Les négociateurs d’Ansar Dine, un des trois groupes islamistes armés qui occupent le nord du Mali, jugent une intervention militaire inutile et s’estiment incontournables dans les négociations, dans un entretien publié jeudi par le quotidien algérien Liberté.
“Ce n’est pas avec une intervention qu’on va régler la crise au Mali”, ont déclaré Ahmada Ag Bibi et Mohamed Ag Aharib, rencontrés à Alger par deux journalistes du quotidien.
MM. Ag Aharib et Ag Bibi, dont le mouvement est essentiellement composé de Touareg, estiment qu'”exclure Ansar Dine n’est pas une bonne idée et va compliquer la tâche. Qui occupe le terrain? Il y a Ansa Dine, Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) et le Mujao ( Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest)”.
“Rien ne peut se faire sans Ansar Dine. Il occupe le terrain. Nous sommes des Maliens, des musulmans pratiquants et nous voulons vivre notre islam pour nous mêmes, dans nos zones”, soulignent ces négociateurs.
Une guerre au Mali va secouer toute la sous-région et “sera catastrophique” sur le plan humanitaire, disent-ils.
“L’objectif de cette guerre n’est pas clair. Combien de temps va-t-elle durer? Visera-t-elle certains groupes?”, s’interrogent Ag Bibi et Ag Aharib qui considèrent que les problèmes qui peuvent être réglés en un an prendront dix ans en cas d’intervention.
“Si ce n’est pas Ansa Dine qui négocie, qui va négocier?”, s’interrogent-ils en s’adressant à la France indiquant qu’ils n’ont “jamais commis d’acte terroriste” et qu’ils ont “libéré des gens (otages) qui étaient arrêtés”, citant une Suisse et un Espagnol.
“Il faut revenir à la table des négociations et trouver une solution pour sauver le Mali”, ont-ils ajouté.
Le 25 novembre, le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci, avait annoncé une rencontre qui regrouperait “prochainement toutes les parties concernées” pour tenter de trouver une solution politique à la crise au Mali.
L’Algérie, voisine du Mali où elle a plusieurs fois joué les médiateurs entre les Touareg et Bamako, a convaincu les rebelles touareg d’Ansar Dine d’entrer dans la négociation et de renoncer à ses alliés, Aqmi et le Mujao.
Le 11 novembre, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a approuvé l’envoi au Nord du Mali, contrôlé par des groupes islamistes armés, d’une force militaire soutenue sur le plan logistique par des pays occidentaux.
Notre PM appelle a la manifestation demain Samedi 08 decembre a 11h00 GMT – pour dire a l’ONU oui a l’intervention militaire. sachant compter sur votre unite nationale et respect de nos dirigeants
TOUT SAUF LE MLNA .C EST DE LA MERDE.LES AUTRES N ONT JAMAIS PARLER DE DIVISER LE MALI.JE PREFERE DE LOIN PARLER AUX QAU MLNA DE VOMIS.
Les Maliens, qui ne sont pas plus belliqueux que d’autres, savent absolument TOUT de la négociation avec les dirigeants du MNLA et d’Ançardine pour l’avoir pratiquée jusqu’à L’INDIGESTION depuis des décennies. Il est vrai que les rebelles d’alors – dont nombre sont toujours là – étaient engagés sous d’autres étiquettes, dans des configurations d’alliances différentes mais le résultat a été invariable : ni les accords, ni les concessions, ni la décentralisation, encore moins l’impunité tacite octroyée n’ont réussi à empêcher les mêmes protagonistes de tirer tout le profit possible des avantages concédés puis de reprendre les armes à la moindre occasion et de tuer pour imposer des vues de plus en plus maximalistes jusqu’à cette ultime fiction d’un Etat indépendant sur un territoire où ils sont ultra-minoritaires.
Oui, l’armée malienne ne doit plus compter que sur ses propres forces pour récupérer à la sueur de son front, ce qu’elle aura perdu à la vitesse de ses jambes. Aide-toi, le ciel t’aidera a-t-on coutume de dire. C’est tout le Mali qui sera donc derrière son armée pour laver l’honneur souillé de la patrie. En déclenchant les hostilités face à ces illuminés jihadistes, le Mali ne sera jamais seul dans son combat. Des pays comme le Nigeria, le Niger et l’Afrique du Sud ne resteront pas insensibles à son combat.
D’autres pays africains, conscients du mépris de la communauté internationale face au drame de tout un continent, sauront se mobiliser et nous aider. Mais on n’a plus le choix, malgré nos lacunes diplomatiques et communicationnelles, malgré la déchirure politique, malgré la crise de trésorerie, il nous faut nous résigner à aller au combat. Un combat pour l’honneur et la dignité retrouvée. Un combat qui fera que le Mali sera de nouveau respecté et craint.
Avec le double langage diplomatique actuel, ne pas agir c’est accepter de fait la partition du pays. Attendre encore des mois, c’est permettre à cette énigmatique communauté internationale de nous amener vers des négociations biaisées qui consacreront la dislocation du pays pour aller vers un fédéralisme suicidaire. Armée malienne, la balle est dans ton camp. A toi de donner tort à tous ces spécialistes te décrivant comme moribonde et inefficace. A toi de te montrer à la hauteur de la grandeur de ce Maliba très mal en point.
En tout cas la paix ne fera pas sur les cadavres de nos braves soldats qui ont payé de leur vie la défense de la patrie. Toute entente qui ignorerait ce drame, est une paix sans lendemain. La pais oui mais après la justice.Ceux qui ont commis des atrocités doivent payer.La reconciliation est à ce prix.
les discutions au tour des questions consernant le mali doivent se tenir au mali.
Que tous ceuxw qui veulent discuté vienent au Mali.
En tout cas je plaide en la faveur de la non négociation.
je veus que la guerre commence.
Ansardine,mujao,aquami pas de différence c’est la même salade.
Au moins ANSARDINE est constant et sérieux et on doit discuter avec eux mais ces apatrides – racistes du MNLA sont plus pires que la peste. Ils pensent que le nord leur appartient et ils ne combattent que sur les antennes des radios et télévision si l’état sous la pression vous laisse en liberté vous ne n’échapperez pas à la vindicte populaire à moins que vous restez à Ouaga ou en europe
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