Lutte contre le terrorisme dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest : Plutôt l’acte que la parole !

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L’histoire commence à donner raison à l’initiative du G5 sahel, celle de fédérer les efforts pour une lutte globale contre le vent du terrorisme. En témoigne l’organisation dans notre  pays de la conférence régionale sur la situation sécuritaire dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest. Aucun pays, seul ne peut faire face aux menaces et attaques terroristes. Mais ensemble et de façon transparente, il y a de grands atouts pour relever les défis sécuritaires. Sans sécurité, il n’y a pas paix. De même, sans paix il ne saurait y avoir de développement durable. Il s’agissait pour les participants à cette conférence  de procéder à une évaluation globale de la situation sécuritaire dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest dans le but de déterminer les voies et moyens d’intervention les plus aptes à assurer une neutralisation optimale des organisations criminelles dans l’espace sahélo-saharien et leur expansion en Afrique de l’Ouest, afin de préserver l’intégrité territoriale et la paix dans les pays concernés, gage de développement économique et social au profit des populations. Cette réunion  s’est voulue  une opportunité supplémentaire pour renforcer la concertation entre parties prenantes, pour affiner les approches et tendre vers des solutions intégrées, voire des plateformes et de mise en cohérence de diverses initiatives et expériences en matière de lutte contre les défis sécuritaires dans l’espace sahélo-sahélien.

Le Président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, en sa qualité  de Président en exercice du G5 Sahel,  a indiqué  que la communauté internationale doit assurer un soutien prévisible et durable à l’opérationnalisation effective et au déploiement de la force conjointe du G5 Sahel. Il a ensuite insisté sur la matérialisation formelle, dans les meilleurs délais, des engagements de soutien annoncés par les partenaires en faveur de ladite force conjointe. Présent à cette réunion,  le chef de l’Etat du Togo, Faure Gnassingbé, et  Président en exercice de la CEDEAO,  a invité les Etats à parler moins et à agir plus  pour  lutter efficacement  contre ce mal qui freine le développement de l’humanité.

Jean Goïta

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