La Terrasse à Bamako, le Bardo à Tunis : le sentiment d’horreur est le même face aux attentats. Les Maliens installés en France ne font pas exception.
Paris, le samedi 7 mars 2015. Cette date devrait être inscrite dans les annales pour la jeunesse malienne. Et pour cause : l’association des diplômés et étudiants maliens (Adem-France) a organisé son premier colloque sur les actions citoyennes dans l’enceinte du conseil régional d’Ile-de-France. Mais, à la suite de l’attentat perpétré dans le bar-restaurant La Terrasse, à l’Hippodrome, quartier cossu de la capitale malienne et très apprécié des expatriés, dans la nuit du 6 au 7 mars, la réalité au pays a pris le pas sur toute autre considération dans cette journée. Étudiants, jeunes actifs et même politiciens, présents au forum, ils ont livré au Point Afrique leurs sentiments sur la situation socio-politique du Mali.
L’onde de choc de Bamako à Paris
“Je termine ma discussion en adressant mes sincères condoléances aux familles déplorées, suite au drame qui a secoué notre pays ce matin.” Voilà qui clôt l’allocution d’ouverture du ministre malien de l’Emploi, de la Jeunesse et de la Construction citoyenne du Mali, Mahamane Baby. Quelques heures, à peine, après la catastrophe, c’est une audience un peu secouée qui est présente dans l’hémicycle du conseil régional d’Ile-de-France. Un acte que le ministre n’a pas manqué de condamner avec la plus grande fermeté. “Cet attentat est un acte barbare que je condamne, bien sûr, avec la dernière énergie. J’estime qu’aujourd’hui ce que nous voulons, c’est mettre en avant une résolution non violente des conflits grâce aux dialogues et aux échanges afin de trouver des solutions réelles pour pallier les problèmes que rencontre le Mali”, a-t-il dit. Depuis le Coup d’État de mars 2012, c’est la première fois que Bamako est prise pour cible. Dans un premier temps blasée, le choc et (…)
Au Mali on s’en fout de tout…on est des inconscients : un taxi a signalé à un policier qui a signalé à un agent SE l’arrivée de ces gens et leur visite de certains lieux de Bko dont Sébénicoro, la Terrasse etc…ils ont laissé un numéro de téléphone…et PERSONNE n’a rien fait AVANT. En avril on a voulu prévenir M. Daou Baron (sécurité présidentielle à Koulouba n’a pu nous recevoir pour son emploi du temps très trop chargé c sûr et on a laissé un numéro au major de son bureau) à la SE (M. Diawara c’est pareille). Ces agents en dessous qui ont eu l’info en amont qui n’ont rien fait ….travaillent toujours…et un autre cas ce serait plus grave; GOD BLESS MALI
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