L’Intifada’ contre les islamistes a Tombouctou, Gao et Kidal Les mains nues, les civils font mieux que l’Armée

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Lasses de subir l’asservissement des assaillants, les populations des grandes villes du septentrion malien sont désormais déterminées à prendre leur destin en mains. Leur audace produit des résultats tels que les observateurs s’interrogent naturellement sur les raisons ayant prévalu à la facile résignation de l’armée malienne face à l’ennemi.

A cœur vaillant rien d’impossible. Abandonnées par une armée en débandade dès les tout premiers coups de fusils, les populations civiles des trois capitales régionales du Nord-Mali ne se débrouillent pas si mal face aux envahisseurs de leurs contrées respectives. Les mains nues et sans défense aucune, elles sont sur le point de réussir là où des colonnes entières des Forces armées et de sécurité ont échoué avec tout un arsenal de guerre. Les premiers coups de glas de la résistance ont d’abord sonné à Gao où les populations, lasses d’une servitude religieuse de plus en plus pesante, ont choisi d’affronter le péril islamiste en se défendant par des jets de pierre. Par sa hargne et son refus audacieux dela vassalisation, la jeunesse de Gao est ainsi parvenue à contraindre les envahisseurs à un repli tactique en dehors de la ville.
Après Gao, c’était au tour des populations de Tombouctou d’enchainer avec les mouvements de révolte. Longtemps confinés dans les stériles manifestations de masse contre la désacralisation de mausolées de Saints, les habitants de la Cité Mystérieuse ont fini par s’insurger à leur tour en procédant à l’installation des premiers comités locaux d’auto-défense, la semaine dernière, dans le quartier de ‘Bellefarandi’. C’est là également que des groupes de femmes ont eu l’audace de recourir au nudisme pour affronter l’intégrisme. La scène insolite a été provoquée par une révolte collective contre les contraintes et exigences pratiques de la charia imposée par l’administration d’Ançardine, qui règne en maitre absolu dans la Cité des 333 Saints, depuis la fuite de l’armée malienne. Les femmes ont en effet signifié aux envahisseurs leur impossibilité de se conformer à leurs nouvelles lois parce que ne disposant pas des moyens pour s’habiller en voile intégral. Pendant que leurs interlocuteurs s’affairaient à les persuader et se confondaient dans les justifications, ils ont été surpris de voir toutes se mettre dans la tenue d’Eve , comme pour mettre un terme une bonne fois à la dispute. Et les islamistes de prendre leurs jambes au cou en proférant des propos exorcistes et des médisances contre le décor obscène. Ils ne sont d’ailleurs plus retournés sur les lieux pour la suite : ni pour poursuivre la discussion, ni pour réprimer la témérité de leurs interlocutrices.
Le plus récent écho de soulèvement populaire provient de la ville de Kidal où la gent civile se trouve sur pied de guerre depuis quelques jours et protestent vigoureusement contre la restriction de leurs libertés  par le régime moyenâgeux imposé par Iyad Ag Ghali. Elles sont au nombre de 200 femmes et quelques enfants qui ont osé défier les assaillants en les affrontant à coups de bâtons et de gourdins. Les manifestants ont fini par prendre le dessus et ont réussi à bouter l’ennemi hors de la ville à coups de jets de pierre.
La bravoure des populations du Nord intrigue naturellement les observateurs qui s’interrogent de plus en plus sur les circonstances ayant motivé les replis systématiques de l’armée malienne, devant des envahisseurs apparemment beaucoup moins irrésistibles mais qui ont réussi aussi rapidement à s’installer dans les trois principales villes du septentrion. L’insuffisance d’arsenal convainc de moins en moins de gens.
A.Keïta

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2 COMMENTAIRES

  1. Au Sud aussi les maliens doivent organiser l’intifada contre la junte,le 1er ministre et leurs alliés.
    Le Mali est victime de pire que le MNLA et les djihadistes: c’est le complot de prise en otage du pays par Sanogo et le 1er ministre Diarra.

    Le Mali est pris en otage par Sanogo et Gonogo (le 1er sinistre au lieu de 1er ministre).
    Ils sont de connivence et font tout pour maintenir le Mali dans la crise actuelle.
    Ils sont tous impliqués dans la tentative d’assassinat du Président Djoncounda.
    Si Djoncounda a survécu c’est parce que ses agresseurs l’avaient cru mort.
    Sanogo et Cheikh Diarra, le Gouvernement et les Mariko ont décidé de faire échouer la transition et de tout faire pour éviter l’intervention d’une force internationale.

    Le 1er sinistre est chargé de tromper la Communauté internationale, de lui faire croire que le Mali est retourné à l’ordre constitutionnel et de maintenir le pays dans cette situation jusqu’à un moment favorable pour Sanogo pour occuper la présidence. Au terme de son mandat, il remettra le pouvoir à Cheikh Modibo Diarra comme en Russie et comme c’était le cas entre ATT et Alpha Oumar Konaré.
    Le rôle de Sanogo c’est de régler les comptes aux proches d’ATT qui sont dans l’armée et s’occuper de la chasse aux sorcières, aux leaders qui ne leur sont pas favorables.
    Ils doivent tous les 2 contribuer à la vengeance du beau père Moussa Traoré et l’émergence du clan UDPM et du parti du 1er sinistre qui est en veilleuse jusqu’au moment opportun.
    Cheikh Modibo Diarra joue le rôle de ralentisseur et doit tromper la communauté internationale en lui faisant croire que Sanogo s’est retiré dans les casernes bien qu’il continue de diriger de fait. Il a aussi pour mission de tout faire pour empêcher l’intervention de la force de la CEDEAO et de la communauté internationale.
    C’est pour cela qu’il s’engage à bâtir une nouvelle armée compétente et bien équipée, ce qui mettra un minimum de 5 ans.
    Djoncounda a intérêt à rester en France, il risque sa vie au Mali. Il doit organiser la libération du Mali depuis la France car ceux qui sont au pouvoir au Mali sont pire que le MNLA et les islamistes pour le Mali.
    Il faut que Djoncounda saisisse l’UA, la CEDEAO et l’ONU pour sécuriser les institutions à Bamako et libérer le Nord.
    Au secours, il faut l’intervention de l’ONU, de l’Union Africaine et de la CEDEAO.
    Si on attend le 1er sinistre Cheikh Diarra, il ne demandera jamais l’aide de la communauté internationale alors que les maliens n’en peuvent plus.

  2. personnellement, quand j’ai les 1ères images de rebelles à la télé, j’ai dit à ma femme que ces gens-là ne sont pas en mesure de mettre aucune armée régulière en débandade, confirmant ainsi les propos du président de la mauritanie.

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