Les priorités opérationnelles définies à Pau ont permis d’obtenir des résultats probants et de «sauver, une deuxième fois, le Sahel », selon le président français qui entend maintenir cette dynamique. Ainsi, Emmanuel Macron a annoncé, hier lors d’une conférence de presse, que la France ne réduirait pas “dans l’immédiat” ses effectifs militaires au Sahel. Il a motivé ce choix en expliquant qu’il «serait paradoxal d’affaiblir notre dispositif au moment où nous disposons d’un alignement politique et militaire favorable à la réalisation de nos objectifs».
Barkhane est donc maintenue dans son format actuel, alors qu’il envisageait il y a encore quelques semaines d’amorcer un retrait dès ce début d’année en rappelant les 600 soldats envoyés en renfort au Sahel il y a un an. Ce schéma est, pour le moment, écarté par le président français qui a estimé que «retirer massivement les hommes (…) serait une erreur ». Mais, a insisté le président français, «des évolutions sans doute significatives seront apportées à notre dispositif militaire au Sahel en temps voulu mais elles n’interviendront pas dans l’immédiat ».
Par ailleurs, “la mobilisation internationale en faveur du Sahel n’a au fond jamais été aussi puissante”, a déclaré Emmanuel Macron en remerciant les pays européens participant au nouveau groupement de forces spéciales Takuba, “qui acceptent ainsi de mutualiser le risque du sacrifice ultime que prennent nos soldats”. La France compte sur cette force pour réduire sa voilure au Sahel. Notre objectif, a révélé Macron, «c’est d’arriver à 2.000 hommes sur Takuba, avec un pilier français autour de 500 hommes, dans la durée, et une coopération avec les armées de la région, avec plusieurs emprises mais à chaque fois en appui, avec des militaires qui seraient là dans la durée aux côtés des militaires sahéliens, ce qui est une logique différente de celle des Opex ».
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