Mali: frappes aériennes en cours de l’armée française

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Jean-Yves-Le-Drian

PARIS – Des raids aériens de l’armée française sont en cours au Mali pour liquider les groupes armés islamistes dont l’avancée vers le sud du pays n’est pas totalement empêchée, a indiqué dimanche matin le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

Il y a des raids en permanence. Il y en a en ce moment, il y en a eu cette nuit, il y en aura demain, a déclaré le ministre à la télévision, soulignant que l’avancée des groupes armés n’est pas totalement empêchée.

La France continue sa montée en puissance au Mali avec l’arrivée de militaires français et le déploiement de bombardiers Rafale venant de France.

Les troupes françaises appartiennent au groupement tactique interarmes (GTIA), comprenant des éléments des forces françaises prépositionnées en Afrique, notamment en Côte d’Ivoire et au Tchad.

Des affrontements, notamment à l’arme lourde, ont opposé ces derniers jours à Konna (centre) les forces gouvernementales maliennes et des jihadistes alliés à Al-Qaïda, qui ont affirmé vouloir progresser du nord du pays, qu’ils occupent, vers le Sud, sous contrôle de Bamako.

Les militaires maliens ont reçu vendredi l’appui de forces françaises avec des moyens aériens et ils ont repris Konna, qui était tombée la veille entre les mains des islamistes.

Bilan: 11 morts et une soixantaine de blessés dans les rangs de l’armée malienne, un militaire français blessé lors des opérations et décédé des suites de ses blessures, selon la présidence malienne. Une source militaire malienne a fait état d’une centaine d’islamistes tués. Selon l’ONG Human Rights Watch (HRW), dix civils, dont trois enfants, ont été tués lors des combats.

Depuis jeudi après-midi et jusqu’à dimanche matin, aucun responsable n’avait être joint par l’AFP dans le camp des islamistes.

Une source sécuritaire régionale a indiqué à l’AFP qu’un haut responsable du groupe islamiste armé Ansar Dine (Défenseurs de l’Islam), Abdel Krim dit Kojak, a été tué dans les combats ces derniers jours au Mali entre l’armée, appuyée par des troupes françaises, et les jihadistes.

(©AFP / 13 janvier 2013 10h56)

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9 COMMENTAIRES

  1. En tout cas moi ce que je veux c’est la cuisse d’Iyad Ag Ali,j’envie de la viande… 😆

  2. allez l’armée Mali,boutez les qu’il ne s’échappent pas et que les maliens mangent du (( souraka sôgho ))

  3. HÉ…DOUC, HEUREUX DE TE REVOIR! MES CONDOLÉANCES À TES AMIS MAIS QU’ILS AILLENT EN ENFER. ET ENCORE MES SINCÈRES CONDOLÉANCES POUR TOUS NOS FRÈRES MALIENS ET NOTRE AMI FRANÇAIS TOMBÉS ET SUR LE CHAMP DE L’HONNEUR…JE LEUR DIS, VOUS AVEZ LA BÉNÉDICTION DE TOUS LES MALIENS.

    MAIS DOUC! INFORME NOUS DE CE QU’EST DEVENU TES AMIS…ILS SONT OÙ? LES IYAD, OUMAR OULD HAMAHA (CAPITAINE BARBE ROUGE AVEC SA GRANDE GUEULE), ETC.

  4. arrêtez de nous copierle même com dans tout les articles
    bientôt la vérité éclatera sans doute

  5. Bonjour,
    Pour éviter la progression des terroristes vers le sud du Mali, les frappes aériennes en cours, par les soldats Français, le 13 Janvier 2013, signifient que l’ennemi se ré-organise, il faut donc aller très vite pour le déploiement de la FORCE INTERNATIONALE, MISMA, et pour le renfort Américain par des drones (avions sans pilote) ET pour la surveillance et les renseignements.

    Ainsi, les actions seront rapides, coordonnées et efficaces au sol et pour les frappes aériennes.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Webanassane@yahoo.com

  6. La leçon de Konna

    La bataille de Konna du jeudi 10 janvier 2013, a été particulièrement dure et meurtrière pour l’armée malienne.

    Même si il n’a eu aucun bilan officiel pour cette journée du 10 janvier et que la ville fut finalement reprise par l’armée malienne aidée par les avions français et qu’un bilan officiel fait état de 11 victimes maliennes et d’un officier francais et de nombreux blessés pour cette reconquête de Konna après la défaite du 10 janvier.
    En effet à la sortie nord-est de la ville de Konna se trouve celle de Bima en allant vers Douentza.

    Le problème est qu’il y a une chaîne montagneuse qui couvre cette ville comme tout le bassin de Mopti et Sevaré vers le nord et tout l’est et jusqu’à Douentza.

    Un endroit idéal pour que les islamistes (très implantés à Douentza) y installent leur nids avec dispositifs anti aériens et anti chars.
    Une mauvaise appréciation du terrain et des positions de l’ennemi en absence d’un appui aérien conséquent a contribué à la déroute de l’armée malienne le 10 janvier dans cette bourgade peule à quelques minutes de vol d’oiseau de Mopti la Venise malienne.

    L’ampleur de la défaite militaire de cette première grande bataille depuis la perte du camp d’Amachach à Tessalit en mars 2012, et surtout le boulevard qu’elle offrait aux barbus pour avancer sur Sevaré et Mopti, a fait un choc psychologique international immense.

    Après 9 mois de préparation de l’armée à Sevaré, cette défaite s’apparente à un tremblement de terre qui a conduit à la demande expresse d’aide d’intervention militaire de la France, écrite par la présidence du Mali, avant même une adresse à la nation de Dioncounda Traoré pour informer les maliens de l’imminence et du sérieux de la menace, laissée volontiers à Manga Dembélé sur l’Ortm en sa qualité de porte parole du Gouvernement.

    Au delà de la douleur des familles éplorées des soldats tombés au champ d’honneur pour le Mali, le choc psychologique international, a permis à la France de Hollande d’intervenir très rapidement par des moyens aériens (avant même d’attendre d’en informer le parlement français qui sera fait demain lundi 14 janvier 2013) pour stopper la progression des troupes islamiques vers le sud du Mali.

    Mais il a surtout fait bougé les lignes de la géostratégie sur ce conflit malien.

    Les États-Unis sont désormais prèts à envoyer des drones, de la logistique, et à partager du renseignement, pour aider la France, sans plus se soucier des élections, une grande première.

    Donc finies les petites phrases onusiennes de la Suzanne Rice.
    L’Algérie ne daigne plus s’opposer à une intervention militaire au nord du Mali, et son premier ministre soutient que son pays sera aux côtés du Mali dont il défend l’intégrité du territoire.

    Les États Africains voisins à l’unisson, dans une belle et charmante solidarité africaine, à la petite exception de la Mauritanie, sont prêts à envoyer des troupes de 500 hommes chacun aussi rapidement qu’on pouvait espérer y compris les médiateurs et négociateurs.

    Les fauteurs de troubles de Bamako et Kati (militaires et civils), les opportunistes à la peau dure et les nouveaux patriotes de la fausse fierté malienne, n’osent plus, une seule seconde, s’opposer aux déploiement des forces spéciales françaises à Bamako, dont les cargos militaires ont pris d’assaut le tarmac de l’aéroport international de Bamako Senou, dans un balai incessant entre N’djamena et Bamako, Ouaga et Djibouti.

    L’Onu qui a enfanté dans la douleur la résolution 2085 devant permettre une intervention militaire étrangère au Mali sans en avoir le calendrier, se tait à Washington et regarde abasourdie, le Général François Hollande mener sa guerre contre le terrorisme pour “aider un pays ami”, “agressé” à recouvrer “son intégrité territoriale”.

    Alors la Russie peut grincer les dents contre cette subite hégémonie française en Afrique, un peu dans le même registre que Jean Luc Mélenchon (le nouveau patron de la gauche de la gauche française sévèrement battu par Marine Le Pen la patronne de la droite de la droite française au premier tour des dernières législatives), et Dominique de Villepin, qui n’est d’ailleurs jamais élu.

    Alors vous comprendrez la quasi unanimité faite au tour, de la décision française d’intervenir au Mali et largement approuvée par les maliens.

    Et à entendre parler François Hollande le samedi 12 janvier 2013, les actions françaises vont continuer aux côtés de l’armée malienne jusqu’à ce qu’à ce que les forces coalisées africaines puissent prendre le relais dans cadre de la résolution 2085 de l’Onu.

    Mes chers compatriotes maliens, nous avons beaucoup perdu à Konna, que les âmes maliens et français des soldats tombés au front reposent en paix, mais nous avons la chance d’avoir la France de Hollande à nos côtés et bientôt nos frères africains, remercions les par avance car ils sont la pour nous au prix du sacrifice ultime.

    Vive la coopération internationale et la solidarité africaine.

    Et que Dieu bénisse le Mali dans une Afrique unie, prospère et en paix.

  7. Bonjour,
    La France a joué un rôle capital et déterminant dans la reprise de Konna et dans le fait d’avoir stopper l’avancée des islamistes vers le sud.

    L’armée du Mali a eu le courage de contre-attaquer, SEULE, dès le lundi 07 janvier 2013. Elle a su, ainsi, marquer une opposition au mouvement des djihadistes vers le sud.

    L’arrivée des soldats Français, le vendredi 11 janvier 2013, après-midi, a renversé la tendance, qui, jeudi, le 10 janvier 2013, était en faveur des islamistes.

    Le 12 janvier 2013, Konna est définitivement reprise par l’armée du Mali et la France.

    L’offensive contre l’avancée des islamistes vers le sud est en cours avec l’aide déterminante du renfort aérien de la France.

    Merci à La France pour avoir agi, judicieusement, quand il le fallait.

    Merci à l’armée du Mali pour s’être opposée, à l’avancée des islamistes vers le sud, le 07 janvier 2013.

    C’est urgent de déployer la MISMA.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC/GOUVERNANCE
    Webanassane@yahoo

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