Mali: à Kidal, autorités et MNLA tentent d’apaiser les tensions

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Regain de tension à Kidal, au Mali, le 19 juillet 2013. REUTERS
Regain de tension à Kidal, au Mali, le 19 juillet 2013.
REUTERS

A Kidal, les affrontements qui ont opposé jeunes touaregs pro-Azawad et membres de la communauté songhaï ont fait un mort et deux blessés selon un dernier bilan. Ce vendredi 19 juillet, le marché de la ville a été pillé et en partie détruit. Le gouverneur et les cadres du MNLA ont appelé au calme et veulent tout faire pour que le scrutin présidentiel du 28 juillet puisse se tenir malgré la situation tendue.

Pour ramener le calme et apaiser la situation, tous les décideurs de Kidal ont multiplié les entretiens. À la sortie d’une réunion avec les cadres de Serval et de la Minusma, le gouverneur de Kidal, le colonel Adama Kamissoko, a interpellé toutes les communautés, les enjoignant à se respecter mutuellement. « C’est la seule porte de sortie pour nous. Il faudra dialoguer, il faudra aller à l’apaisement. Il faut que nous puissions préparer sérieusement ces élections », affirme-t-il.

 

 

Au sein du MNLA, les responsables font remarquer que leurs combattants ont respecté leur cantonnement alors que la situation en ville était critique. Politiquement, le mouvement azawadien sait aussi que les futures négociations de paix ne se tiendront qu’avec le futur président élu.

 

 

Pour le vice-président du MNLA, Mahamadou Djeri Maïga, les événements dramatiques des dernières heures n’engagent en rien la tenue du premier tour. « Le MNLA est resté calme. Aucun de nos combattants n’a vraiment manifesté dans la ville de Kidal. On leur a dit qu’on a signé un accord et que pour rien au monde, on ne doit faire quelque chose qui va gâcher cet accord », rappelle-t-il

 

 

À huit jours du vote, alors que la moindre étincelle peut embraser la situation, les autorités locales, comme le MNLA, semblent s’engager pour que la sécurité soit assurée. Une annulation de l’élection à Kidal serait une catastrophe pour la crédibilité du scrutin et remettrait en cause tout le processus de paix.

 

Par RFI

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10 COMMENTAIRES

  1. NOS POLITIQUES SONT ENCORE RESPONSABLE DE CE QUI SE PASSENT A KIDAL PAR LEUR FAIBLESSE.
    IL FAUT JUSTE AUGMENTER LE NOMBRE DE MILITAIRE MALIENPOUR QUE CES BANDITS SE METTENT HORS D’ETAT DE NUIR.
    CEUX QUI SONT MORTS OU BLESSES??? NOS AUTORITES PENSENT A CEUX CI.
    IL EST TEMPS D’ETRE FERME ET DE PRENDRE TOUTES LESZ MESURES EN RENFORCANT LE CONTIGENT AMLIEN ACR LE SERVAL ET LES MINUSMA NE VONT PAS FAIRE LE BOULOT A LA PLACE CAR CE NE SONT PAS LEURS NATIONAUX QUI SONT TUES.

  2. je ne comprend pas du tout les violences au sein de Kidal en présence de serval et de MINUSMA ainsi que le nombre insignifiant de l’armée malienne.J’attends impatiemment la réaction de la communauté internationale à propos de ces violences. Si c’était l’armée malienne on allait entendre beaucoup de choses mais comme c’est MNLA on dit rien et on cautionne, cela veut dire que quelque part ça cloche. Je suis d’accord avec Mamary pour ses patrouilles même si serval et minusma n’ont pas apprécié la patrouille je trouve cette patrouille normale car Kidal fait parti du Mali. 🙄 😆

  3. Dommage pour notre chère patrie car on mérite mieux.Tant que nous ne changerons pas la situation va rester telle.Il faut qu’nensemble qu’on accepte de changer positivement pas seulement les gouvernants mais aussi la population.
    Le malien est devenu malhonnete dans tous les sens du terme,la corruption c’est depuis la maternelle jusqu’à l’université c’est pour ça qu’on des dirigeants malhonnetes.
    Le président est toujours à l’image du pays. Au mali même le petit mécano du quartier est malhonnête,l’enseignant,le boutiquier,le boucher,le menusier,la monitrice du jardin ,les médecins sont tous des mercenaires,etc.
    La chine doit être un exmple pour les pays du sud.

  4. je ne comprend pas du tout les violences au sein de Kidal en présence de serval et de MINUSMA ainsi le nombre insignifiant de l’armée malienne.J’attends la réaction de la communauté internationale à propos de ces violences. Si c’était l’armée malienne on allait attendre beaucoup de choses mais comme c’est MNLA on dit rien et on cautionne, cela veut dire que quelque part ça cloche. Je suis d’accord avec Mamary pour ses patrouilles même serval et minusma n’ont pas apprecié la patrouille je trouve cette patrouille normale car Kidal fait parti du Mali. 🙄

  5. ➡ Le MNLA a raison de jouer à cette politique de troubles car il a vu la faiblesse ou l’irresponsabilité du Gouvernement á assurer la securité dans la ville de Kidal et alentours ,je comprend mal qu’après l’accord de Ouaga que le Mali deside d’envoyer 150 soldats,c’est une honte,et voila à la place des militaires,les pauvres habitants payent le coût,cela est il normal ?

  6. mon frère,en 1963 MODIBO KEITA a matté la première rébellion; en 1990 MOUSSA TRAORE a fait de même; il a fallu les traitres et corrompus de ALPHA OUMAR KONARE et AMADOU TOUMANI TOURE pour en arriver la ou on est. Mais vous ne perdez rien à attendre, sitot élu dès le premier tour , le patriote,le mande mansa,le kankeletigui IBK ira achevé le travail commencé par MODIBO et MOUSSA.Et les bandes de paresseux ,de violeurs,de trafiquants,de terroristes,de preneurs d’otages et faux djihadistes que vous êtes, vous serez tous anéantis. VIVE LE MALI

  7. Injustice et insécurité les options choisies par la transition politique au Mali

    Au Mali actuellement les assassins, les hors-la-loi et autres criminels sont plus respectés que les citoyens ordinaires qui accomplissent normalement leur devoir civique.

    Les policiers qui lors de leur désarmement ont fait usage de leurs armes avec mort d’homme en exercice de sa fonction sont relâchés comme si rien était sans que justice soit faite.

    Les criminels du Mnla sous mandats d’arrêts internationaux bénéficient d’une reconnaissance internationale à Ouaga, au moyen d’accord taillé sur mesure pour les garantir impunité, non cantonnement et non désarmement pour qu’ils s’adonnent perpétuellement à des crimes impunis dans Kidal et environs.

    Voilà deux exemples de la gouvernance du “pardon” mal placé de cette transition politique inutile et dangereuse pour le Mali au détriment de la sécurité et de la justice dans le pays.

    Tout se passe comme si la vie du citoyen malien lambda n’a aucune importance aux yeux des autorités transitoires de ce pays.

    En aucun moment depuis avril 2012, début de cette transition politique, la justice n’a été une préoccupation majeure ni de Dioncounda, ni de Cheick Modibo Diarra ni de Diango Sissoko.

    Les leaders transitoires ont toujours voulu calmer les criminels en les caressant dans le sens du poil (amnistie et salaires mirobolants pour les putschistes, accord avec les bandits armés…)

    Or au stade où l’insécurité et la criminalité sont banalisées au Mali, sans justice sévère, il n’y aurait point de sortie de crise au Mali.

    La présence militaire étrangère au nord du Mali s’il a permis de réduire la menace islamiste contribue elle aussi à la somalisation du nord Mali en créant les germes d’une insécurité permanente par une aimable négligence des faits et gestes des groupes criminels au vu et au su de tout le monde.

    “Nous voulons la paix” voilà le refrain saugrenu de nos autorités politiques qui réapparaît à chaque fois que l’on demande à la loi de sévir contre les crimes de toute sorte.

    Alors que tout le monde sait que sans application stricte de la loi, aucun criminel de ce pays ne renoncera à ses crimes crapuleux, odieux et abominables.

    Cela est vrai au nord comme au sud du pays.

    L’accord préliminaire de Ouaga a été une prime indécente à l’impunité et à l’insécurité au nord de notre pays et j’ai eu l’occasion de le réaffirmer haut et fort à maintes reprises, car il sursoit de fait aux procédures judiciaires contre des criminels de guerre et des criminels contre l’humanité et travestit du coup les résolutions de l’Onu sur le Mali.

    Mais on a voulu tromper le peuple malien pour lui faire croire que c’est une recette miracle pour faire des élections “sans problème” dans la région de Kidal.

    Alors j’aimerai savoir comment des bandits armés non cantonnés (comme on a essayé de nous faire croire) et non désarmés et de surcroît sans dignité et sans parole, vont laisser tranquillement les citoyens du nord du Mali voter librement?

    La multiplication des violences meurtrières avant les élections n’est que l’avant goût de la grande chienlit préparée pour cette région nord du Mali.

    Il nous faut un pouvoir fort qui n’a pas peur d’appliquer nos lois en toute circonstance et qui n’a pas une vision simpliste de la paix en le confondant avec l’impunité.

    C’est pourquoi il faut aller aux élections le 28 juillet 2013 quelles que soient les insuffisance dans la préparation du scrutin car les autorités actuelles n’ont ni la capacités de faire mieux ni la compétence de stabiliser ce pays même si on les apportait tout l’or du monde.

    Il un fait indéniable et nous devrons avoir le courage de le voir en face.
    Donc il faut un autre pouvoir, fort et républicain pour le Mali, issu des urnes pour avoir d’autres partenaires internationaux que ceux qui actuellement contribuent à rendre aujourd’hui Kidal incontrôlable avec la complicité active de nos propres autorités transitoires.

    Nous pouvons le faire si nous nous prenons en main, en plaçant la justice et l’application stricte de la loi au coeur de la république, mais nous n’y arriverons jamais si nous abdiquons comme Tiebilé Dramé, le marchand d’illusions de Ouaga, qui visiblement n’a d’autre souci que de nous maintenir dans un régime politique transitoire inutile et dangereux pour la stabilité et la sécurité du Mali.

  8. Il semble que le MNLA a une branche civile non cantonnée mais armée et prête à semer la zizanie. Donc de grâce leurs déclarations ne sont pas fiables.
    Ils ne font rien en apparence mais en douce ils poussent les gens à manifester leur hostilité. C’est archi classique comme comportement.
    Si le colonel Kamissoko joue au naïf c’est cuit.

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