Mali- Cameroun: Les otages camerounais enfin libérés

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Pierre Moukoko Mbonjo: Ministre des Relations Extérieures du Cameroun au MALI

Selon un Communiqué de presse du Ministre des Relations Exterieures du Cameroun, Pierre Moukoko Mbonjo lu vendredi soir sur les antennes de la CRTV Radio et repris par plusieurs camerounais en ligne… les otages camerounais retenus par la junte au Mali ont été libéré. Camer.be votre média de proximité publie ce jour l’intégralité du communiqué du MINREX reçu du service de communication du ministère camerounais des relations extérieures.

“Le Ministre des Relations Extérieures, Pr Pierre Moukoko Mbonjo porte à la connaissance de l’opinion que les 09 camerounais détenus au camp militaire non loin de Bamako au mali depuis la nuit du 06 au 07 mai 2012 ont été libérés ce jour (vendredi 11 mai 2012, ndlr)  suite aux démarches effectuées par le gouvernement camerounais auprès des autorités maliennes sous très hautes instructions de son excellence Paul Biya chef de l’Etat, chef de la Diplomatie camerounaise.

Le Ministre des Relations extérieures remercie au nom du chef de l’Etat les autorités maliennes pour cette heureuse issue qui constitue une manifestation supplémentaire de l’excellence des relations d’amitié et de coopération qui lient le Cameroun au Mali.”

© Camer.be :

Samedi 12 Mai 2012 12:42:27

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12 COMMENTAIRES

  1. De toutes les façon, je pense que ce probleme de mercenaires semble ne pas être vrai. Le Capitaine est en train de reflechir a un cenario pour faire croire aux maliens que cette question de mercenaires est vraie. Mes chers compatriotes attendons voir l’histoire donnera raison à qui de droit. Que dieu preserve le Mali

  2. Libérés avant-hier, nos compatriotes qui avaient été détenus à Kati au Mali par des militaires sont sains et saufs. Deux parmi eux ont accepté de nous raconter leur calvaire entre les mains des hommes armés du Capitaine Amadou Sanogo. Et pour des raisons évidentes de sécurité (étant toujours en terre malienne), ils n’ont pas voulu dévoiler leur identité, raison pour laquelle nous avons utilisé, pour chacun des deux, des initiales fictives. S’agissant du contexte de leur arrestation, A. N soutient, encore tenaillé par une forte émotion : «C’est difficile à expliquer mais quand même je vais essayer. Nous avions pris départ au Sénégal à bord d’un bus pour aller à Bamako. Dans le bus, tout le monde n’avait pas la même destination. D’aucuns allaient au Cameroun, en Côte d’Ivoire, à Cotonou, d’autres par contre, devaient descendre au Mali. Ce sont plutôt des commerçants qui sont venus acheter de la marchandise pour ensuite retourner au pays. Mais, nous sommes arrivés près du camp militaire de Kati, les militaires dont je ne peux pas dire le nombre exact, nous ont sommés de descendre de notre bus. Ils nous ont dépouillés de tous nos biens et pièces (cartes nationales d’identité). Après, ils nous ont conduits au niveau de leur base, à Kati. Et là, ils nous ont fait prisonniers».

    Accusés d’être des mercenaires à la solde d’ATT
    Quant à M. S, il révèle avoir été arrêté le lundi qui a précédé la capture de son compagnon d’infortune. «Moi, je dirai que c’est le bon Dieu qui a voulu notre arrestation. C’était notre destin, nous l’acceptons. Car, nous avons voyagé au mauvais moment et au mauvais endroit. Nous avons voyagé au moment où le Mali est secoué par un coup d’État avec la prise du pouvoir par les militaires», dit-il fataliste. Arrêté «le lundi passé», il révèle qu’«il y en a qui ont été interpellés les jours suivants (ndlr : c’est le cas de A. N). Certains parmi nous ont arrêtés dans des bus en partance pour Cotonou». Il renseigne que «d’autres ont été interpellés à partir des contrôles opérés par les militaires en cours de route et conduits à Kati». Que s’est-il passé dans le camp de Kati après leur interpellation ? A cette question, A. N répond : «Nous sommes restés emprisonnés dans ce camp militaire pendant une semaine. C’est le mercredi passé, à 11 heures du matin, qu’on a été emprisonnés. Nous étions onze dans une cellule. Je ne peux pas dire que les militaires nous ont torturés parce que j’étais hors de moi. En tout cas ils ont fait des choses pas catholiques. C’est ce que je peux dire puisque maintenant, Dieu merci, tout est rentré dans l’ordre. Mais je peux confirmer que le liquide précieux se faisait rare et nous ne mangions pas à notre faim». L’un des détenus confirme les tortures B. G qui confirme le nombre de onze Sénégalais détenus au camp de Kati, va plus loin dans les révélations et accusations : «Au camp de Kati, les militaires nous ont torturés. Ils nous ont faits mal. Ils nous ont donné des coups avec leurs bottes. Mais Dieu merci, on s’en est bien sortis sans perte de vie humaine. Mais vraiment ça va mieux. Même si certains d’entre nous, ont eu quelques blessures. En outre, je dois dire que nous n’avons pas récupéré tous nos biens. Parmi nous, il y en a qui ont reçu la moitié de ce qu’ils détenaient par devers eux». Quid des motifs de leur incarcération à Kati ? A.N et B. G sont unanimes : «Les militaires nous ont dit que nous étions des mercenaires, que nous étions au Mali pour les attaquer. Et que c’est
    l’ancien président déchu du Mali, Amadou Toumani Touré, actuellement au Sénégal, qui nous a recrutés pour déstabiliser leur pouvoir». Seulement insistent-ils, «le calme est revenu. Dieu merci. Aucun d’entre nous n’a perdu la vie. L’ambassade du Sénégal au Mali, nous a bien secourus. D’ailleurs, il nous a donné rendez-vous vendredi prochain pour récupérer nos cartes d’identité et d’autres matériels nous appartenant»

  3. Tombouctou a marché pour le retour à la paix sous l’encadrement du groupe Ançardine qui contrôle la ville et impose de force sa loi.

    Tout au long de leur parcours, les manifestants ont scandé des slogans comme «Nous voulons la paix», «Dégage Sanogo !». Une façon de signifier leur ras-le-bol. Fatigués de voir la belle cité vidée de son contenu, les habitants de Tombouctou n’ont eu d’autre choix que de se confier au groupe Ançardine, face aux voleurs et bandits du MNLA et alliés.

    Heee! Bamako aw be mun kono na?

    • Decidement! Meme les rebels sont en train de tirer profit de ce chaos.
      Sankratom, (si l’info est verifiee)ne comprends-tu pas ce jeu la? Cela est un probleme de calcul du fondamental. Quel sens, ‘il y’en a, donnes-tu au fait qu’Ansardine encourage les populations a marcher avec leur slogans anti-Sanogo? Est-ce que Sanogo va, peut ou doit aller tout <>, tres honnetement? Il veulent que nous continuons dans la crise; entre-temps ils consolident leurs racines. Tant qu’il y’a crise a Bko il n”aura pas de guerre pour recuperer le Nord.
      NE TOMBONS PAS DANS CE PIEGE FACILE. Il est dangereux et meme criminel, en periode de guerre, de propager des infos de la sorte car ca aide l’ennemi. N’AIDONS PAS NOTRE ENNEMI!

  4. sil tait des mercenaires ils n’allait pas être libérer aussi facilement un mercenaire est un assassin pourquoi les libérer si ses vrais

    • Tu devrais plutot avoir honte de ton petit capitaine fuyard qui arrete des honorables citoyens et residants tout juste pour maintenir le pays dans un etat de psychose et se rendre indispensable!

  5. ———–FATWA SUR SANOGO———-
    TOUT TYPE QUI TUERA SANOGO SERA BENI PAR DIEU ET IRA AU PARADIS

  6. Regardez comment ce pauvre journaliste parle d’otages rien que pour salir le Mali. Saches donc que nos 2 pays ont des relations particulières que seulement toi tu es seul à ignorer. Donnes nous l’info sans y meler le zèle et la sensation, oiseau de mauvaise augure.

    • rien comme les sénégalais arrêtés.
      il n’a jamais eu de mercenaires.
      c’était juste pour consolider son pouvoir par l’anéantissement d’un corps d’élite pas tout à fait acquis à sa cause et installer la psychose dans la population.
      ce type est fou

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