Mali: des jihadistes “afghans et pakistanais” dans le nord du pays, selon le président nigérien

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PARIS  – Le président nigérien Mahamadou Issoufou a affirmé jeudi que des jihadistes “afghans et pakistanais” étaient présents dans le Nord du Mali et officiaient comme “formateurs” dans des camps d’entraînement, dans un entretien à la chaîne France 24.

Le président du Soudan Omar el-Beshir (G) et le président du Niger Mahamadou Issoufou, le 12 avril 2012 à Khartoum © AFP

“On a des informations sur la présence d’Afghans et de Pakistanais dans le Nord du Mali, (…) de jihadistes venus de pays non africains. Ils serviraient de formateurs. Ce sont eux qui entraînent ceux qui sont recrutés dans les différents pays d’Afrique de l’Ouest”, a-t-il dit, ajoutant avoir des “informations précises sur des camps d’entraînement (des islamistes nigérians) de Boko Haram à Gao (nord)”.

“Au Nord-Mali, les forces dominantes sont les jihadistes et les narcotrafiquants. Tout cela est coordonné: cela va du Sahara jusqu’en Somalie”, a affirmé le président du Niger voisin.

“Je crois que toutes ces organisations coopèrent entre elles, que ce soit les shebab en Somalie, Boko Haram au Nigeria, Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) en Algérie et au Sahel en général, jusqu’en Afghanistan”, a-t-il poursuivi.

“Notre préoccupation, c’est que le Sahel ne se transforme pas en un nouvel Afghanistan”, a martelé Mahamadou Issoufou, affirmant que le Niger avait jusqu’à présent “su protéger son territoire” mais qu’il redoutait toujours des tentatives d’intallation de groupes islamistes armés.

Après le coup d’Etat militaire du 22 mars contre le pouvoir du président Amadou Toumani Touré, le Mali s’est retrouvé coupé en deux. Tout le Nord du pays, un territoire vaste comme la France et la Belgique réunies, est sous le contrôle de groupes armés islamistes et de touareg.

“Ces groupes armés du Nord continuent à s’approvisionner en armes dans le Sud-Ouest de la Libye”, a affirmé M. Issoufou, qui estime que cette zone du Sud libyen “constitue une base d’appui pour les factions armées présentes sur le territoire malien”.

Interrogé sur les solutions possibles pour régler la crise, le président nigérien a rappelé que des “négociations” étaient en cours. “On n’exclut pas qu’il y ait une intervention armée”, a-t-il dit, tout en précisant: “Je considère que le recours à la force doit être le dernier recours”.

Et en cas d’intervention militaire, il a plaidé pour “une résolution des Nations unies autorisant l’usage de la force”.

Une réunion de responsables de l’ONU, de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) s’est ouverte jeudi à Abidjan pour évoquer une possible intervention militaire au Mali. Fin mai, le président en exercice de l’UA, le Béninois Thomas Boni Yayi s’était dit favorable à une saisine du Conseil de sécurité de l’ONU en vue de la création d’une force africaine d’intervention.

 

AFP / 19:57 – 07/06/12

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33 COMMENTAIRES

  1. Les gens pensent que le problème malien reste au Mali mais les frontière sont virtuelle surtout l’Afrique s’inquiète pour son plas du jour que de surveillés ses frontières donc le nord du Mali sera bientôt le siège des islasmesoue prépare tout les attenta et enlèvement !

  2. C’est quand même marrant de constater que la collaboration entre djihadistes afghans, pakistanais, nigérians, soudanais, tchadiens, algériens, maliens… est très fluide, pendant que la collaboration entre popliticiens de ces mêmes pays piétine. Les djihadistes doivent étendre leur formation à nos politiciens……….

    • Le président nigérien dit qu’il a su jusque là préserver son territoire……Qu’il se détrompe, les djihadistes se forment au Mali et étendent leurs actions ailleurs. Ils peuvent bien faire des enlevements ou des attentats au Niger et se replier au Mali, alors qu’aucun président de la sous-région ne pense que son pays est à l’abris tant que cette crise n’a pas été endiguée.

  3. Bonne meditation sur cet article

    Affairisme dans la crise malienne : Comment la Cia a fait plier Ouattara / La vérité sur le limogeage de Bictogo / Tout sur les Frci arrêtés au Mali
    Source : Le Temps : Dernière Mise à jour : 07/06/2012 (Auteur : )
    Lu : 2683 fois

    Si l’un des réseaux mafieux organisés par le pouvoir a un genou à terre, l’autre cherche tant bien que mal à garder ses repères dans la sphère politique ivoirienne. Le réseau ouattaraiste qui a le genou à terre, est celui d’Adama Bictogo. Tout son malheur est parti de la crise malienne. Lors des négociations dans la crise malienne, Adama Bictogo fait un très bon rapprochement entre lui et la junte du capitaine Sanogo. C’est ainsi que l’homme fort de Bamako lui signifie son souci financier pour s’approvisionner en armements, en vue de faire face à la rébellion. Adama Bictogo lui propose un réseau moyennant diamants et métaux. Sanogo accepte de faire ce deal en clando, avec Bictogo qui arrive même à liquider quelques quantités de pierres. Sanogo s’active alors à s’armer. C’est en ce moment que la pression internationale s’intensifie sur la junte. Entre temps, la Cia suit de près ce deal entre Bictogo et la junte. Cette «Agence» déjà très déçue du pouvoir ivoirien, avec la vente du «diamant de sang ivoirien», fait un rapport accablant sur ce régime. Abidjan est alors dans leur viseur. La Cia saisit donc le Nigéria. C’est la vraie raison du voyage inattendu de Goodluck à Abidjan après la chute de Sarkozy. Chemin faisant, la communauté internationale fait plier la junte par des pressions diverses. Ouattara voulant profiter de la situation, engage une action militaire avec les Frci. Au cours de l’offensive au Mali, un chef de guerre et pas des moindres, et plus d’une centaine d’éléments sont pris sur le théâtre des opérations. Ouattara négocie assidument la libération de cet homme qui est l’un de ses proches les plus directs. Beaucoup de moyens sont donnés à Adama Bictogo, pour les faire libérer. Le capitaine Sanogo profite de son avantage et exige au pouvoir ivoirien plusieurs choses. Abidjan mouillée jusqu’au coup, dans cette affaire cède, pour obtenir la libération de ses hommes en oubliant définitivement l’option militaire. Comme acte bonne foi, le pouvoir exige du capitaine Sanogo la libération du chef de guerre. Les autres devraient être libérés après la signature des derniers accords. Après la signature des accords dans lesquels le capitaine Sanogo obtient gain de cause, ce dernier refuse de libérer les autres prisonniers qu’il détient encore comme preuves. Abidjan qui ne comprenant plus rien, s’informe pour cerner la motivation de la junte à ne plus tenir parole. C’est là que le régime découvre qu’Adama Bictogo n’a pas donné tous les moyens qui ont été dégagés pour le capitaine Sanogo. Dès lors, la présidence ivoirienne se saisit de cette situation et fait un semblant de limogeage avec un faux alibi. Qui à la réalité, n’est qu’une action de charme pour contenter les Usa et la communauté internationale. C’est en ce moment que le réseau Hamed Bakayoko se positionne, en activant ses relations dans la presse et accable son rival. La réaction d’Adama Bictogo ne s’est pas fait attendre. Il donne des éléments précis sur des virements que feraient Hamed Bakayoko verse sur un compte offshore, en Europe depuis huit mois. Et Adama Bictogoa a juré d’avoir la tête de Hamed Bakayoko.

    Une correspondance particulière
    de K.S

  4. Le plus grave au Mali c’est les hommes politique au lieu de cherchées tous ensemble à sauve le Mali ils parlent d’élection pour qu’il ya élection il faut deçà un pays on peut pas parle d’un chef de village sans village tout ses gens sont assoiffé de pouvoir être à koulouba .Mais nous alons raconte quoi a nos enfant et arrière enfants que nous sommes que des haut parleur des lâches qu’on nous as pris la moitié du Mali en 3 jours et on n’est d’accord c’est grave.

  5. Pourquoi les médias ne dissent rien alors que nuit et jour on parle de l’Irak la syrie au nord du Mali aussi les femmes les enfants sont violés .

  6. Il peux pas avoir la paix au nord si deçà au sud on s’entend pas il y’a 2 chefs de transition djoncounda et sanogo .il faut que sanogo et ses hommes rentrent dans les camps et prépare lintervention au nord car ils faut savoir qu’on négocie jamais avec un mandi un intégriste islamique car ça marchera jamais ils sont faits comme ça avec des idées arrêtées .et malheureusement au Mali on n’a pas de richesse qui attire la communauté internationale à nous défendre alors nous sommes tous invités entant que malien et fière d’être à cet prépare car c’est le début d’un combat soit ils vons quittés le nord soit ils mourons tous. Tout ça c’est la faute à ATT car les bobo dit boua savent comment chassent.

  7. Si j’etais Traore, je dirais: ” Vous enquetez pas Sanogo soucoupe de toue. Diarra ai un vre geurrie bamana, il re fleuchi daborrd parque le vrre gueurre bamana si il dit ho, wala toue les ismalamits i son patir.” kiakiakia

    • Je voulais dire si j’etais traore le vrai patriote kiakiakia 😆 😆 😆

      Bon Traore tu ne parles plus la. Qu’est ce qu’on va faire maintenant que arfgan et les pakesta sont la. Hmm c’est chaud hein!! Est ce que tu es deja a bamako? Moussa Ag il arrive hein!!

        • Moi je te fais confiance. Juste viens. N’emmene pas Sanogo avec toi. Si il te demande ou tu vas, tu dis que tu as rendez vous avec des barbus. Il va te faire des benedictions et te dire qu’il voulait venir mais que son medecin lui a interdit kiakiakia 😆 😆 😆 😆 😆 😆

          • Moi … en tout cas j’ai un peu peur de m’associer au vrai patriote … lui a cru Au REDRESSEMENT de l’Etat du fanfaron …. kiakiakiakia 😆 😆 😆 😆 😆

            Vrai patriote traore… repete ton fameux slogan qui motivait Moussa Ag …..kiakiakiakia 😆 😆 😆 😆

            Moussa Ag, qui ne doute pas du patiotisme du vrai patriote mais questionne un peu son bon sens…REDRESSEMENT de l’Etat…Ca veut meme dire quoi….Ex-Chef d’Etat Avant d’Etre Chef d’Etat?

          • C’est quoi son slogan ??? Non, je suis sur que le vrai patriote a oublie tout ca! Le vrai patriotre Traore veut juste accomplir son role de vrai guerrier bamana. Ou bien mon pote???

  8. NE CROYER PAS C’EST BANDITS TRAFRIQUANT, BIENTO ILS VONT DIRE QUE SARKOZY AUSSI EST AVEC EUX DANS LE NORD DU MALI.

  9. Le nord était déjà occupé par des intégristes et les trafiquants de drogue avant sanogo…certains députés de l’ADEMA ATT ont été officiellement désignés par l’Algérie : ATT ADEMA avait refusé de les livrés à la justice.
    Sanogo n’était pas là quant les bandits ont égorgé nos militaires !
    Sanogo n’était pas là quant les officiers de ATT vendaient nos armes ou quant Alpha et ATT détruisaient l’armée.
    Maintenant laissons nous reconstruire notre pays et notre armée tranquillement … sinon vous aurez chaud !

  10. « Cela fait maintenant plus de 25 ans que j’enseigne la stratégie. Dans ma carrière, j’ai eu affaire à des dizaines d’officiers et de hauts fonctionnaires africains. Je suis malheureusement obligé de vous dire ceci : du point de vue des études stratégiques, de l’analyse et de l’anticipation, je leur donne un gros zéro pointé. Nos stagiaires africains sont très instruits, ils ont de belles tenues militaires ou manient le français de manière remarquable, mais, dans les cours, ils ne nous apportent rien. Tout simplement, parce qu’à ma connaissance, dans toute l’Afrique francophone, il n’y a pas un seul centre d’études stratégiques et internationales avec des vrais professionnels à leur tête. Je vais vous expliquer pourquoi je n’ai aucun espoir pour ce continent. Au moment où je parle, le monde fait face à trois enjeux principaux : l’énergie, la défense stratégique et la mondialisation. Donnez-moi un seul cas où l’Afrique apporte quelque chose. Rien !
    Commençons par l’énergie et précisément le pétrole. Tous les experts mondialement reconnus sont unanimes à reconnaître que d’ici 15 à 20 ans, cette ressource sera rare et excessivement chère. En 2020, le prix du baril tournera autour de 120 dollars. C’est conscients de cette réalité que des pays comme les USA, la France, la Chine, le Royaume Uni, etc. ont mis sur pied des task force chargés d’étudier et de proposer des solutions qui permettront à ces nations de faire main basse sur les ressources mondiales, de s’assurer que quoi qu’il advienne, leur approvisionnement sera assuré. Or, que constate-t-on en Afrique ? Les dirigeants de ce continent ne sont même pas conscients du danger qui les guette : se retrouver tout simplement privé de pétrole, ce qui signifie ni plus ni moins qu’un retour à la préhistoire ! Dans un pays comme le Gabon qui verra ses puits de pétrole tarir dans un maximum de 10 ans, aucune mesure de sauvegarde, aucune mesure alternative n’est prise par les autorités. Au contraire, ils prient pour que l’on retrouve d’autres gisements. Pour l’Afrique, le pétrole ne comporte aucun enjeu stratégique : il suffit juste de pomper et de vendre. Les sommes récoltées prennent deux directions : les poches des dirigeants et les coffres des marchands d’arme. C’est pathétique.
    Ensuite, la défense stratégique. L’état de déliquescence des armées africaines est si avancé que n’importe quel mouvement armé disposant de quelques pick-up et de Kalachnikov est capable de les mettre en déroute. Je pense qu’il s’agit plus d’armées de répression intérieure que de guerre ou de défense intelligente. Pourquoi ? Parce que, comparées aux armées des nations développées, de la Chine, de l’Inde ou du Pakistan, les forces africaines rappellent plus le Moyen âge que le 21e siècle. Prenez par exemple le cas de la défense anti-aérienne. Il n’y a quasiment aucun pays qui possède un système de défense équipé de missiles anti-aériens modernes. Ils ont encore recours aux canons antiaériens. Les cartes dont disposent certains états-majors datent de la colonisation ! Et aucun pays n’a accès à des satellites capables de le renseigner sur les mouvements de personnes ou d’aéronefs suspects dans son espace aérien sans l’aide de forces étrangères. Quelle est la conséquence de cette inertie ? Aujourd’hui, des pays comme les Etats-Unis, la France ou le Royaume-Uni peuvent détruire, en une journée, toutes les structures d’une armée africaine sans envoyer un seul soldat au sol… Rien qu’en se servant des satellites, des missiles de croisière et des bombardiers stratégiques. A mon avis et je crois que je rêve, si les pays africains se mettaient ensemble, et que chacun accepte de donner seulement 10 % de son budget militaire à un centre continental de recherche et d’application sur les systèmes de défense, le continent peut faire un pas de géant. Il y a en Russie, en Ukraine, en Chine, en Inde, des centaines de scientifiques de très haut niveau qui accepteraient de travailler pour 3000 dollars US par mois afin de vous livrer des armes sophistiquées fabriquées sur le continent et servant à votre défense. Ne croyez pas que je rigole. Il ne faut jamais être naïf. Si la survie de l’Occident passe par une re-colonisation de l’Afrique et la mainmise sur ses ressources naturelles vitales, cela se fera sans état d’âme. Ne croyez pas trop au droit international et aux principes de paix, ce sont toujours les faibles qui s’accrochent à ces chimères. Je pense qu’il est temps de transformer vos officiers (dont 90 % sont des fils à papa pistonnés qui ne feront jamais la guerre et je sais de quoi je parle) en scientifiques capables de faire de la recherche et du développement. Mais, je suis sceptique. Je crois que ce continent restera enfoncé dans le sommeil jusqu’au jour où le ciel lui tombera sur la tête.
    Enfin, la mondialisation. Malheureusement, comme dans tous les autres sujets qui ont fait leur temps, les stagiaires africains que nous recevons sont d’excellents perroquets qui répètent mécaniquement les arguments qu’ils entendent en Occident. A savoir, il faut la rendre humaine, aider les pays pauvres à y faire face. Vous savez, dans mes fonctions, il y a des réalités que je ne peux dire, mais je vais vous les dire. La mondialisation est juste la forme moderne de perpétuation de l’inégalité économique. Pour être clair, je vous dirai que ce concept a un but : garder les pays pauvres comme sources d’approvisionnement en biens et ressources qui permettraient aux pays riches de conserver leur niveau de vie. Autrement dit, le travail dur, pénible, à faible valeur ajoutée et impraticable en Occident sera fait dans le Tiers-monde. Ainsi, les appareils électroniques qui coûtaient 300 dollars US en 1980 reviennent toujours au même prix en 2006. Et puisque l’Afrique n’a toujours pas un plan cohérent de développement économique et d’indépendance, elle continuera à être un réservoir de consommation où seront déversés tous les produits fabriqués dans le monde.
    Pour moi, l’indépendance signifie d’abord un certain degré d’autonomie. Mais, quand je vois que des pays comme le Sénégal, le Mali, le Niger, le Tchad ou la Centrafrique importent quasiment 45% de leur propre nourriture de l’étranger, vous comprendrez qu’un simple embargo militaire sur les livraisons de biens et services suffirait à les anéantir. Pour terminer, je vais vous raconter une anecdote. Je parlais avec un colonel sénégalais venu en stage chez nous il y a quelques mois. Nous regardions à la télévision les images de millions de Libanais qui défilaient dans les rues pour réclamer le retrait des soldats syriens de leur pays. Je lui ai demandé ce qu’il en pensait. Il m’a répondu : « Les Libanais veulent retrouver leur indépendance et la présence syrienne les étouffe ». C’est la réponse typique de la naïveté emprunte d’angélisme. Je lui ai expliqué que ces manifestations ne sont ni spontanées ni l’expression d’un ras-le-bol.
    Elles sont savamment planifiées parce qu’elles ont un but. Israël piaffe d’impatience d’en découdre avec le Hezbollah et puisque Tel-Aviv ne peut faire la guerre en même temps aux Palestiniens, au Hezbollah et à la Syrie, son souhait est que Damas se retire. Une fois le Liban à découvert, Israël aura carte blanche pour l’envahir et y faire ce qu’elle veut. J’ai appelé cet officier sénégalais il y a deux jours pour lui rappeler notre conservation. Malheureusement, il était passé à autre chose. Son stage ne lui a servi à rien. J’espère vraiment qu’un jour, les Africains auront conscience de la force de l’union, de l’analyse et de l’anticipation. L’Histoire nous démontre que la coexistence entre peuples a toujours été et sera toujours un rapport de force. Le jour où vous aurez votre arme nucléaire comme la Chine et l’Inde, vous pourrez vous consacrer tranquillement à votre développement. Mais tant que vous aurez le genre de dirigeants que je rencontre souvent, vous ne comprendrez jamais que le respect s’arrache par l’intelligence et la force. Je ne suis pas optimiste. Car, si demain l’Union Africaine ou la CEDEAO décide de créer un Institut africain d’études stratégiques crédible et fiable, les personnes qui seront choisies se précipiteront en Occident pour apprendre notre manière de voir le monde et ses enjeux. Or, l’enjeu est autre, il s’agit de développer leur manière de voir le monde, une manière africaine tenant compte des intérêts de l’Afrique. Alors, les fonctionnaires qui seront là, à statut diplomatique, surpayés, inefficaces et incapables de réfléchir sans l’apport des experts occidentaux se contenteront de faire du copier-coller, ce sera un autre parmi les multiples gâchis du continent. Avant que vos ministères des Affaires étrangères ne fassent des analyses sur la marche du monde, ils feraient mieux d’en faire d’abord pour votre propre « intérêt ».

    • il faut avoir honnetete intelectuelle de dire l’auteur de cet article qui est d’un expert canadien

  11. Le Mali est victime de pire que ces djihadistes:

    Le Mali est pris en otage par Sanogo et Gonogo (le 1er sinistre au lieu de 1er ministre).
    Ils sont de connivence et font tout pour maintenir le Mali dans la crise actuelle.
    Ils sont tous impliqués dans la tentative d’assassinat du Président Djoncounda.
    Si Djoncounda a survécu c’est parce que ses agresseurs l’avaient cru mort.
    Sanogo et Cheikh Diarra, le Gouvernement et les Mariko ont décidé de faire échouer la transition et de tout faire pour éviter l’intervention d’une force internationale.

    Le 1er sinistre est chargé de tromper la Communauté internationale, de lui faire croire que le Mali est retourné à l’ordre constitutionnel et de maintenir le pays dans cette situation jusqu’à un moment favorable pour Sanogo pour occuper la présidence. Au terme de son mandat, il remettra le pouvoir à Cheikh Modibo Diarra comme en Russie et comme c’était le cas entre ATT et Alpha Oumar Konaré.
    Le rôle de Sanogo c’est de régler les comptes aux proches d’ATT qui sont dans l’armée et s’occuper de la chasse aux sorcières, aux leaders qui ne leur sont pas favorables.
    Ils doivent tous les 2 contribuer à la vengeance du beau père Moussa Traoré et l’émergence du clan UDPM et du parti du 1er sinistre qui est en veilleuse jusqu’au moment opportun.
    Cheikh Modibo Diarra joue le rôle de ralentisseur et doit tromper la communauté internationale en lui faisant croire que Sanogo s’est retiré dans les casernes bien qu’il continue de diriger de fait. Il a aussi pour mission de tout faire pour empêcher l’intervention de la force de la CEDEAO et de la communauté internationale.
    C’est pour cela qu’il s’engage à bâtir une nouvelle armée compétente et bien équipée, ce qui mettra un minimum de 5 ans.
    Djoncounda a intérêt à rester en France, il risque sa vie au Mali. Il doit organiser la libération du Mali depuis la France car ceux qui sont au pouvoir au Mali sont pire que le MNLA et les islamistes pour le Mali.
    Il faut que Djoncounda saisisse l’UA, la CEDEAO et l’ONU pour sécuriser les institutions à Bamako et libérer le Nord.
    Au secours, il faut l’intervention de l’ONU, de l’Union Africaine et de la CEDEAO.
    Si on attend le 1er sinistre Cheikh Diarra, il ne demandera jamais l’aide de la communauté internationale alors que les maliens n’en peuvent plus.

    • Mr zie vous avez une capacite d’analyse tres elevee, ne gardez pas seulement pour vous fetes des conferences debats pour nos jeunes des facultes.Le pays a besoin des gents instruits comme vous.Partagez vous connaissances avec d’autres compatriotes et meme africains.God bless!

  12. AFGHANS ET PAKISTANAIS SEULEMENT?

    VOUS BLAGUEZ!

    Moussa Ag, qui sait que le nord du Mali est entrain de devenir un vrai sanctuaires pour toute la racaille de ce monde

      • oui depeche toi moussa ag….en plus ils sont barbus!!! Sanogo voulait y aller, mais il a eu un empechement de derniere minute…Son medecin lui a dit qu’il ne fallait surtout pas qu’il y aille a cause de son allergie aux poils de barbe kiakiakia 😆 😆 😆

  13. il faut que le burkin afasse attention aux frontiere du mali par ce que tout les djihadiste sont au nord mali il risque de rentre au burkina avec la conpliciter de sanogo et de sa junte
    il fauidrait que le burkina fouille tout ces refugier arabe ces des gens qui sont rentrer avec des armes il faut desarmer tout ces refugier ou les chaser du burkina

  14. Le nord du Mali s’appelle desormais “Azawadistan” et apprenons tous à manier les armes pour une éventuelle reconquête de nos villes perdues !
    Car soyons rassurés que ces pseudo-jihadistes ne partiront que par la force. Il n’y aucune négociation possible avec ces gens là.

  15. …….Ils passent par le NIGER,ALGERIE voir BURKINA avant d’arriver au MALI donc, commencer à mieux contrôler vos frontières d’abord.

    • kone31 et si vous controlez osi les votres …dc la c la faute aux pays frontaliers…c facile de faire porter les incapacités et faiblesses aux autres….

      • …….Je ne dis pas que LE MALI ne doit pas sécuriser ses frontières mais, ceux qui nous critiquent de faiblesse ont aussi des faiblesses dans cette lutte contre ces bandits arnés car,pour passer de l’AFGHANISTANT, le NIGERIA avec BOKO HARAM ou la LIBYE, pour arriver au MALI, il y’a forcement faiblesse. Bon,ce n’est pas une fuite de responsabilioté mais seulement, que chaun ballaye devant sa maison d’abord.

        • Mon frère, la principale mission d’une armée c’est de sécuriser par tout les moyens son territoire. Si une armée repousse des bandits hors de son territoire, LA MISSION EST ACCOMPLIE. Ensuite le pays frontalier joue son rôle de pourchasser ces même bandits.RÉFLÉCHIS à ça

        • et si je te donner l’exemple de la frontiére franco-espagnol meme avant l’union européennne sur cette petite portion des tonnes de drogues et trafique transitaient facilement … alors imagine des milliers de kilomètre à contrôlé et désertique en plus … le sahara algérien par exemple fait dans les 2 millions de kilomètre carrée (aucune armée au monde ne pourrait assurer son étanchéité à 100% .. mais la faiblesse soulignée de l’armée malienne a était démontré par l’établissement de bases terroristes (je parle de grande base fixe) et non de 3 , 4 voitures qui filent à tout allure dans le désert et en plus selon les déclarations de militaires maliens, c’est base étaient établies pas loin de bases de l’armée malienne au vu et au su de cette dernière mais elle n’a pas bougé un doigt contre ces bases + la libération de terroristes algériens et mauritaniens (recherché par leur pays d’origine) contre l’otage francais pierre camet je crois , ce qui a provoqué une crise diplomatique avec l’Algérie et la Mauritanie à l’époque qui ont été choqué par le laxisme des dirigeants maliens de l’époque , donc les dirigeants malien portent la plus grosse responsabilité et en plus quand ils se sont réveillé même trop tard , au lieu d’agir ils restent coucher a rien faire à Bamako tout en insultant les voisins , désolant … 🙄

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