Selon le média privé, qui cite un porte-parole non identifié d’Aqmi au Sahara, l’attentat a été exécuté par deux kamikazes à bord “d’un véhicule transportant plus d’une tonne d’explosifs”, qui ont “réussi à atteindre la base (le camp) militaire de Tombouctou”.
Le gouvernement malien a affirmé que deux civils ont été tués et sept soldats blessés dans l’attentat suicide en plus d’avoir entrainé la mort de quatre kamikazes. Selon Aqmi, les militants ont fait exploser le véhicule piégé, faisant “16 morts parmi les militaires maliens et plusieurs blessés. L’opération a également conduit à la destruction de plusieurs engins militaires et soufflé une partie des bâtiments de la caserne”, a dit le porte-parole, présenté comme membre de l’”Emirat du Grand Sahara”, relevant de l’autorité d’Aqmi.
Alakhbar est, avec l’Agence Nouakchott d’information (ANI) et Sahara Médias, un des trois sites d’information utilisés comme relais par les groupes jihadistes. Ces médias disposent d’informateurs et correspondant dans le Nord malien, recrutés parmi les communautés arabe et touareg.
Il s’agit de la troisième attaque suicide de l’histoire de cette cité historique, déjà frappée par des attentats de kamikaze les 21 et 30 mars 2013. Le 23 septembre, l’ANI avait annoncé la nomination par Aqmi de deux nouveaux chefs de ses unités combattantes dans le nord du Mali, une région que le groupe jihadiste et d’autres ont occupé en 2012 avant d’en être chassés par une opération militaire dirigée par la France.
Parmi ces nouveaux dirigeants figure l’Algérien Saïd Abou Moughatil, qui remplace son compatriote Abdelhamid Abou Zeïd, tué lors de l’intervention
franco-africaine déclenchée en janvier et toujours en cours.
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