Mali: Ansar Dine et MNLA acceptent un «dialogue» avec Bamako

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Le gouvernement malien et les groupes armés Ansar Dine et MNLA, qui discutaient directement pour la première fois, se sont engagés mardi 4 décembre à Ouagadougou à un «dialogue». Le gouvernement malien a exigé le respect de l’intégrité territoriale et l’unité du Mali, et la laïcité de la république comme préalable. Si le principe de la négociation est acquis, des zones d’ombre subsistent quant aux conditions posées par Bamako.

Le mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) ne ferme pas la porte aux négociations, mais la question de l’autodétermination, revendication principale du mouvement, se retrouvera sur la table.

Pour le porte-parole du mouvement, Moussa Ag Assarid, il faut aller aux négociations sans préalable, et c’est au tour de la table qu’il peut y avoir des concessions.

« Il y a eu un principe qui a été demandé par le médiateur, au nom de la communauté internationale que les différentes parties acceptent de se retrouver autour d’une table de négociations, et le MNLA n’a rien cédé dans ses revendications, le Mali n’a rien cédé dans ses revendications, nous avons accepté d’aller aux négociations. Nous, nous avons dit que c’est autour de la table des négocations que nous allons discuter des revendications du MNLA, et que aujourd’hui, nous souhaitons qu’il y ait une autodétermination. Le MNLA ne sera pas un frein aux négociations. »

La délégation du MNLA se prépare déjà pour le début des négociations. Selon l’un de ses responsables, Le mouvement entend exiger la mise en place d’un tribunal pénal international pour faire la lumière sur les crimes commis au Mali depuis 1960. Côté Ansar Dine, personne n’a souhaité se prononcer sur les exigences préalables de Bamako.

RFI / 06/12/2012

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14 COMMENTAIRES

  1. gouvernement peureux et décevant pour se mettre sur la même table que des criminels.
    on ne doit rien négocier. il faut juste faire la guerre.
    et nous vaincrons par l’aide de Dieu.
    ce gouvernement doit démissionner.
    ils sont au même degré de criminalité que ces gens.
    Abbas les négociateurs avec MNLA ou ANCARDINE.

  2. 1. Autodetermination selon l’Assemblee Generale des Nations Unies et la crise Malienne

    La resolution 1541(XV) adoptee par l’Assemblee Generale des Nations Unies le 15 Decembre 1960 se prononce sur le droit des Peuples a disposer d’eux-memes.Le 16 Decembre 1966 ,l’Assemblee Generale declare qu’en vertu de ce droit ,les peuples determinent librement leur statut politique et assurent librement leur developpement economique , social et culturel.Ils disposent librement de leurs richesses et de leurs ressources naturelles qui constituent leurs moyens de subsistance.L’autodetermination comprend deux composantes principales : L’autodetermination interne qui est le droit d’acquerir le statut de son choix a l’interieur de son pays ; et l’autodetermination externe qui est le droit a l’independance politique et qui se reduit quelquefois au Droit a la secession.
    En tenant compte des interets des Etats qui abritent des nationalites ou ethnicites ,les Etats-membres des Nations Unies ont vite pris conscience de la necessite d’imposer des limites au droit des peuples a l’autodetermination. Les nationalites sont invitees a renoncer a l’independance et a se contenter d’un minimun de droits auxquels toute nationalite peut pretendre: le droit inviolable de l’existence, le droit du culte et le droit du developpement economique, social et culturel. En effet, le droit des peuples a l’autodetermination externe va a l’encontre de l’ interet fondamental de l’Etat. Il menace son droit a l’unite et a la cohesion interne en l’exposant au demembrement et devient la source de conflits. C ‘est pourquoi le principe de l’unite de l’Etat s’est impose en fin de compte. Le Secretaire General des Nations-Unies, U Thant a declare : « L’ONU ne peut accepter et n’acceptera jamais une secession dans l’un de ses membres » Ce droit a l’autodetermination externe est surtout reserve au cas de decolonisation Dans les autres cas, l’Etat ou se trouvait la nationalite devrait donner son consentement expres. L’Eritre a ete independant avec le consentement de l’Ethiopie (Meles Zenawi ) .Le Sud Soudan a ete independant a cause des violation des droits humains par le Nord Sudan.
    Les Nations Unies ont cherche a concilier le droit des Etats a l’unite et a la continuite dans leur forme spatiale avec le droit des peuples a la libre disposition en privilegiant leur droit a l’unite.La Chartre des Nations Unies stipule que les membres des organisations reclamant l’independance s’abstiennent de l’utilisation de la menace ou de l’emploi de la force contre l’integrite territoriale de l’Etat ou ils se trouvent. De meme, les Etats doivent renoncer a recourir a la menace ou a l’emploi de la force contre un peuple revendiquant l’exercice de son droit a
    disposer de lui-meme. Cependant , lorsqu’il n’y a pas d’oppression ou de comportement raciste caracterises, les situations conflictuelles peuvent etre resolues par une forme de federalisme.
    Neanmoins il apparait clairement que le concept de l’autodetermination va a l’encontre du concept de l’integrite territoriale. Aussi, du point de vue juridique,un certain nombre de principes limite-t-il la mise en oeuvre du droit des peuples a disposer d’eux-memes.

  3. .
    4 )La territorialite et l’autonomie interne
    Une communaute humaine sans territoire propre ne saurait creer une Societe avec un Ordre juridique Pour assujettir les populations a un ordre juridique donne,l’appartenance a un territoire propre est une necessite.Grace au territoire, les droits et les obligations ainsi que les libertes publiques seront dispenses de la meme facon a toutes les populations du meme territoire.Le territoire confere donc les memes attributs y compris la citoyennete partagee,le pouvoir decentralise ,l’autonomie et meme l’independance.Cependant ,on constate que plus les populations sont entremelees plus l’autonomie peut conduire a etouffer les revendications territoriales et autres droits d’autres minorites.Lorsque les divers groupes nationaux sont si enchevetres sur un meme espace qu’aucun ne constitue une majorite stable,les aspirations autonomistes d’un seul groupe deviennent si absurdes qu’elles pourraient conduire a la pratique d’epurations ethniques, de deplacements forces de populations et meme au genocide.Ces minorites doivent ne pas faire grand cas de leurs revendications territoriales et donner la priorite au developpement economique,en appliquant les lois communes qui favorisent la cohabitation et le bon voisinage.Cela est encore plus vrai pour les groupes ethniques dissemines sur l’ensemble d’un vaste territoire du pays et qui ne peuvent pretendre occuper majoritairement un territoire donne. Par exemple au Mali , meme dans les regions ou il y a une forte concentration de Touaregues, vivent aussi d’autres ethnies, comme dans la region de Kidal ; alors se poserait la question des droits des autres minorites ethniques dans ces regions. Un federalisme d’Etat ethniques presentera toujours des risques de purifications ethniques, de transferts forces de populations et de genocides

  4. 2) Le principe de l’integrite territoriale .
    1 ) Le principe de l’integrite territoriale .
    La resolution 1514 ( 15) adoptee le 14 Decembre 1960 par l’Assemblee Generale des Nations Unies dispose que toute tentative visant a detruire partiellement ou totalement l’unite nationale et l’integrite territoriale d’un pays est incompatible avec les buts et les principes des Nations Unies.
    La resolution 2625 (XXV) adoptee par l’Assemblee Generale de l’ONU le 24 Octobre 1970 indique que le droit des peuples a disposer d’eux-memes ne peut etre interprete « comme autorisant ou encourageant une action quelle qu’elle soit ,qui demembrerait ou menacerait totalement ou partiellement l’integrite territoriale ou l’unite politique de tout Etat souverain et independant. »
    2 )Le second principe est le principe de non-ingerence.
    Les Nations Unies ne peuvent intervenir dans les tentatives de secession que dans trois cas :
    -Menace contre la Paix
    _Non-respect des droits humains
    -Urgences humanitaires
    Par consequent, pour un peuple voulant acceder a l’independance, en dehors de ces trois cas, toute intervention exterieure des Nations Unies est exclue.
    3) Le critere de peuple
    Le peuple ne se confond pas avec les minorites ethniques , religieuses ou linguistiques dont l’existence legale et les droits et libertes fondamentales sont reconnus a l’Article 27 du Pacte relatif aux droits civils et politiques. Du point de vue juridique,le peuple est l’ensemble de citoyens que representent les institutions et les assemblees democratiques elues d’un pays. Par exemple, l’ensemble des citoyens Maliens est un peuple. Il n’y a qu’un seul peuple Malien dans une Republique une ,indivisible, laique ,democratique et sociale,assurant l’egalite devant la loi de tous les citoyens quelle que soit leur origine ,leur couleur, leur sexe, etc,,,Les Touaregues font partie integrante du peuple Malien. Nous avons des elements communs quant a l’histoire, a la langue ou un nombre restreint de langues, la culture sahelienne, l’existence commune (la complementarite),la religion .

  5. 3) La Reclamation d’autodetermination des rebelles du MNLA
    Les Touaregues sont un peuple sans territoire avec des frontieres qui ne sont pas bien definies. Ces populations nomades ont trouve que ces territoires avaient ete occupes par les grands Empires negro-africains.
    Les Touaregues ne sont donc pas les premiers habitants de ces territoires.
    Ces peuples nomades eparpilles sur un territoire tres vaste qui part du Tchad jusqu’a la Mauritanie ,constituent des minorites au Tchad, au Niger, au Bourkina-Faso, au Mali,en Algerie et en Mauritanie . Ils sont concernes par la question de protection des droits des minorites. Pour eux, la protection de la culture est essentielle : le mode de vie d’un peuple nomade. Les droits territoriaux sont partages avec les peuples indigenes sedentaires de ces regions :droit de paturage, acces a l’eau ,etc. Les Touaregues peuvent utiliser les ressources et les territoires qu’ils n’occupent pas exclusivement mais auxquels ils ont acces traditionnement pour exercer leurs activites economiques et qui sont indispensables pour assurer leur subsistance. Les Touaregues ne disposent pas d’un titre de propriete collective sur la grande majorite de ces terres.Dans le cadre de la decentralisation administrative au Mali,les touaregues disposent d’institutions de decision independantes ainsi qu’un pouvoir de decision autonome pour les questions qui concernent les aspects traditionnels de leur vie de nomade. Mais le respect des droits humains ne doit etre mis en cause en aucun moment.L’autodetermination dans le cadre des peuples nomades doit etre interpretee dans un sens exclusivement interne, du fait que les nomades partagent avec les minorites sedentaires les territoires et les ressources essentielles a leur subsistance . Cette autodetermination doit etre axee sur un certain nombre de domaines prioritaires : le respect de leur culture ,de leur religion, et des modes d’education de leurs enfants ; une politique efficace de sante, de logement, de l’emploi, de la protection sociale ,de la gestion des terres de paturage,de l’acces a l’eau et aux autres ressources indispensables et de l’environnement.
    L’Etat Malien possede toutes les richesses et les ressources du sol Malien dont benefient toutes les regions du pays et tous les citoyens du Mali

  6. si on avait une armée on n aurait jamais negocié avec des apatrides qui ne representent rien,tant qu a negocier, negocions avec ceux qui detiennet quelque chose notamment le mujao

  7. Le MNLA n’existe pas. C’est une grossière chimère. Même si on a la volonté de négocier on ne peut le faire avec le néant. AQMI et MUJAO ça existe et ça tient nos régions. Il faut privilégier la force, une fois le territoire libéré, déclencher la justice qui pour les crimes contre l’humanité qui pour le terrorisme, qui pour désertion. Tout le reste est utopie.

  8. COEXISTENCE PACIFIQUE DANS L’UNITÉ: POUR LE BIEN-ÊTRE COLLECTIF, LA PAIX ET LA SÉCURITÉ

    Bonjour,

    Il est indispensable que certains Maliens reviennent à la raison pour converger vers une sortie durable de la crise et accepter la coexistence pacifique entre ethnies au Nord Mali.

    Comme vous le savez, je suis Touareg et je ne soutiens pas les atrocités commises par le MNLA et Ansar Dine.

    Je suis contre l’impunité. POUR MOI, LA NON IMPUNITÉ DOIT ÊTRE UNE OBLIGATION.

    CEUX QUI ONT COMMIS DES ACTES ABOMINABLES DOIVENT RÉPONDRE DE LEURS ACTES.

    LA JUSTICE ET LES FORCES DE DÉFENSE ET SÉCURITÉ DOIVENT FAIRE LEUR TRAVAIL.

    Je suis pour la coexistence pacifique entre communautés au Nord Mali.
    Je défends le fait qu’aucune communauté au Nord Mali ne doit prétendre posséder à elle seule le Nord Mali et que toutes les communautés doivent y vivre en harmonie.

    Certains Maliens doivent éviter de faire des amalgames, les Touaregs ne faisant pas partie du MNLA, qui n’acceptent pas le terrorisme et qui vivaient au Nord Mali ou, d’une façon général, au Mali, pourquoi, veulent-ils qu’ils n’y vivent plus parce que certains inconscients (MNLA et Ansar Dine) ont commis des torts et des atrocités ?

    Il est nécessaire de revenir à la raison et de militer tous pour la coexistence pacifique de nos parents n’acceptant pas le terrorisme et le respect mutuel entre eux pour faire du Nord Mali une zone de paix et du Mali un havre de paix durable.

    Prenons-nous la main dans la main, avançons dans ce sens et n’acceptons pas l’impunité car elle crée une spirale d’instabilité et de violence.

    Le dialogue et les négociations sont indispensables pour que tous les Maliens avancent dans ce sens dans l’unité et la cohésion.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Webanassane@yahoo.com

    • je suis parfaitement d’accord avec vous ceux qui souffrent le plus des actions de ces apatrides sont les communauté touareg du Nord, car il y a des touareg au sud aussi!pour ceux qui sont au sud il y a aussi des risques…mais avant cette bêtises orchestré par une centaine d’apatrides, nous avons toujours vécu ainsi et il n’en saurait être autrement. Nous faisons bien la différence, nous avons été tellement été métisse qu’il n’y a plus place au communautarisme au Mali dans les faits…les problème économiques il y en a au nord plus qu’a certaine partie du sud…mais nous avons tous été victimes des années de corruption, du détournement et de gabegie des ressources d’un pays déjà! on ne peut pas prendre cela pour créer une forme de mascarade en disant ces personne sont discriminés parce qu’ils sont tel ethnie, s’il y a eu cela ce sont les touareg qui ont été favorisés à cause de ces interminable rebellions insensés rendant le nord hostile à tout investissement en plus de climat et de l’environnement de cette partie du Pays. les touareg ont eu droit à la discrimination positive en les intégrant à la fonction publique sans concours dans l’armée sans formation etc…mais cela ne peut pas être éternellement comme cela. Le pays doit être juste et équitable envers tous les maliens et savoir faire la part des choses, des gens ne peuvent pas s’imposer à inventant des menteries et dire les touareg sont discriminés et cela à toujours sonné favorisé à mon oreille bien que je l,accepte pour la bonne marche des choses …mais cette fois je ne suis pas d,accord de céder aucun droit à quelque groupe que ce soit ethnique, religieux ou quoi que ce soit. Dans un pays ou l’expression est libre il n y a pas de place pour le fusil comme moyen d’expression, je ne suis pas d’accord non plus pour amnistié qui que ce soit, il faut que justice soit rendu à notre peuple tout entier et particulièrement les touareg qui n’ont rien à voir avec ça et qui sont contraint de fuir, de se faire pris en partie etc. Docteur je ne suis pas Touareg, mais j’ai le même patronyme que vous celui d’être malien et à mon sens c’est ce qui vaut ..tout le reste est chétif et n’a pas de poids juridique ni humain . Nous devons tous nous accorder qu’il n y a pas de place à aucune négociation avec ces groupes, pas d’autodétermination! pas de charia! pas d’impunité nul part au Mali. Voila ce que je pense qui doit prévaloir, on ne peu pas laver le pipi avec le caca sinon ça reste toujours infecté peut-être me comprenez-vous ? je vais vous écrire sur votre courriel pour que vous me voyez.
      Bien à vous Dr

      • Bonjour,
        Merci de votre commentaire.

        VOUS AVEZ RAISON, TOUT EN REFUSANT L’IMPUNITÉ, LE PAYS DOIT ÊTRE JUSTE ET ÉQUITABLE POUR TOUS, POUR CE FAIRE LES CONCERTATIONS ET LE DIALOGUE PEUVENT AIDER A Y PARVENIR AFIN D’ÉVITER UNE GUERRE CIVILE AU MALI.

        Bien cordialement
        Dr ANASSER AG RHISSA
        EXPERT TIC ET GOUVERNANCE

  9. Avant 1960, ce tribunal se penchera d’ abord sur les crimes que vous avez commis à Aguelogue, les viols et autres exactions. Bandes de criminels, narco trafricants, xénophobes, ingrats, méprisables, hautains et utopistes que vous êtes! Nous ne vous céderons aucun centimètre de notre MALIBA! et gards à vous si malheur vous arrive de venir au Sud.

  10. LES MALIENS DOIVENT DÉPASSER LEURS ÉGOS ET PRENDRE DE LA HAUTEUR POUR SE CONCERTER, DÉFINIR LE FUTUR SOUHAITÉ, NÉGOCIER ET S’ENTENDRE LIBREMENT SUR CE QU’ILS VEULENT DEVENIR

    Bonjour,
    Merci pour les nombreux internautes et Maliens qui échangent sur le devenir du Mali.

    Certains pensent que le fédéralisme OU l’indépendance sera imposé aux Maliens par des organisations et des pays étrangers.

    La bonne gouvernance passe par l’unité du commandement ou par la fixation de règles claires entre commandements pouvant être différents, à condition que les parties prenantes s’y conforment.

    Ce dernier cas est semblable à celui qui est nécessaire pour l’élan harmonisé entre les différents contingents qui composeront la force de la CEDEAO/UA/ONU qui sera utilisée pour la restauration de l’intégrité territoriale du Mali.

    Donc, une parfaite harmonisation entre les différentes parties prenantes est nécessaire pour atteindre, sans surprise, un objectif.

    C’est le cas de la négociation qui exige qu’on sache qu’est ce qu’on doit négocier, avec qui et pourquoi en ayant défini au préalable des principes, conditions et des règles à respecter, d’où la proposition que j’ai faite d’un guide et d’une plateforme de concertations nationales, de négociation pour une sortie durable de la crise.

    Les propositions que font les Maliens ont pour but de retrouver leur souveraineté en s’entendant sur une solution pour une sortie durable de la crise.

    Les miennes coïncident avec celles de nombreux Maliens (politiciens et membres de la société civile) et étrangers.

    Chacun a sa façon de voir, ce qui n’empêche pas des points de vue identiques.

    Nous devons apprécier le fait qu’un consensus mondial s’est dégagé, aujourd’hui, sur l’intérêt de la négociation pour éviter les méfaits et les effets collatéraux d’une guerre. Même si on n’évitera pas celle contre le terrorisme.

    Contrairement à ce que disent certains, je ne pense pas que tout soit déjà ficelé par l’ONU ou par certains pays.

    C’EST AUX MALIENS DE DÉFINIR LE FUTUR QU’ILS SOUHAITENT ET DE TRAVAILLER ENSEMBLE EN FIXANT DES PRINCIPES ET DES CONDITIONS A RESPECTER POUR Y PARVENIR.

    Le MNLA et Ansar Dine seront soumis à des principes (non impunité, respect des droits de l’homme, refus du terrorisme, coexistence pacifique) et des conditions (dépôt des armes, indivisibilité du Mali et laïcité) QUI DOIVENT ÊTRE DES PRÉALABLES AVANT TOUTE NÉGOCIATION.

    La condition d’indivisibilité est contraire au concept de fédéralisme OU indépendance. De ce fait, si ailleurs certains veulent les imposer, c’est aux Maliens de s’y opposer.

    C’est aux Maliens de s’entendre pour bâtir un Mali nouveau répondant à leurs souhaits et aux conditions et principes CONSENSUELS.

    C’est pourquoi, les Maliens doivent s’entendre sur un guide et une plate-forme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable de la crise.

    D’où l’intérêt de ma proposition en ligne sous forme de lettre ouverte au Président du Mali, au gouvernement, à la commission nationale d’organisation des concertations nationales et à tous les Maliens, mais aussi au médiateur.

    Souhaitons que tous les Maliens dépassent leurs différences et leurs égos pour s’accorder sur le devenir du Mali en s’appuyant sur un ENGAGEMENT RESPONSABLE constitué par les conditions et principes, vus précédemment, dont l’intégrité, la laïcité, le refus du terrorisme et le refus de l’impunité.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    Email: Webanassane@yahoo.com

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