Le thème de la conférence portait sur la : « drogue, Etat et société en Afrique de l’Ouest ». Cette activité du Réseau vise à associer les professionnels de la communication à l’ouverture du débat sur le sujet. Elle était animée par le Commissaire WACD Christine Kafando qui avait à ses côtés M. Cheick Laïco Traoré du Point focal OSIWA/Mali et Augustin Cissé modérateur.
ll ressort du rapport que le problème de la drogue est lié au problème de développement en Afrique de l’ouest. Il a été publié suite à une étude commanditée par la CEDEAO et conduite par la Fondation Koffi Annan en 2013. C’était l’occasion aussi de présenter le dispositif national de la lutte contre la drogue dont l’Office centrale de stupéfiant (OCS).
Selon Augustin Cissé, qui avait donné le ton de la rencontre, il est établi que notre pays à l’instar des autres pays de l’Afrique de l’Ouest n’est plus seulement une zone de transit de la drogue, mais aussi et malheureusement un pays de consommation. Il ya donc la drogue dans la cité, mais la drogue n’est pas encore un sujet de débat citoyen au Mali.
Selon le Modérateur, le lien est aussi établi entre les activités illicites de drogue et la stabilité des institutions démocratiques en Afrique de l’ouest, le développement de la pandémie du sida, les conflits sociaux, les maladies mentales, le chômage, la criminalité organisée, la corruption, le blanchiment d’argent, le terrorisme, les atrocités de masse.
Ainsi, la problématique de la drogue doit être perçue et traitée aujourd’hui comme une question de développement. « Il est donc plus que temps d’en parler et d’agir sur cette problématique pour éviter le pire ; le pire qui s’est déjà produit sous d’autres cieux et auquel notre pays a échappé avec la déstabilisation de ses institutions en 2013 », a rappelé M. Cissé.
C’est pourquoi le réseau OPDM veut contribuer à : ouvrir le débat au niveau national sur ce sujet sensible ; faire du plaidoyer auprès des autorités pour une prise en compte globale des problèmes liés à la drogue et enfin la réflexion pour la formulation de politiques publiques plus ouvertes c’est-à-dire non limitées à la seule dimension de répression des infractions liées à la drogue.
En tenant compte du danger de la drogue et de la recrudescence des consommateurs, les participants ont opté pour une campagne d’information et de sensibilisation auprès de nos populations. En même temps l’adoption des textes par rapport aux médicaments illicites a été abordée.
Mountaga DIAKITE
Ah bon maintenant les maliens s’inquiètent de la consommation de drogue à Bamako 😉 😉 😉 😉 😉 😉 et en banlieue parisienne les français s’inquiètent de voir les jeunes maliens vendre de la drogue 👿 👿 👿 👿 👿 Alors qu’est qu’on fait ? On vous les renvoit au Mali ❓ ❓ ❓ ❓ 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
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