Lutte contre le vol et la délinquance : La police de Bougouni a relevé le défi

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Le commissariat de police de Bougouni vient de gagner un challenge en démantelant un réseau de cinq malfrats, du 3 au 9 septembre 2011. Les cinq voleurs âgés de 18 à 23 ans déclarent avoir volé dix motos Jakarta dont sept liquidées au marché Dibidan de Bamako.

Depuis un certain temps, la population de Bougouni ne dormait que d’un œil à cause des vols multiple des motos avec de techniques professionnelles. Suite aux nombreuses plaintes enregistrées au commissariat de Bougouni, le commissaire Ibrahima Fofana et son équipe ont accentué la chasse aux malfrats dans la ville de Bougouni en vain.

Ce n’est que dans la nuit du 3 au 4 septembre 2011 que le commissariat a été saisi par M. Moussa Coulibaly, tailleur domicilié au quartier Hérémakono de Bougouni pour le vol de sa moto. Ce dernier informa la police qu’un jeune du nom de DD, soupçonné, se trouve au bar Robinet dans le même quartier.

Aussitôt, la police a dépêché une équipe de deux personnes pour des investigations qui ont abouti à l’arrestation d’Alias Tao. A 6 heures de la même journée, une perquisition au domicile de  DD dit Alias Tao a permis à la  police de retrouver la moto recherchée. A cours des interrogations, DD dit Alias Tao a dénoncé  S.S dit Fon, né en 1989 en RCI, élève à Dialanikoro Bougouni comme son coauteur.

De fil à aiguille, le commissaire judicaire Ancoundia Napo, et ses collègues ont retrouvé deux autres motos volées dont une a été volé au lendemain de la fête de Ramandan 2011 et l’autre courant l’année 2011.

Suite à l’enquête de la police les trois autres éléments de la bande dont ASC,  MC et  ST ont été arrêtés et tous ont été déférés à la maison d’arrêt de Bougouni le 9 septembre 2011.

Ces jeunes ont reconnu toutes les accusations à leurs charges et ont affirmé avoir volé dix motos à Bougouni dont sept ont été déjà liquidées au marché Dibidan de Bamako.

Il faut noter que ces voleurs de motos ont provoqué un doute sur la bonne moralité des activités de la justice et de la maison d’arrêt en disant qu’ils sont  pressés d’être déférés afin qu’ils retrouvent leurs libertés. Est-ce une clémence du tribunal ou une corruption ? Font-ils allusion au service pénitentiaire de Bougouni?

En tout état de cause, le temps nous permettra de voir la réalité dans cette affirmation.

Ce coup de filet du commissariat de Bougouni est un ouf de soulagement pour la population, car depuis quelques mois il était difficile de circuler à moto à partir de 20 heures dans les rues non électrifiées.

 

La rédaction


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