Lutte contre l’extrémisme violent dans l’espace du g5 sahel : Les capacités des acteurs renforcés

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La photo de famille des chefs de l'Etat du G5 Sahel, les présidents mauritanien, nigérien, burkinabè, tchadien et malien, le 5 février 2019, à Ouagadougou. © OLYMPIA DE MAISMONT / AFP

Du 28 janvier au 1er  février, le Collège sahélien de sécurité a abrité un séminaire sur  la prévention de la radicalisation.

Selon les responsables du Collège sahélien de sécurité, deux membres d’organisations confessionnelles, deux membres de la société civile et un de l’administration pénitentiaire ont été imposés aux pays du champ comme critère de participation à cette formation qui a duré du 28 janvier au 1er février. Au cours de la formation, les participants sont revenus sur la terminologie qui se rapporte à l’extrémisme violent, dressé un état des lieux du phénomène dans la région du G5 Sahel et les stratégies de lutte contre.

« Notre objectif principal était de réunir vingt-cinq participants issus de cinq antennes nationales de la Cellrad afin de leur délivrer un discours commun, proposer une approche commune dans leurs actions et fournir des pistes de réflexion communes pour mener à bien leur mission générale », explique le directeur des études du Collège sahélien de sécurité, Thierry Viry.

Pour le représentant du Point focal du G5 Sahel, Issa Isiaka Camara, cette formation a touché les acteurs majeurs. « La cellule de prévention de la radicalisation (Cellrad) est l’un des instruments mis en place par le G5 Sahel en droite ligne avec sa SDS. Après un premier séminaire en juillet 2017, le Collège sahélien de sécurité vient de faire bénéficier les acteurs de lutte contre l’extrémisme violent dans l’espace du Sahel en renforçant ses capacités ».

« C’est une certitude pour nous que les auditeurs sont appropriés d’un discours commun, d’une approche commune dans leurs actions et de pistes de réflexion communes pour mener à bien les difficultés qui entravent les acteurs dans leur exaltante mission », dit-il.

 

Selon Cyrille Sanou, les objectifs ont été atteints. Commissaire principal au Burkina Faso, Sanou estime que les participants sont dotés de l’expertise nécessaire pour contribuer en la belle manière. « Confrontés tous au défi du terrorisme et de crime transfrontalier, les pays membres ont besoin de plus de collaboration dans leurs actions afin de circonscrire le phénomène… »

 

Zan Diarra

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