‘’Boko-Haram’’ est un mouvement terroriste venu du Nigeria et qui multiplie les incursions au Cameroun voisin. Les violences perpétrées dans le nord nigérian ont également des conséquences sur le Niger et sur le Tchad aussi. Car, les habitants du Nigéria fuient par milliers. Les chefs d’Etat cités plus haut, ont annoncé la mise en action très bientôt d’une force régionale dédiée à la lutte contre le mouvement Boko-Haram.
Avec ses 30 millions d’habitants, le bassin du lac Tchad est aujourd’hui sérieusement menacé par la terreur du mouvement terroriste Boko-Haram. Dans le lit du lac Tchad, force est de reconnaître que, Boko-Haram est bien implanté chez lui même. Mais, pour le président du Tchad, Idriss Deby Iteno, rien ne sera plus comme avant. « Nous avons pris conscience de la gravité de la situation, Boko-Haram nous agace dans la sous-région, mais rien ne sera plus comme avant. Nous allons mutualiser l’ensemble de nos forces pour faire face à cette méticuleuse force terroriste. Boko-Haram ne pourrait plus nous faire peur comme avant, je pense que nous serons en mesure de faire face à cette situation là. Les dégâts causés par Boko- Haram sont extrêmement importants et incalculables », a laissé entendre le président tchadien, Idriss Deby Iteno, lors du sommet tenu à Niamey sur la menace.
Le sommet qui s’est élargi au Benin, a demandé au président Yahi Boni d’accepter de pré-positionner un bataillon à ses frontières avec le Nigéria contre le Boko-Haram. Selon le président du Bénin, Yahi Boni, la participation du Bénin est une question de vie ou de mort contre ce phénomène odieux. « Nous sommes arrivés à cette conclusion que Boko-Haram est un fléau qui guette l’humanité. Ce sont des spécialistes d’une guerre asymétrique. Le Bénin n’est pas totalement à l’abri. Nous allons répondre à l’appel de la conférence dans le cadre de cette lutte contre ce phénomène odieux », conclura le président Yahi Boni.
A.Touré