Lutte contre le terrorisme : L’UE et le G5 SAHEL peaufinent leur collaboration

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Le chef de la diplomatie malienne a souligné la nécessité d’accélérer la cadence dans la mise en place de la force conjointe car la situation sécuritaire ne cesse de se détériorer dans la zone sahélienne

Le Mali assure la présidence du G5 Sahel depuis février dernier. C’est dans ce cadre que les experts de l’Union européenne et du G5 Sahel sont en conclave à Bamako depuis le 3 mai dans le cadre de la tenue de la 4è réunion conjointe. Lors d’une conférence de presse tenue en marge de cette rencontre, plusieurs sujets ont été évoqués, notamment le niveau de collaboration entre l’UE et le G5 Sahel, la mise en place de la force conjointe pour lutter contre le terrorisme et la criminalité ainsi que la préparation de la réunion des ministres des Affaires étrangères prévue pour le 6 juin prochain à Bamako et à laquelle participera la haute représentante de l’Union européenne  pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Mme Frederica Mogherini. Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, non moins président du conseil des ministres du G5 Sahel a, au cours de la conférence de presse, rappelé l’excellence des relations entre l’UE et le G5 Sahel, deux entités liées, selon lui, par une communauté de destin du fait de l’intérêt que représente le Sahel pour l’ensemble de la communauté internationale. « Ces intérêts ne peuvent être mis en avant qu’à condition de relever les défis de stabilisation de la zone », a-t-il indiqué. Il a salué l’engagement de l’UE qui dispose de sa propre stratégie sur les questions de paix et de sécurité. Ladite stratégie, a expliqué le ministre Diop, s’est matérialisée par l’élaboration d’une feuille de route multidimensionnelle qui prend en compte les questions de sécurité et de développement. Il a jugé opportune cette programmation car, a-t-il estimé, les fragilités sécuritaires dans la région du Sahel tirent leur origine de la mauvaise gouvernance sans oublier les questions environnementales. Par ailleurs, le chef de la diplomatie malienne a souligné que la présente réunion a constaté et évalué positivement les avancées dans la mise en œuvre de la feuille de route multidimensionnelle. Il a ajouté que la rencontre a aussi abordé la question de la mise en place de la force conjointe décidée par la conférence des chefs d’Etat et du gouvernement du G5 Sahel. A ce niveau, le ministre Diop, tout en saluant la mobilisation des pays membres, trouve qu’il convient d’accélérer la cadence comme l’exigent les derniers développements de la situation sécuritaire dans la zone. Il s’est réjoui de l’adhésion du Conseil de paix et sécurité de l’Union africaine à cette initiative et s’est dit rassuré quant à l’aboutissement des discussions ouvertes à ce sujet au niveau de l’ONU. De son coté, le représentant spécial de l’UE au Sahel, Angel Losada, a salué la promptitude avec laquelle les chefs d’état-major, les ministres de la Défense, en collaboration avec le secrétariat permanent et les autres experts du G5 Sahel, ont mis en place le concept d’opération pour cette force que l’UE appuie sur le plan politique et logistique. Il a également salué l’implication de la jeunesse du Sahel sur les questions de sécurité et de développement.

Le secrétaire permanent du G5 Sahel, Elhadj Mohamed NAJIM, s’est, lui, félicité de la maturité de la coopération  entre le G5 Sahel et l’UE. Selon lui, cette réunion, au-delà des questions de sécurité, a permis d’évoquer la matérialisation du programme d’investissement prioritaire pour lequel une table ronde sera organisée à Bruxelles avant la fin de l’année. La rencontre prend fin aujourd’hui.

Lougaye ALMOULOUD

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1 commentaire

  1. C’est justement la France et l’Union européenne qui sont le problème.
    Pourquoi elles ne fournissent pas du matériel militaire et des avions aux G5 pour lutter contre les soient terroristes ?.
    Pourquoi elles sont en permance dans les réunions pour nous espionner et non pour nous soutenir.
    Ce sont elles qui ont imposé l’embargo sur les armes.
    Le mieux est de solliciter l’aide de la Russie qui lutte réellement contre le terrorisme.

    Tant que les forces étrangères restent au Mali il y aura toujours les soient terroristes au sahel parce qu’en réalité ce sont elles qui les contrôlent.
    Pourquoi le Mali n’a pas d’avions de guerre et du matériel militaire si réellement la France veut aider le Mali?.
    Pourquoi la munisma n’effectue pas des patrouilles le long des frontières maliennes?
    L’argent qu’elles donne pour l’accord d’Alger devrait acheter du matériel et recruter des milliers de jeunes dans l’armée.

    Elles ne font pas parce qu’elles veulent continuer à occuper le sahel pour se servir en matières premières.

    Ibk doit aller chercher des avions et des armes en Russie si réellement il veut lutter contre le terrorisme.

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