Lutte contre la cybercriminalité dans le G5 SAHEL : Forces de l’ordre et magistrats outillés par le collège sahélien de sécurité

0

Ils étaient au nombre de 25 participants issus des rangs des forces de sécurité et d’autorités judiciaires des  5 pays du G5 sahel à prendre part du 22 au 26 janvier 2018 ici à Bamako à une formation sur la cybercriminalité et preuve numérique. L’initiative est du Collège sahélien de sécurité.

Cette formation s’inscrivait dans le cadre de la poursuite par le  Collège sahélien de sécurité  son cycle d’activités initié à l’intention des cadres des forces de sécurité intérieure et aux autorités judiciaires un exercice portant sur la cybercriminalité et la preuve numérique. Pour les responsables du Collège, cette activité est la suite logique d’une formation qu’il a  dispensée à Bamako du 30 octobre au 3 novembre 2017.

Aux dires du coordinateur du Collège, cette formation visait à outiller les participants sur la maitrise des notions de bases de l’OSINT à des fins d’enquêtes policières. Aussi, la conduite d’investigations simples avec des indices numériques. Il s’agissait également d’amener entre autres les participants à avoir la capacité de planifier et préparer convenablement une opération de police judiciaire avec perquisition des lieux où l’on peut trouver des preuves numériques, d’énumérer les outils et équipements qui pourraient être nécessaires pour une opération de police.

« Il s’agit tout simplement de familiariser les participants à l’usage de tous les outils qu’ils seront amenés à mettre en œuvre dans leurs investigations et de leur donner la maitrise des techniques d’identification et de saisie de toutes formes de preuves numériques sur une scène de crime » a indiqué le coordinateur Moro Diakité.

A la fin de la formation, les participants ont pris l’engament de partager cette expérience acquise avec leurs collègues dans leurs pays respectifs.

Il est à rappeler que tous les bénéficiaires de cette formation ont reçu chacun une attestation délivrée par le Collège sahélien de sécurité.

Oumar B. Sidibé 

Commentaires via Facebook :