Faire le point sur la situation sécuritaire des pays tout en formulant un plan d’action afin de permettre aux femmes de relever les défis liés à la paix, à la sécurité, à la lutte contre la radicalisation, l’extrémisme violent et le terrorisme dans les pays de l’espace ; amener les femmes à être des acteurs incontournables de lutte contre l’insécurité dans la bande sahélienne sont, entre autres, les objectifs de cette rencontre des femmes du G5 Sahel. La rencontre qui a ouvert ses portes, le mardi 21 Février 2017 à l’hôtel Salam de Bamako sous la houlette du Premier ministre du Mali Modibo Keita et en présence d’une belle brochette de femmes venues des pays du G5 Sahel.
La Directrice Régionale d’ONU Femmes Mme Diana Ofwona, dans son discours, a signalé que la paix ne sera jamais une réalité sans l’implication des femmes qui subissent avec les enfants les plus lourds tributs lors des conflits armés.
Cette rencontre permettra aux femmes de l’espace G5 Sahel d’exprimées leurs inquiétudes et leurs préoccupations tout en émettant des solutions afin de oppresser le phénomène qui malheureusement a fait déjà beaucoup de victimes.
Mme Diana Ofwona a invité les femmes à plus d’engagement et de pugnacité pour venir à bout des maux qui sont en train de miner l’espace saharienne avec son lot de conséquences fâcheuses surtout sur les femmes et leurs enfants. L’ambassadeur du japon au Mali Daisuke Kuroki, dont le pays est le principal bailleur de la rencontre avec la Suède, a affirmé que la lutte contre le terrorisme, le radicalisme et l’extrémisme violent est un combat de longue haleine dans lequel les femmes peuvent jouer un grand rôle dans le but d’endiguer la menace. Il a fait savoir que l’accompagnement de son pays ne fera pas défaut afin de permettre aux femmes de la bande sahélienne de gagner le combat. Le premier ministre du Mali Modibo Keita a noté que ce rendez-vous est une occasion pour la Plateforme des Femmes du G5-Sahel de porter le plaidoyer pour la Paix et la Sécurité dans bande sahélienne pour des mesures proactives, concertées et collectives de la part des gouvernements. En effet, ce Forum de la Plateforme des Femmes du G5-Sahel a pour objectif de faire le point sur la situation par pays tout en formulant un plan d’action afin de permettre aux femmes de relever les défis liés à la paix, à la sécurité, à la lutte contre la radicalisation, l’extrémisme violent et le terrorisme. Il a fait ressortir l’éminent rôle des femmes dans la lutte contre les maux qui seront diagnostiqués durant les deux jours de la rencontre tout en conviant les participantes à s’activer pour la stabilité dans les pays de la bande saharienne synonyme, selon lui, de progrès. Signalons que les participants sont venus de tous les pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad). A l’issu de la rencontre, elles élaboreront une déclaration dénommée ‘’Déclaration de Bamako’’ que les participantes devront porter à la connaissance des pays du G5 Sahel afin de mener une lutte engagée contre le phénomène. Rappelons que ce grand événement est co-organisé par le Bureau régional d’ONU Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre et le Bureau du G5 Sahel à Bamako avec l’appui financier du gouvernement japonais.
Moussa Samba Diallo
Le G5 Sahel est la 5e colonne du colonialisme français de retour
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