C’était en présence du ministre de l’équipement, des transports et du désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré en compagnie de son homologue de la santé et de l’hygiène publique. Il y avait également le président du conseil d’administration de l’ANASER, des chefs religieux et coutumiers et des acteurs de la circulation routière.
En effet, les constats indiquent que les accidents de la circulation touchent chaque année dans le monde plus d’un million de personnes et font des dizaines de blessés. Au Mali, les statistiques sont préoccupantes.
En 2013, il a été recensé à travers le pays un total de 6.059 accidents dont 4.958 ayant impliqué les utilisateurs des engins à deux roues. Ces accidents ont fait plus de 8.815 victimes dont 529 tués. Cela interpelle tout le monde, Ministère de la santé, collectivités territoriales, la sécurité, la justice, la communication, la société civile. Tous ont l’obligation de mener des actions communes et appropriées pour réduire les accidents routiers. Les causes de ces accidents sont dues à trois facteurs. Ainsi, plus de 85% de ces accidents sont des faits humains, 8% sont dus à l’état de la route et son environnement et 7% concerne l’état des véhicules.
Dans intervention, le ministre de l’équipement, des transports et du désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré a souligné que ces fora constituent de réelles opportunités pour faire en sorte que le combat contre l’insécurité routière puisse être une réalité. A le croire, combattre l’insécurité routière, nous le pouvons, mais cela passe nécessairement par un changement de comportement et une amélioration des infrastructures routières. Cette nouvelle démarche vise à être plus proche des populations pour une meilleure information et sensibilisation.
A travers ces fora, il s’agit de s’enquérir des préoccupations réelles des populations pour trouver des solutions idoines en matière de sécurité routière afin d’identifier ensembles des actions prioritaires de lutte contre l’insécurité routière.
Adama DAO