Mali: deux villes aux mains de rebelles selon l’ONU, une seule selon Bamako

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Un combattant des séparatistes du MNLA monte la garde devant l'assemblée locale à Kidal, le 23 juin 2013. REUTERS
Un combattant des séparatistes du MNLA monte la garde devant l’assemblée locale à Kidal, le 23 juin 2013.
REUTERS (photo archives)

New York – Un porte-parole de l’ONU a affirmé jeudi que des rebelles avaient pris le contrôle des villes de Kidal et Ménaka (nord du Mali), ce à quoi le ministre malien de la Défense a répondu que l’armée conservait ses positions intactes dans la région, sauf à Kidal.

 

Après de violents combats mercredi à Kidal ayant tourné en défaveur de l’armée malienne et poussé le gouvernement à demander un cessez-le feu, les villes de Kidal et Ménaka (…) sont maintenant sous le contrôle du MNLA, le Mouvement national de libération de l’Azawad, a affirmé lors d’un point de presse à New York Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU.

Le MNLA, rébellion touareg, est un des groupes armés engagés sur le terrain contre l’armée malienne dans le Nord. Kidal est son fief.

Selon M. Dujarric, des mouvements du MNLA ont également été rapportés à Anefis et Aguelhoc entre autres localités de la région.

Mais jeudi soir le ministre malien de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, a réfuté ce qui se dit concernant les positions de l’armée malienne dans le Nord, dans une déclaration à la télévision publique malienne ORTM.

Il a réitéré des assurances fournies plus tôt jeudi, selon lesquelles les forces gouvernementales conservaient leurs positions partout sauf à Kidal, même si elles étaient à Ménaka sous pression de groupes armés.

A Ménaka, c’est vrai, nous sommes sous pression (…) mais, contrairement à ce qui se dit, nos positions sont intactes. Et nos forces partenaires Serval (force française) et la Minusma (mission de l’ONU au Mali) ont pris des dispositions pour nous appuyer en cas de besoin, a assuré M. Maïga.

Nous nous sommes retirés de Kidal, mais sur l’ensemble du théâtre, nos positions restent intactes, a-t-il insisté.

Il a évoqué une faiblesse des effectifs des forces de défense et de sécurité dans la ville de Kidal au moment des affrontements de mercredi, qui avaient été précédés d’autres combats meurtriers quatre jours plus tôt, le 17 mai.

A Kidal, avant le 17 mai, nous n’avions – toutes forces confondues – qu’environ 250 hommes, c’est-à-dire militaires, policiers, gardes et gendarmes confondus, a-t-il précisé.

Mercredi, un responsable du MNLA avait affirmé qu’une coalition de trois groupes armés avait combattu les forces maliennes à Kidal, tombée sous leur contrôle.

Il avait ajouté que ces groupes avaient ensuite pris, sans combats, d’autres villes du Nord abandonnées par les soldats maliens, citant Anderamboukane, Ménaka, Aguelhoc, Tessalit, Anefis.

A New York, le porte-parole de l’ONU a par ailleurs précisé que la Minusma continuait de collaborer avec le gouvernement et les groupes armés pour obtenir la fin des hostilités, protéger les civils et relancer le processus politique.

Environ 3.400 habitants de Kidal ont fui vers les zones rurales, l’Algérie et Gao depuis le début des combats le 17 mai, a-t-il précisé. De l’aide humanitaire a été envoyée à Gao, Kidal restant inaccessible aux travailleurs humanitaires, selon lui.

(©AFP / 23 mai 2014 00h57)

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2 COMMENTAIRES

  1. excusez moi très chers facebookers pour les fautes .C est juste l émotion et ce n est qu après avoir publie que j ai vu la faute.j espère que vous serez compréhensifs.

  2. je suis malien se sang et fier de l être malgré ce qui c est passe le mercredi a kidal.En toute sincérité je me sens très mal car j aime mon pays.je remercie nos soldats pour leur courage .Reculer n est pas mauvais c est bien s apprêter pour mieux sauter.Je vous en prie au cas s il y aurai de nouvelles affrontements soyez certains que vous êtes prêts .
    Ces gens sont des terroristes faits et seul la force pourrait leur faire changer d objectif.Vive l armée
    malienne.

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