Le secrétaire général du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, Aser Kamaté, a présidé, vendredi dernier, la cérémonie d’inauguration d’infrastructures au Groupement spécial d’intervention de la gendarmerie nationale (GSIGN), sis à Faladié. C’était en présence de l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Mali, Paul A. Folmsbee, du directeur général de la gendarmerie, Satigui dit Moro Sidibé et de plusieurs hauts gradés.
Ce projet a vu le jour grâce à un soutien du gouvernement américain en collaboration avec celui du Mali. Il a pour but de développer et améliorer les capacités de la gendarmerie à gérer les attaques, pour garantir la sécurité des Maliens. En effet, cette infrastructure ultramoderne dont la construction a débuté en 2017, va servir à l’entraînement interactif contre le terrorisme. Les installations sont impressionnantes et comprennent un champ de tir pour l’entraînement tactique, des casernes pouvant accueillir sur le site jusqu’à 80 personnes pendant l’entraînement, une armurerie, un entrepôt de matériel et des salles de classe. «Grâce à la formation, à la flexibilité du programme et à la collaboration, nous avons élaboré un programme solide qui rend le Mali et le Sahel moins vulnérables à la déstabilisation et plus aptes à réagir en cas de crise», a déclaré l’ambassadeur des Etat-Unis au Mali, dans son intervention.
Un programme initial avait permis de renforcer les capacités opérationnelles de 72 membres de la gendarmerie, a ajouté Paul A. Folmsbee qui précisera que maintenant, plus de 150 personnes sont qualifiées dans les domaines comme l’intervention d’urgence, la compétence de tireur d’élite, la médecine tactique et de protection spéciale. «L’année prochaine, à la même période, il y aura six équipes capables de défendre et de répondre aux attaques terroristes à Bamako, ainsi que des unités pré-positionnées dans des zones difficiles du Centre du Mali», a promis le diplomate américain. Cela signifie, poursuivra-t-il, que si une attaque devait se produire, le personnel malien saura s’engager rapidement et efficacement et gérer une situation de crise, au fur et à mesure de son évolution. Pour sa part, le Secrétaire général du ministère de la Sécurité et de la Protection civile a indiqué que la construction de cette académie, qui fait partie d’une initiative qui coûtera à terme plus de 8 milliards de F CFA, prouve à suffisance l’engagement des États-Unis à assister le Mali dans le renforcement des capacités de réaction aux crises des forces de sécurité en général et de la gendarmerie en particulier. Le représentant du département de la Sécurité a affirmé que cette contribution concourt à compléter et à renforcer les acquis issus des interventions antérieures du gouvernement américain dans notre pays en matière de sécurité.
«Ce programme est l’un des plus larges du département d’Etat pour la lutte contre le terrorisme en Afrique.
Il démontrera un partenariat fort entre les États-Unis d’Amérique et le gouvernement malien à propos des objectifs généraux visant à renforcer les liens bilatéraux entre nos deux nations», a souligné Aser Kamaté.
Le directeur général de la gendarmerie nationale, Satigui dit Moro Sidibé, a exprimé son sentiment de joie et de soulagement pour la réalisation de cette importance infrastructure. La cérémonie s’est achevée par une visite guidée des locaux et des matériels.
Maïmouna Sow
Ce ne sont pas les infrastructures qui font la securite mais l’Homme sinon IBK le chef suppreme des armees nous a dit qu’il a des avions de combat mais il perd tous les jours ses hommes dans la guerre contre le terrorisme au Nord comme au Centre Mali.
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