout préparés à diriger un pays en crise) sur la gestion du dossier touareg.
La France et le Burkina Faso ont leurs objectifs de politique extérieure et africaines qu’ils mènent selon leur rythme, nous devrions avoir au Mali les nôtres.
En s’alignant sans trop de conviction à la recette diplomatique de Ouaga, Dioncounda et son Tiebilé ont ouvert la deuxième boîte de Pandore dont la déflagration ne va pas tarder à secouer le Mali tout entier pas seulement le nord comme ce fut le cas avec l’ouverture de la première boîte de Pandore avec ATT en 2006.
Car l’accord préliminaire de Ouaga est ni plus ni moins qu’une prime de l’impunité qui commence par la mise en liberté des criminels de tout acabit comme ci les acteurs qui ont contribué à l’effondrement de tout un État, étaient doux comme Agneau.
Pire l’accord de Ouaga n’est pas mieux que celui d’Alger car il permet de “cantonner” des groupes armés criminels au lieu de les désarmer tout de suite avant qu’ils ne cachent tout leur arsenal militaire dans la perspective de nouvelles rébellions.
Car ils sont gentils à Ouaga mais nulle part dans leur accord ils ne parlent de mettre fin au recours à la rébellion armée comme forme de revendication politique au Mali.
Donc Cantonnement de Ouaga 2013 n’est pas mieux que allégements du dispositif de l’armée d’Alger 2006.
Surtout quand des portes de sortie sont données aux rebelles en exigeant un développement économique “équitable” entre toutes les régions du Mali.
Je suis curieux de savoir comment les autorités maliennes vont s’y prendre à court et moyen terme pour développer Kidal au même rythme que Sikasso et Ségou.
La grande erreur de Ouaga est donc le fait de privilégier un groupe ethnique, les touareg, et le hisser au même pied d’égalité que l’état malien au détriment des dogons, des belah, des sonraïs, des peuls et des arabes, alors qu’ils ont souffert de la même façon du même conflit armé.
Donc de la prime à l’impunité, Ouaga 2013 rajoute une couche supplémentaire, c’est à dire l’indemnité conventionnelle ou contractuelle au racisme.
Mes chers amis c’est là où la deuxième boîte de Pandore de Dioncounda à l’écharpe blanche et de son Tièbilé Dramé, risque d’affecter tout le pays si les messieurs sans parole, sans dignité et sans honneur du Mnla décident unilatéralement de ne pas honorer ce qu’ils sont signé à Ouaga le 18 juin 2013.
D’ici là mes chers amis, je prie le Bon Dieu pour que ce soit moi qui me trompe lourdement au sujet de cet Accord de Ouaga 2013.
QUANT EST CE LES DEBATS DES CANDIDATS A LA PRESIDENTIELS COMMENCERONS A LA TELEVISION , SUR L’ORTM?
Ah ah ah le grand Troubadour des touareg, Tiebilé Dramé, ne sait même pas quand est ce que l’armée malienne rentrera dans Kidal, et il prétend nous dire qu’il se “réjoui de la signature” de son torchon tout en liant les mots CANTONNEMENT et DÉSARMEMENT dont l’un serait la “première phase” de l’autre?
Je crois sincèrement qu’il est grand temps de faire un test ADN pour voir si ce Tiebilé Dramé est vraiment malien!
Ah bon on n’a pas LU ce torchon dont ils n’étaient même pas fichus de mettre une date précise dessus après moult signatures?
Mais c’est qu’est ce qu’il attend par LECTURE ce troubadour des Touareg?
J’apprends comme tout le monde qui Kidal est miné par les voyous du Mnla et ce n’est que le début mais laissez ce fanfaron s’en orguellir de sa bouillabaisse au poulet le temps des vérités crues n’est plus loin.
Il faut calmer par ce je n’aime pas quand je vois
Le nom du Mali dans les infos à cause de cette guerre
Il faut réconcilier vos différends et bâtir votre
Bon pays . Vive le Mali
comment veux tu qu’on calme nos ardeurs ? Le pays a été vendu par des HARANTINE comme ce Tibilen opportuniste de son état et qui n’a toujours excellé que dans des basses besognes , lui et son comméttant Dioncounda un déscendant d’esclave de Koumbi SALEH , c’est de ceux la qui sont la source de tous nos malheurs , et comment veux tu qu’on se soude ou récoller les morceaux ? On assiste en ce moment au bradage de tout un pan de la république et en même temps la nation est presque comme un bien à nantir ! quel est ce malien honnète et serieux pret à croire aux dires de ces malfrats d’une autre époque ?
N’en déplaise aux partisans du harantine Tiébilen et son maître Dioncounda , ce pays tot ou tard va récupérer toutes ses terres cédées ou mises sous-tutelle !
Sous d’autres cieux ces vampires ne mériteraient que la guillotine et les fours crématoires !
DE QUOI AS-TU PEUR. TU AS NEGOCIER ET QUAND ON EST PAS D’ACCORD TU VEUX QU’ON SE TAIT? NON NON! OUI ON AURAIT PREFERER UNE ACTION MILITAIRE MEME AUX CONSEQUENCES IMPREVISIBLES, CAR NON SEULEMENT TU AS ENGAGE LA RESPONSABILITE DU PROCHAIN PRESIDENT, MAIS AUSSI, TU ES SORTI DU CADRE DE LA RESOLUTION 2100 DES NATIONS UNIES.
C’est une honte. Alors, si tu ne veux pas demander pardon au peuple, ne parle pas.
MERCI qd même vous avez fait tout ce que vous pouvez et nous aussi il faut nous comprendre c’est l’amour envers notre pats qui nous pousse a agir ainsi peut être nous somme mal informé j’ai l’espoir merci on ne me pas en cause votre intégrité
Pourquoi contourner la resolution 2100 du Conseil de securite ????
Assumez au moins dignement la portee de vos choix!!!
😈
Tu as raison.
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