Le Conseil de sécurité de l’ONU a donné jeudi son feu vert au déploiement d’une force internationale au Mali, mais par étapes et sans fixer de calendrier précis pour la reconquête du nord du pays tombé aux mains des islamistes.
Diplomates et responsables de l’ONU soulignent que reconstruire l’armée malienne, ébranlée par un coup d’Etat et une défaite militaire, prendra des mois et qu’il ne faut pas s’attendre à une éventuelle offensive libératrice avant l’automne 2013.
Après de longues tractations entre Français et Américains — qui doutent de la capacité des Africains de mener à bien cette opération — le Conseil a “autorisé le déploiement au Mali, pour une durée initiale d’un an, de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA)”.
L’envoi d’une telle force, conduite par des Africains et appuyée par les Occidentaux, était réclamé avec insistance par l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
La résolution 2085, adoptée à l’unanimité, appelle Bamako à lancer d’abord un “dialogue politique pour rétablir pleinement l’ordre constitutionnel” et à organiser des élections avant avril 2013.
Un nouveau Premier ministre, Diango Cissoko, a été nommé la semaine dernière, son prédécesseur, Cheick Modibo Diarra, ayant démissionné sous la pression des militaires putschistes. Ceux-ci avaient renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré et gardent une forte influence à Bamako.
La résolution invite aussi le nouveau gouvernement malien à engager des négociations “crédibles” avec les groupes présents dans le Nord, essentiellement les Touareg, qui se dissocieront des “organisations terroristes” contrôlant cette région, dont Al-Qaida au Maghreb islamique et Mujao.
Début décembre, une médiation de la Cédéao avait permis une amorce de dialogue à Ouagadougou entre le gouvernement malien, le groupe armé Ansar Dine (Défenseurs de l’islam), essentiellement composé de Touareg maliens, et la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).
Sur le plan militaire, il faudra d’abord reconstruire l’armée malienne et entraîner les troupes africaines qui feront partie de la force afin de les préparer à reconquérir le Nord.
Mais le Conseil devra s’estimer “satisfait” de l’état de préparation de la MISMA, à partir de critères précis (entraînement, efficacité de la structure de commandement, équipement, adaptation au terrain) avant qu’elle puisse se déployer au Nord.
Le Conseil a souligné l’importance de “réduire l’impact de cette opération militaire sur la population civile”, une préoccupation exprimée par le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et par des organisations comme Human Rights Watch.
“Ce n’est qu’une étape, beaucoup reste à faire sur le terrain et à New York”, a reconnu l’ambassadeur français à l’ONU Gérard Araud, qui a noté que la résolution “privilégiait le dialogue politique”.
“Notre texte n’est pas une déclaration de guerre, ce n’est pas le choix de l’option militaire”, a-t-il affirmé. L’offensive militaire au Nord “n’interviendra que le moment venu, une fois que le processus politique aura produit son effet”.
Pour l’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahel, Romano Prodi, en tournée en Afrique de l’Ouest, la préparation d’une action armée doit être “crédible” et il faut identifier “tous les moyens pour chercher la paix avant de commencer l’action militaire”.
Le financement de l’opération militaire, qui devrait coûter au moins 200 millions de dollars par an selon des diplomates, n’est pas totalement réglé.
Une partie de la facture (environ 30 millions de dollars) devrait être pris en charge par l’UE tandis que les Etats-Unis devraient fournir l’essentiel des besoins logistiques de la MISMA.
LES MALIENS DOIVENT GARDER ESPOIR ET ACCEPTER L’AIDE DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE (CEDEAO/UA/ONU).
LA COHÉSION DES FORCES DE DÉFENSE ET SÉCURITÉ DU MALI ET LEUR VOLONTÉ D’AGIR COMME UN SEUL HOMME SONT, AUJOURD’HUI, LES SEULS DÉFIS QU’ELLES DOIVENT RELEVER POUR LIBÉRER EFFICACEMENT LE NORD MALI.
Bonjour,
Merci à tous ceux qui contribuent à chercher une solution durable de sortie de la crise au Mali.
LES MALIENS NE DOIVENT PAS PERDRE ESPOIR.
CROIRE EN NOS PRINCIPES (Refus du terrorisme, non impunité, respect des droits de l’homme, coexistence pacifique) ET EN NOS VALEURS (unité, cohésion, identités locale et nationale, patriotisme, conviction, foi, dignité, honneur, …) EST IMPORTANT ET PERMET DE SURMONTER TOUTE SORTE DE DIFFICULTÉ.
Les forces de défense et sécurité du Mali doivent agir comme un seul homme pour libérer le nord Mali.
Leur cohésion et la volonté d’agir comme un seul homme sont aujourd’hui les SEULS DÉFIS que les forces de défense et sécurité doivent relever pour libérer efficacement le Nord.
Pour ce faire, leur motivation en promouvant leurs métiers, leur renforcement de capacités et leur dynamisation SONT INDISPENSABLES.
Gardons espoir, acceptons l’aide des autres (CEDEAO/UA/ONU), ayons confiance en nos valeurs et principes, ayant confiance à notre armée, soutenons la, motivons la, donnons lui des moyens, unissons nous autour d’elle, et elle lavera avec honneur l’affront de l’occupation du Nord Mali.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail : Webanassane@yahoo.com
Très franchement Obama a divisé le monde en deux cathegories/
les enfants de Dieux et les enfants adoptifs de dieux.
Dans tous les cas nous autres maliens n’avons rien a vous offrir très cher Obama. 😥 😥 😥
En tout cas, le MALI n’a pas 1 FCFA pour mener la guerre. Actuellement, l’Etat malien ne peut même pas payer du papier rame ou de l’encre pour les ministères (soyez sûr que ce n’est pas une mauvaise farce). Donc, le nouveau PM n’a pas 10 000 solutions: i) prélever 10 000 FCFA par mois sur tous les salaires pendant un an en faveur de l’effort de guerre, ce qui est peu probable ou ii) après le vote de la résolution autorisant l’utilisation de la force, convaincre rapidement la communauté internationale (Pays pétroliers ? Chine ? Ou autres pays ?) à débloquer, dans un contexte mondial de crise financière, les 200 millions de dollars nécessaires à la libération du Nord. IL FAUT QUE LA DIPLOMATIE MALIENNE SE DEMENE, PUISQU’APPPAREMMENT, IL NE FAUT PAS COMPTER SUR LE SOUTIEN FINANCIER DES USA QUI ETAIT PRESSENTI COMME LE PLUS GRAND BAILLEUR DE LA GUERRE. En tout cas, le statu quo est inimaginable à long terme: poursuite des amputations, lapidations, enlèvements, arrêt de tout processus de développement, etc. Etc.
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