Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la destruction des armes, le Secrétariat permanent de lutte contre les armes légères et de petits calibres (ALPC) a procédé à la destruction de plusieurs armes saisies. C’était le 15 juillet 2022.
Célébrée par les pays membres des Nations unies, le 9 juillet de chaque année, la journée internationale de la destruction des armes a été commémorée par le Secrétariat Permanent, vendredi 15 juillet dernier, en raison de la fête de Tabaski qui a eu lieu le 9 du même mois.
Le caractère solennel de cette célébration, couronnant des années du travail du Secrétariat Permanent de lutte contre les armes légères et de petits calibres, a mobilisé l’ensemble des travailleurs et partenaires de cette structure étatique, autour de son secrétaire général Lieutenant-colonel Adama Diarra.
Magnifiant les différentes campagnes de sensibilisation menées contre la prolifération des armes légères et de petits calibres sur l’ensemble du territoire, la cérémonie qui a eu lieu au sein du Secrétariat permanent réjoui à plus d’un titre le premier responsable de la structure, le Lieutenant-colonel Adama Diarra.
« Le Mali ne peut pas rester en marge de cette activité étant donné que notre pays est un Etat parti des différents traités au niveau des Nations Unies », reconnait Lieutenant-colonel Adama Diarra, qui ajoute : «Les armes sont au cœur des activités des différents groupes terroristes et des groupes extrémistes violents causant des souffrances énormes à nos populations. Une arme retirée de la circulation correspond à beaucoup de vie épargnée, raison pour laquelle, quand nous saisissons les armes, souvent elles sont déposées de façon volontaire, nous procédons à leurs destructions pour les retirer du circuit. La destruction est une étape finale, mais avant la destruction il y a plusieurs autres processus à savoir l’enregistrement de l’arme retirée, le processus de documentation et l’évaluation faite conformément aux dispositions législatives en vigueur ».
Auparavant, le capitaine Abderhamane Ag Almoustapha, chargé des opérations de sécurité et des fabricants d’armes, avait donné des explications, à l’assistance, sur le processus de la collecte des armes. Selon lui, ces armes collectées proviennent, soit à des dépôts volontaires, soit des saisis au niveau des autorités judiciaires et d’enquête et souvent ce sont des armes trouvées sur le terrain.
Pour parfaire ce travail, une grosse machine de découpe à cisaille hydraulique, offerte par la CEDEAO avec l’appui de l’Union européenne, est immobilisée dans la cour du Secrétariat permanent. Ladite machine est alimentée par un groupe électrogène, explique le capitaine Abderhamane Ag Almoustapha. Elle marche avec 380 KVA, impossible donc de l’alimentée par l’électricité.
Devant l’assistance, des armes démontées ont été détruites et les déchets réunis dans une poubelle pour d’autres usages.
Ousmane Morba