Timbuktu Institute, en partenariat avec la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté, a mené une étude préliminaire sur la place des femmes dans la lutte contre l’extrémisme violent au Mali. Il ressort de cette étude que les femmes ont un grand rôle à jouer quant à la prévention et la lutte contre ce phénomène.
“Femmes, prévention et lutte contre l’extrémisme violent au Mali” ! Tel était le thème choisi pour cette étude de deux mois (novembre et décembre 2016) menée à Bamako dont la restitution a été faite ce mardi au Grand hôtel de Bamako en présence du directeur de Timbuktu Institute, Dr. Bakary Sambe, de la chargée de programme à la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté en Afrique de l’Ouest, Kenza Daldoul, et des représentant d’organisations de la société civile.
Cette étude préliminaire avait pour objectif de lancer un appel aux partenaires techniques et financiers pour appuyer les femmes maliennes confrontées aux conséquences de l’extrémisme violent à pouvoir faire face à ce phénomène.
Il ressort de cette étude que les femmes ont un rôle important à jouer dans la prévention et la lutte contre ce fléau. “Les femmes sont des acteurs incontournables pour lutter contre l’extrémisme violent car elles sont concernées le phénomène à tous les niveaux”, a rappelé Yague S. Hanne, responsable du Pôle gestion des conflits et dialogue politique à Timbuktu Institute.
Malgré cette place importante qu’elles occupent, les femmes ne sont pas bien impliquées dans la lutte contre le phénomène. “Les femmes demeurent les premières victimes de l’extrémisme violent à travers les mariages forcés, des viols, des enlèvements, la migration due à la peur de représailles en abandonnant leurs familles et occupation. A ce titre, elles doivent être consultées au même titre que les hommes dans la gestion des conflits”, a insisté Bouaré Bintou Founé Samaké, présidente du Wildaf-Mali.
Les principaux facteurs explicatifs de cette situation sont d’ordre socioéconomique (la pauvreté, le chômage, l’analphabétisme, l’exclusion et l’injustice) et religieux. Le directeur de Timbuktu Institute regrette que des avancées notoires n’aient pas pu être constatées ces dernières années compte tenu de la situation sécuritaire et du climat politique au Mali.
Dans les recommandations de cette étude préliminaire sur l’extrémisme violent, Timbuktu Institute, demande d’élargir cette étude aux autres régions du Mali ; de renforcer la capacité des acteurs étatiques et des organisations de la société civile sur le sujet, d’impliquer les leaders religieux dans le cadre de la promotion de la paix.
La Fondation Friedrich Naumann pour la liberté, bailleur de cette étude, a salué la qualité du travail du travail accompli et assuré de son accompagnement pour les prochaines phases.
Youssouf Coulibaly
Un universitaire perd toute sa dignité lorsqu’il met son savoir au service du pouvoir financier….Dans ce cas, il n’est plus possible de distinguer son discours de celui d’un journaliste. Car les pauvres populations deviennent alors leur gagne pain d’un cas comme dans l’autre…..La pertinence de leur discours se mesure alors à travers leur capacité à créer la panique au sein de la population…c’est pourquoi ils choisisent bien leur mot comme ici dans ce texte ci-dessus : “extremisme violent” !!!!!
Pauvres universitaires africains !!!!
La finance a detruit le monde.
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