Le gouvernement du Mali à travers le ministère des Affaires religieuses et du Culte en partenariat avec le bureau des Nations Unies de lutte contre le terrorisme a organisé du 29 au 31 janvier 2018, l’atelier de mise en œuvre de la politique nationale de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent, le terrorisme et son plan d’action. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Premier ministre Soumeylou Boubeye Maiga, chef du gouvernement.
Avec le thème « Maliens, tous unis contre l’extrémisme violent et le terrorisme », l’atelier a regroupé outre le Premier ministre, presque tous les membres du gouvernement avec la coordination du ministère des Affaires religieuses et du Culte, les ambassadeurs des pays partenaires avec le Mali, la représentante spéciale au chef adjoint du secrétaire général des Nations Unies entre autres ont pris part à l’ouverture des travaux de la mise en œuvre de la politique nationale de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme ainsi que son plan d’action.
Selon le Premier ministre Soumeylou Boubeye Maiga qui, avant tout, a fait observer une minute de silence aux victimes des attaques de la semaine dernière. Il a expliqué que, cette politique nationale de la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme, est assortie de l’action gouvernementale 2018-2020 dont le financement sera assuré par l’Etat malien, les Nations Unies et les partenaires techniques et financiers. Pour lui, l’élaboration de cette stratégie, initiée en 2014 par le gouvernement du Mali, s’est faite selon une approche participative et inclusive. « Comme nous l’avons toujours fait, le Mali va garder une lutte tenace contre les terroristes afin de gagner cette bataille et restaurer la paix et la stabilité à travers tout le pays. Je suis sûr que nous gagnerons cette bataille car le Mali n’est pas seul dans la lutte », a dit le chef du gouvernement malien.
Toujours selon le Premier ministre, le terrorisme est un phénomène très dangereux dont sa lutte ne peut être associée à aucune religion ou ethnie. « Ce phénomène est une menace mondiale qui affecte toutes les régions du globe, voilà pourquoi il est nécessaire que l’action militaire soit poursuivie et soutenue par des actions de développement social » a-t-il expliqué. Toutefois, M.r Maiga se dit persuadé que les résultats de cet atelier de trois jours seront sans doute à la hauteur des attentes.
Pour Mme MBaraga Gasarabwe représentante spéciale au chef adjoint du secrétaire général des Nations Unies, les Nations Unies restent déterminées à relever le défi de l’antiterrorisme et de l’extrémisme violent. « Dans son allocution devant l’assemblée générale à l’ouverture de sa 72e session en septembre 2017, le Secrétaire général a annoncé son intention de convoquer à la fin du mois de juin 2018 le tout premier Sommet des chefs des organismes antiterroristes des États membres, qui offrira une occasion de concertation entre le décideurs et praticiens sur le renforcement de la coopération internationale contre le terrorisme et pour forcer une nouvelle stratégie antiterrorisme internationale » a-t-elle indiqué.
A.K