La gendarmerie de Bougouni a mis le grappin sur une bande de braqueurs à main armée de 7 personnes.
Dans la nuit du vendredi 25 octobre 2019 aux environs de 23h, le nommé Bourama Koné, un jeune de Massablacoura Bougouni, s’est transporté avec un pistolet automatique dans la boutique de Pierre Coulibaly, un habitant du Hameau de Bassibougou à Soulouba. Il s’est présenté avec la somme de 5.000 Franc CFA pour acheter quelque chose. Pierre Coulibaly cherchait la monnaie dans sa boutique. Quand il leva sa tête, le boutiquier trouva une arme braquée sur lui. Heureusement pour lui, l’arme n’a pas déclenché. C’est ainsi que Pierre Coulibaly se jeta sur le malfrat et cria au secours. Il fut aidé par la population. Bourama Koné fut vite maitrisé par la foule.
Alertée aux environs de 1heure du matin, les hommes de Kaly Sidibé, commandant de la brigade de la gendarmerie de Bougouni arrivent sur les lieux pour récupérer le malfrat. Le lendemain 26 octobre, le braqueur à main armée Bourama Koné a été présenté au CB. Sous les feux de questions, il commence à vomir ses complices. Ainsi, il cite un certain Gaoussou Sidibé de Kalana, employé de la mine de Faboula.
Le dimanche 27 octobre, une mission fut dépêchée à Kalana pour interpeler ce dernier. Drissa Sidibé dit Espagnol, Koli Keïta et Moussa Bamba et Bakary Komina sont appréhendé dans le cadre de la même affaire. Les enquêtes remonteront à celui qui a vendu les deux armes au nommé Gaoussou Sidibé, Boubacar Yanoga un fabriquant d’armes sans autorisation. En tout, les pandores ont mis sous les verrous 7 personnes. Cette bande démantelée avait deux armes, un pistolet automatique 9 mm avec des balles réelles, de calibre 32 et un autre pistolet artisanal.
A en croire le Commandant de brigade de la gendarmerie de Bougouni, « la gendarmerie est là pour les populations ». « Nos téléphones ne s’éteignent jamais donc à cet effet, elles peuvent à tout moment nous appeler et nous sommes là pour eux », a-t-il souligné.
Il revient sur la collaboration des élus avec le service de sécurité. « Les moyens ne manquent pas car nous sommes équipés de trois véhicules. Et pour la sécurisation des Forains et leurs biens, j’ai initié une patrouille en collaboration avec la garde nationale qui se tient chaque semaine. L’opération a commencé depuis le 23 septembre 2019 à chaque sortie, nous commençons de Bougouni en allant à Garalo et pour terminer à Gninindougou. Aussi, les responsables de la gendarmerie et ceux de la police sont obligés de collaborer », a-t-il déclaré. Bravo au CB et à ses hommes.
Moussa Sangaré