Mali: 23 prisonniers libérés dans le cadre de l’accord Bamako-groupes armés

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Cérémonie de remise des prisonniers MNLA à la Minusma par les autorités maliennes
Cérémonie de remise des prisonniers MNLA à la Minusma par les autorités maliennes

BAMAKO – Vingt-trois prisonniers, arrêtés sur le théâtre des opérations militaires dans le nord du Mali, ont été libérés mercredi à Bamako, selon le ministre malien de la Justice, dans le cadre d’un accord entre le gouvernement et les groupes armés signé en juin à Ouagadougou.

 


En application des accords de Ouagadougou, nous avons signé la décision de mise en liberté de 23 personnes, a déclaré le ministre malien de la Justice, Mohamed Ali Bathily, lors de la cérémonie officielle de leur remise en libération.

 

L’accord de Ouagadougou a été signé le 18 juin par le gouvernement malien de transition et trois groupes armés ayant leurs bases dans le nord du Mali: le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, touareg), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA, touareg) et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA, arabe).

 

Il a permis l’organisation de l’élection présidentielle de juillet-août sur l’ensemble du territoire, y compris à Kidal (extrême nord-est), chef-lieu de la région du même nom qui était auparavant contrôlée depuis février par les rebelles touareg et arabe. Ces derniers demeurent présents dans la région, où l’administration et l’armée maliennes sont aussi retournées.
La cérémonie de libération des 23 prisonniers s’est déroulée en présence du ministre de la Réconciliation nationale et du Développement des régions du Nord, Cheick Oumar Diarrah, de délégués de la société civile de Kidal (extrême nord-est), de représentants de la communauté internationale, dont le chef de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) Bert Koenders, ainsi que de la presse.

 

Sur les 23 prisonniers, 21 appartiennent à des communautés à la peau claire, essentiellement arabe et touareg, a constaté un journaliste de l’AFP. Vingt-et-un d’entre eux avaient été inculpés, deux autres étaient détenus en attendant d’être présentés à un juge, a-t-on expliqué.

 

Mais aucune information n’avait pu être immédiatement obtenue sur les dates et lieux de leur arrestation, ni sur les motifs précis de leur détention.

 

Interrogé sur ce qui avait valu aux 23 personnes d’être détenues, le ministre Bathily a répondu qu’elles se sont trouvées à un moment donné sur le théâtre des opérations lors de l’intervention militaire franco-africaine en cours depuis janvier dans le nord du Mali. Il a cependant précisé: Il ne m’appartient pas de les qualifier, ce n’est pas mon rôle.

 

Dans un communiqué, la Minusma a précisé que les 21 ex-détenus incluaient des personnes figurant sur une liste fournie par le MNLA et le HCUA.

 

Ils ont été libérés par le gouvernement malien en application de l’article 18 de l’accord de Ouagadougou et dans le cadre des mesures de confiance, selon la Minusma.

 

Cet article stipule que les parties signataires s’engagent notamment à libérer les personnes détenues du fait du conflit armé dès l’entrée en vigueur du cessez-le-feu et à prendre les mesures de confiance appropriées pour faciliter la mise en oeuvre de l’accord.

 

Tout le monde sait que les mesures prises aujourd’hui par le gouvernement participent à la réconciliation nationale. Nous sommes tous dans un même pays, tout ce qui peut retarder la paix est une perte pour le Mali, a déclaré lors de la cérémonie Mohamed Ag Intalla, s’exprimant au nom de la société civile de Kidal.

 

Bert Koenders a invité les signataires de l’accord de Ouagadougou à reprendre les discussions, c’est très important à ce stade.

 

Le 26 septembre, le MNLA, le HCUA et le MAA avaient annoncé conjointement la suspension de leur participation aux structures de mise en oeuvre de l’accord de Ouagadougou, en accusant les autorités maliennes de ne pas respecter leurs engagements.

 

La même semaine, le MNLA avait relâché 30 prisonniers qu’il détenait à Kidal, et une semaine auparavant, le gouvernement malien avait libéré 12 détenus impliqués dans le conflit du Nord, selon la Minusma.

 


(©AFP / 02 octobre 2013 21h04) 

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10 COMMENTAIRES

  1. le mali est devenu un etat sans loi …ceux qui font du du mal a la nation tuer egorger humilier les pauvres citoyens du nord sont liberes et les voleurs de poulet son entrain de croupir en prison…

  2. ibk est arrive…. vive le roi. un discours de bla bla….. une fermeté ou quelque chose de ce genre contre les porte malheur de kati, un bémol pur les criminels de kidal…. ibk tu as decu déjà les maliens….

    I te Malo….. Gnama te godola fin Koro.

  3. Nous peuple senoufo sommes Malien , Burkina bè , Ivoirien
    Dans notre région au Mali ; nous sommes dépouiller depuis toujours de nos cultures vivrière pour aller nourrir des fainéants qui assis toute la journée entrain de boire du thé
    Nous n’avons rien en retour , ni électricité , ni télévision , ni reconnaissance
    Nous voyons nos frères frontaliers de la côte d ivoire éclairés , regardant leur télévision donc reconnu par leur pays
    Debout donc fiers peuples sénoufo : il nous faut prendre des armes pour créer notre État
    Cet État s appellera la république Sénoufo fasso
    Comme il faut prendre des armes pour se faire reconnaître nous n’ allons pas laisser passer l’occasion; surtout qu’il n y a que des avantages après
    Tous ces ministres viendrons pleurnicher pour nous restions
    Mais il faudrait toujours faire monter nos exigences
    Nous serons gratifiés
    Nous aurons plein d’argent
    Si nous voulons nous nous assoirons toute la journée autour du thé
    Voici ce qu il faut faire dans ce pays

    • tu peu pa et dailleur tu ne nourir personne c es plutot ls ivoirien qui vou nourisse et si tu fai rebelion c es ces feneants q boise du the qui vont ramener vos fesse a bko

  4. Mali pays des grands contrastes d’1 poids 2 mesures. Le dernier des derniers pays. Ne parler surtout plus de justice.
    Je préfère un régime militaire même de dictature que cette farce à la malienne.

  5. IBK, l’éléphant annoncé est arrivé avec un pied cassé!

    Misère, quelle déception!

  6. Nous regrettons déjà d’avoir voté pour toi IBK! Mais on avait pas le choix,entre deux grands voleurs,il fallait choisir le moins grand voleur!
    MALI,pays ***!! (la population innocente,vous m’excusez)…
    Raison pour laquelle tout ce qui mène le pays en avant n’est pas pour le moment un sacrifice pour moi,je me contente de mes fausses vignettes moto,de ma magouille à l’ONT etc…etc…
    La Magouille est dans le sang Malien (sauf cas exceptionnel) et la *** est dans celui de nos dirigeants!!!
    Honte à vous,mon pays tournera en rond mais n’ira jamais de l’avant !!!
    Kiakiakia qui est très très déçu…

  7. Le Mali n’est qu un pays de ***. Depuis des annees, les dissidents touaregs sont les seuls a vivre dans l’impunite. Ils tuent, violent, volent, violentent les gens et apres se refugent derriere des faux accords suicidaires pour se faire liberer. Ils le feront meme demain, car ce pays la ne vaut rien. Rien n’est serieux.

    Toujours la meme methode de correction pour resoudre les problemes. Jamais la justice n’est faite dans ce pays. A telle enseigne que je supporte les soldats a deserter les fronts car personne ne doit mourir pour ce pays.

    Les frustrations continueront sous peu de temps. Les kayesiens doivent aussi prendre des armes pour se faire entendre car ils abusent de leur souplesse pour detruire leurs terres. Allez a Kayes et regarder s’ils profitent de leurs ressources naturelles.

    Tout le mode doit prendre les armes pour se faire entendre surtout dans un pays aussi faible et *** comme le Mali

  8. IBK l’homme avec les beaux discours et aucune fermete. Quelle insulte! Un voleur de moutons est arrete, juge et condamne alors qu’un tueur est libere.

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