Face à l’incapacité de l’Etat d’assurer son rôle et devant l’enfer qu’ils vivent, nos compatriotes des régions de Tombouctou, de Gao et de Kidal doivent comprendre que l’unique option qu’offre à eux est l’insurrection populaire, une révolte à la palestinienne, pour mettre fin à leur occupation.
En effet, il n’est plus un secret pour personne que le Mali, notre pays, a perdu depuis cinq mois les deux tiers de sa souveraineté que constituent les trois régions du nord à savoir Tombouctou, Gao et Kidal.
Si la situation semble calme à Gao et à Kidal, à Tombouctou, par contre, c’est l’enfer. De la profanation des tombes à la destruction des mausolées en passant par le viol, les châtiments publics, sans parler des pillages des ressources, voilà le spectacle qu’offrent ces bandits armés qui font la loi dans le Nord après la débâcle de notre armée nationale.
Face à cette situation inqualifiable, l’espoir de compter sur un appui extérieur relève de plus en plus utopique. En ce sens que d’abord au niveau national, l’occupation du Nord n’a été que l’occasion pour l’émergence d’associations et de groupements d’associations ayant soi-disant comme but de sauver le Nord. Que de rencontres, de colloques, de séminaires, mais jamais d’actions concrètes en faveur de ces populations qui souffrent dans leur âme profonde.
Pire, l’occupation du Nord est devenue aujourd’hui un véritable «spot» publicitaire pour drainer vers les soirées, les concerts et autres manifestations. Elle est apparue également comme une aubaine pour d’autres d’amasser de l’argent, des denrées et autres dons au nom de ces peuples meurtris, faisant d’eux des «mendiants de la République».
Quant à l’Etat, il est devenu un véritable «pigeon voyageur» cherchant désespérément de l’aide qui ne viendra jamais.
En ce qui est de nos politiques, c’est la guerre de positionnement d’abord. Après le coup d’Etat du 22 mars, déjoué parla Communautééconomique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), les compteurs avaient été mis à zéro.
Il faut maintenant réfléchir sur des stratégies pour faire monter le baromètre. C’est pourquoi de la guerre «Dioncounda président» contre «Dioncounda pas président», on est passé aujourd’hui à celle de la dissolution ou pas du gouvernement de mission, même si sa mission n’est pas terminée.
Convaincus tous que les douze mois annoncés pour la transition n’est qu’à «titre indicatif» comme l’a laissé entendre le professeur Dioncounda Traoré, ils se montrent beaucoup plus préoccupés par leur intégration dans ce processus qui est parti pour être long, sinon très long ; que par le calvaire que sont en train de vivre nos compatriotes des régions de Tombouctou, de Gao et de Kidal.
Pour ce qui est de la communauté internationale, on n’a pas encore fini de tergiverser sur l’option à tenir.La CEDEAOa clairement montré qu’elle est plus préoccupée par Koulouba que par le Nord. Quoi de plus normal ! Car, qui voudra envoyer ses hommes mourir dans un désert sachant qu’en déjouant un coup d’Etat pourrait dissuader nos propres militaires à ne plus tenter la même aventure chez nous.
En ce qui concerne la France, le nouveau président fraîchement élu, M. François Hollande, ne veut pas paraître un «soldat de feu» pour éteindre l’incendie provoqué ça et là par son prédécesseur M. Nicolas Sarkozy. Raison pour laquelle, il conseilla de saisir le Conseil de sécurité de l’ONU, qui apparemment, ne sait pas d’abord avec quel bras il faut tenir le dossier.
Le comble dans tout ça, c’est que c’est le même Burkina, qui a été choisi par ses pairs comme médiateur dans la crise institutionnelle et politique au Mali, qui sert de terre d’accueil pour les bandits du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) qui ont tué, violé et pillé notre pays.
Au lieu de les arrêter et les remettre aux autorités maliennes afin qu’ils soient jugés pour les atrocités qu’ils ont commises, cela au nom de l’intérêt de la communauté, mais il leur offre l’opportunité de mieux se préparer encore pour déclencher une offensive contre ceux-là mêmes qui les ont chassés du pays.
Quel type d’organisation est cette CEDEAO ? Quelles sont réellement ses vraies intentions pour notre pays ?
Que tout cela se tienne, ce qui est clair, c’est que face à cette confusion sciemment créée, la population du Nord est interpellée à prendre ses responsabilités.
Si l’on ne pense pas à vous, vous devez- vous penser à vous, à votre avenir, à l’avenir de vos enfants.
Vous n’avez pas le droit de démissionner, ni d’avoir de crainte ou de peur. Pour vous, le calcul est très simple : «Agir ou périr». Ce ne sont pas les BRDM, les Kalachnikovs ou autres armes qui doivent vous dissuader, à vous asseoir tranquillement regarder s’envoler votre histoire millénaire, vos femmes, filles violées, vos parents maltraités.
Vous devez comprendre qu’on n’a pas toujours besoin d’armes pour mettre fin à l’occupation. L’histoire nous a donné pleins d’exemples. Comme cas concret, on a l’Inde de Mahatma Gandhi face à l’occupation anglaise et le plus récent est ce qu’on appelé aujourd’hui le «Printemps arabe».
Vous devez comprendre que c’est également votre inaction qui donne place à ces multitudes tergiversations.
Après votre histoire millénaire, légendaire, une nouvelle page vient de vous être ouverte, à vous de commencer l’introduction et les autres vous aideront dans le développement et la conclusion. Ainsi, le célèbre littéraire français Francis Fanon ne disait- il pas ceci : «Chaque génération à une mission qu’elle l’accomplisse ou qu’elle la trahisse».
Alors, à vous de vous assumer, car on n’est pas mieux protégé que par soi- même.
Daouda DOUMBIA
On est sidéré de voir « l’Inter de Bamako » publier ce papier de Daouda Doumbia comme tel malgré de nombreuses erreurs de perspectives. Je me contenterai d’en relever quelques unes:
– « Libération des régions nord: La solution passe forcément par une insurrection populaire. »
Oui bien sûr; mais une insurrection étendue à tout le Mali contre l’Etat néocolonial effondré et manipulé malgré tout par la bourgeoisie islamo-compradore locale, la classe politique délitée, corrompue et les fantoches de la CEDEAO missionnés à la confiscation de la souveraineté du Mali.
-L’incapacité de l’Etat malien actuel indique une urgence: face à la disqualification des couches compradores islamo-intégristes pourries, il est temps pour les patriotes progressistes maliens de s’accaparer de l’Etat, même par un deuxième coup d’Etat décisif qui donne la priorité à la libération nationale contre vents et marées.
L’erreur du CNRDRE, c’est de n’avoir pas choisi cette orientation de rupture; une erreur d’option inévitable pour des officiers formés aux USA et servis par des sous-officiers et troupes dépolitisés ; et faute d’une appropriation autonome de l’économie politique critique contre le néocolonialisme ou d’une alliance organique avec les militants et forces progressistes au civil. L’exemple de Thomas Sankara tient là, s’il avait servi de source d’inspiration.
-Nous sommes nombreux à avoir prévenu que la CEDEAO allait distraire les Maliens avec des hochets et des joujoux: ordre constitutionnel foireux, transition de commis voyageurs fantoches, criminalisation de toute opposition progressiste et patriotique, mise à l’indexe de l’armée rendue déliquescente par des décennies de régime corrompu,…
-A ce décor d’irresponsabilité, on a le pompon si on ajoute les soirées de Djimbè et de sabar qu’entretient la bourgeoisie au Sud contre la Charia et le voile imposés au Nord par de furieux criminels et violateurs au nom de l’Islam; un Islam qui au Mali, même vieux de plus de mille ans, n’autorise personne à saccager les fondements laïcs de la république.
-Ici la menace a des noms divers: Wahhabisme, sunnisme, chiisme, ançardine, salafisme, Aqmi, Mujao (une créature mauritanienne) Boko-Haram, Islam intégriste, Ethno-sécessionnisme touareg, Qatar, Arabie Saoudite en plus des multinationales occidentales du pétrole, de l’or, uranium,…sans oublier le concours zélé des satrapes nègres de la Françafrique.
Voilà donc, ce dont il faut instruire l’opinion malienne et que d’imminents intellectuels et progressistes maliens ont déjà analysé.
-Au demeurant, qui ne connait le satrape de Ouagadougou, mainte fois sauvé contre son peuple par les légionnaires français encasernés à Ouagadougou. La turpitude incarnée, appelée à sauver le Mali qui, à notre connaissance, n’a jamais adressé au Burkina-Faso, une quelconque demande d’extradition de ces criminels islamistes et ethno-sécessionnistes touaregs réfugiés dans les hôtels climatisés de Ouagadougou.
Là encore les carences de l’Etat à Bamako sous ATT sont en cause quand Blaise Compaoré jouait au Mali à l’interface avec ces corsaires fanatiques et pirates sahariens sans se référer à personne, comme il vient de le faire en sauvant un ponte intégriste de la rébellion ; à croire que le Mali est resté pour lui un No-mans’s-land ?
-Enfin laissez mourir les printemps arabes qui sont aujourd’hui devenus des hivers arabes, bien récupérés par les Occidentaux et mis sous contrôle arabe obscurantiste c’est-à-dire islamo-intégriste.
Et merci pour la paraphrase de cette pensée de Frantz Fanon dont la relecture s’impose aujourd’hui aux jeunes générations du Mali et d’Afrique; une véritable et redoutable arme critique de libération contre tous les obscurantismes et tous les néocolonialismes.
On est sidéré de voir « l’Inter de Bamako » publier ce papier de Daouda Doumbia comme tel malgré de nombreuses erreurs de perspectives. Je me contenterai d’en relèver quelques unes:
– « Libération des régions nord: La solution passe forcément par une insurrection populaire. »
Oui bien sûr; mais une insurrection étendue à tout le Mali contre l’Etat néocolonial effondré et manipulé malgré tout par la bourgeoisie islamo-compradore locale, la classe politique délitée, corrompue et les fantoches de la CEDEAO missionnés à la confiscation de la souveraineté du Mali.
-L’incapacité de l’Etat malien actuel indique une urgence: face à la disqualification des couches compradores islamo-intégristes pourries, il est temps pour les patriotes progressistes maliens de s’accaparer de l’Etat, même par un deuxième coup d’Etat décisif qui donne la priorité à la libération nationale contre vents et marées.
L’erreur du CNRDRE, c’est de n’avoir pas choisi cette orientation de rupture; une erreur d’option inévitable pour des officiers formés aux USA et servis par des sous-officiers et troupes dépolitisées ; et faute d’une appropriation autonome de l’économie politique critique contre le néocolonialisme ou d’une alliance organique avec les militants et forces progressistes au civil.
-Nous sommes nombreux à avoir prévenu que la CEDEAO allait distraire les Maliens avec des hochets et des joujoux: ordre constitutionnel foireux, transition de commis voyageurs fantoches, criminalisation de toute opposition progressiste et patriotique, mise à l’indexe de l’armée rendue déliquescente par des décennies de régime corrompue,…
-A ce décor d’irresponsabilité, on a le pompon si on ajoute les soirées de Djimbè et de sabar qu’entretient la bourgeoisie au Sud contre la Charia et le voile imposés au Nord par de furieux criminels et violateurs au nom de l’Islam; un Islam qui au Mali, même vieux de plus de mille ans, n’autorise personne à saccager les fondements laïcs de la république.
-Ici la menace a des noms divers: Wahhabisme, sunnisme, chiisme, ançardine, salafisme, Aqmi, Mujao (une créature mauritanienne) Boko-Haram, Islam intégriste, Qatar, Arabie Saoudite en plus des multinationales occidentales du pétrole, de l’or, uranium,…sans oublier le concours zélé des satrapes nègres de la Françafrique.
Voilà donc, ce dont il faut instruire l’opinion malienne et que d’imminents intellectuels et progressistes maliens ont déjà analysé.
-Au demeurant, qui ne connait le satrape de Ouagadougou, mainte fois sauvé contre son peuple par les légionnaires français encasernés à Ouagadougou. Une turpitude appelée à sauver le Mali qui, à notre connaissance, n’a jamais adressé au Burkina-Faso, une quelconque demande d’extradition de criminels islamistes et ethno-sécessionnistes touaregs réfugiés dans les hôtels climatisés de Ouagadougou.
Là encore les carences de l’Etat à Bamako sous ATT sont en cause quand Blaise Compaoré jouait à l’interface avec les corsaires sahariens au Mali s’en se référer à personne, comme il vient de le faire en sauvant un intégriste de la rébellion ; à croire que le Mali reste pour lui un No-man-land ?
-Enfin laisser mourir les printemps arabes qui sont aujourd’hui devenus des hivers arabes, bien récupérés par les Occidentaux et mis sous contrôle arabe obscurantiste c’est-à-dire islamo-intégriste.
Et merci pour la paraphrase de cette pensée de Frantz Fanon dont la relecture s’impose aujourd’hui aux jeunes générations du Mali et d’Afrique; une véritable et redoutable arme critique de libération contre tous les obscurantismes et tous les néocolonialismes.
Un vehicule du MUJAO venant de Menaka passa par Ansongo alors occupé par une cinquantaine de véhicles MNLA immédiatement les chefs militaires du MNLA (Col Intalla, Col Assalat, Moussa SHIKOR, Abdi du haut conseil des collectivités, ….) donnerent des instructions fermes pour désarmer les occupants du véhicules. Les djihadistes refusent de desarmer compte tenu de leur insistance les chefs du MNLA se reconsulterent et un d’eux a eu peur car leur insistance voudrait dire qu ils portent une ceinture d’explosifs donc laissez les partir et le vehicule continua son chemin sur GAO et fit un compte rendu de l’incident à leur Etat Major au MUJAO. Hier soir dans la nuit une unité d’intervention a été autorisé de se rendre à Ansongo pour deloger le MNLA à 5 h du matin ils ont ouvert le feu et au premier coup de feu le MNLA a détallé abandonnant totalement la ville.
Ce matin ils sont signalés à la frontiere nigerienne. Comment le monde est petit le MNLA qui a lontemps charmé l’opinion internationale sous pretexte qu’il allait chassé et combattre AQMI est chassé du sahara malien par un sous groupe de AQMI. Ceci est connu en droit comme étant un parallelisme de forme
Bonjour,
DÉSOLÉ DE N’AVOIR PAS DÉFINI, POUR CERTAINS, LE MOT AMALGAME.
IL S’AGIT, D’APRÈS LE DICTIONNAIRE, D’UNE CONFUSION VOLONTAIRE D’IDÉES OU DE CONCEPTS DISTINCTS POUR DISCRÉDITER.
EN COMMUNICATION, IL S’AGIT D’ASSEMBLER ABUSIVEMENT DES PERSONNES, DES GROUPES OU DES ACTIONS DE NATURE DIFFÉRENTE.
Monsieur Diakité Cheick et Agaly Ag Akohary, vous avez raison, cet appel à l’insurrection populaire est aussi un grave amalgame (se faire justice, appel à la révolte, …) commis par le journaliste, qui peut avoir comme vous le dites de graves conséquences.
Monsieur dont le pseudo est Sanogo degage, comme je l’ai signalé dans la contribution, sur les atrocités commises par MNLA et Ansar Dine, mais la justice se chargera de les juger et de venger les Maliens, en plus, parmi ces groupes MNLA et Ansar Dine, il y a des Maliens, ne faites pas l’amalgame. Je ne fais passer personne comme victime ou ange, seuls ceux qui ont commis ces atrocités répondront de leurs actes devant la justice. Il ne faut pas se faire justice, il faut laisser la justice faire son travail.
Les terroristes doivent être combattus avec la plus grande énergie d’où qu’ils viennent.
REGARDEZ, JUSTE EN ÉCRIVANT CETTE CONTRIBUTION, IL Y EN A QUI ME POINTE DU DOIGT OR J’AI BIEN PRÉCISÉ, Sanogo degage, QUE JE NE SUIS NI DU MNLA, NI DE ANSAR DINE, NI ISLAMISTE, NI TERRORISTE, NI ENNEMI DU MALI.
C’est à travers des échanges démocratiques constructifs que les Maliens pourront contribuer à refonder le pays dans l’unité.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
Je comprends qu’il faut éviter l’amalgame, mais mon cher Ag Rhissa quelle différence y-a-t-il entre un membre du MNLA malien et un autre non malien.L’un et l’autre on pillé , saccagé, violé et volé au détriment de populations civiles et désarmées. Sur ce registre le MNLA a fait pire que les islamistes (Ansardine, MUJAO et autre AQMI).
Bonjour,
Djibi, quand un membre Malien du MNLA commet des atrocités, la justice Malienne va le juger TANDIS qu’un étranger qui commet les mêmes atrocités sera, s’il est capturé, mis en état de ne plus nuire.
La difficulté d’une guerre classique, c’est qu’on ne sait pas comment différencier le Malien de l’Étranger, avec une guerre informationnelle, des informations pertinentes permettront de savoir ce qu’il faut faire.
Les atrocités du MNLA sont énormes, la justice s’en occupera.
Les Maliens quant à eux cultiver l’entente et la
Bonjour,
Désolé pour le message tronqué.
Je disais que les Maliens quant à eux doivent cultiver l’entente et la cohésion pour développer dans l’harmonie et dans l’unité le pays. Ils doivent laisser la justice faire son travail.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-MAIL: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
comment? mr doumbia vous vous permettez d’ecrire une telle article sur la situation actuelle du nord vous appelez a une inssurection populaire vous avez imaginer un peu a la conséquence de telle inssurection apparemment non? mais c’est un bain de sang assuré comment vous démandez a une population deja traumatisée desemparer qui subisse tt sorte d’exaction de se soulever a main nue contre des gents sans vergongne sans pitié le sang a la main non vous avez franchement un problème mais ou est passé l’armée qui a le devoir de leur tirer de ce enfer sur terre?CHER mr le journaliste un met un d’eau ds ton vin tu ma choqué avec ce article
Mr le journaliste, tu appells à l’insurection populaire. jusqu’ou ca va aller? ton armmée populaire ne peut agir que le long du fleuve et les montagene de Tegargaht, timetrine, tai karen et autres, qui va les liberer. Alors il faut reflechir par la raison et non le coeur, car au bout il ya la honte.
ÉVITER LES AMALGAMES POUR PRENDRE SES RESPONSABILITÉS, S’ENTENDRE, SE RÉCONCILIER, VIVRE MIEUX DANS L’UNITÉ ET VOIR L’AVENIR AUTREMENT
Bonjour,
Suite aux échanges avec des centaines d’internautes, en particulier avec des Maliens, concernant la crise Malienne, certains font plusieurs amalgames qu’il convient d’éviter au risque de créer ou d’augmenter la fracture sociale et rendre difficile, voire impossible la vie commune, l’unité nationale et le développement.
Vous trouverez, ci-dessous, une liste non exhaustive, mais déjà imposante, de ces amalgames.
(1) Le premier amalgame, c’est de penser que tous les Touaregs sont du MNLA ou de Ansar Dine, sont rebelles, sont islamistes et sont des ennemis du Mali ou des terroristes.
Exemple, je suis Touareg et je ne suis ni du MNLA, ni de Ansar Dine, ni rebelle, ni islamiste, ni ennemi du Mali, ni terroriste.
(2) Le deuxième amalgame, c’est de dire que :
MNLA=ANSAR DINE= MUJOA=BOKO HARAM=AQMI=TERRORISME
Il convient aussi de ne pas faire cet amalgame dans le cas de MNLA et Ansar Dine car ils intègrent des Maliens et qu’on doit ACCORDER A CES MALIENS LE BÉNÉFICE DU DOUTE.
MNLA et Ansar Dine ont commis des atrocités d’une extrême gravité ressemblant à des actes terroristes et ont eu probablement des liens confus avec les groupes terroristes Aqmi, Mujoa et Boko Haram.
MAIS, MNLA ET ANSAR DINE, SONT-ILS VRAIMENT DES GROUPES TERRORISTES ?
SI OUI, LA COMMUNAUTÉ NATIONALE ET INTERNATIONALE LE SAURA UN JOUR CAR CE JOUR, ILS NE VOUDRONT PLUS CONTINUER A NÉGOCIER ET SE LIVRERONT A DES ACTES TERRORISTES A VISAGE DÉCOUVERT.
(3) Le troisième amalgame, c’est de croire qu’il faut faire la guerre et ensuite les communautés vont se réconcilier.
La réconciliation après une guerre ne marchera jamais, elle générera une spirale de révoltes et empêchera l’unité nationale.
(4) Le quatrième amalgame, consiste à se faire justice.
LES MALIENS NE DOIVENT PLUS ACCEPTER CET AMALGAME. CEUX QUI LE FONT DOIVENT Y RENONCER ET LAISSER LA JUSTICE LEUR FAIRE JUSTICE EN LA LAISSANT JUGER LES CRIMES ET ATROCITÉS COMMIS PAR D’AUTRES, EN PARTICULIER PAR MNLA ET ANSAR DINE.
(5) Le cinquième amalgame, c’est croire que les autres vont chasser le terrorisme pour eux.
LES MALIENS DOIVENT CHASSER LES TERRORISTES DU MALI EN COLLABORANT A TOUS LES NIVEAUX ENTRE EUX, AVEC LES PAYS VOISINS ET AVEC LES PARTENAIRES, VIA UNE BASE D’INFORMATIONS STRATÉGIQUES D’INTELLIGENCE COLLECTIVE, CONTRE L’ENNEMI COMMUN: GUERRE INFORMATIONNELLE.
Cette dernière est la seule solution efficace contre le terrorisme.
(6) Le sixième amalgame, c’est croire que la démocratie permet à tout un chacun de faire tout ce qu’il veut, comme insulter les autres et/ou être raciste et/ou favoriser ses intérêts au détriment des autres.
Chacun a des droits mais aussi des devoirs tels qu’assumer sa citoyenneté, participer aux décisions à tous les niveaux, respecter les autres, éviter le racisme et contribuer à la durabilité du Mali.
(7) Le septième amalgame, c’est penser que les autres vont agir et développer leur pays à leur place.
Ce n’est pas aux autres de s’occuper de la crise au Mali, c’est aux Maliens de le faire. La CEDEAO, l’UA et l’ONU ne pourront que conseiller, aider mais ce n’est pas à eux de payer les conséquences d’une fracture sociale et/ou économique au Mali.
Ces amalgames, à éviter, créent un cycle de confusions et font qu’une sortie de crise tarde à se faire au Mali.
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
tu nous pompes l’air avec ton plaidoyer pour le MNLA…………MNLA=ANSARDINE=AQMI=BOKO HARAM….=TERRORISTES
Bonjour,
Monsieur dont le pseudo est Sanogo degage, comme je l’ai signalé dans la contribution, sur les atrocités commises par MNLA et Ansar Dine, mais la justice se chargera de les juger et de venger les Maliens, en plus, parmi ces groupes MNLA et Ansar Dine, il y a des Maliens, ne faites pas l’amalgame. Je ne fais passer personne comme victime ou ange, seuls ceux qui ont commis ces atrocités répondront de leurs actes devant la justice.
Il ne faut pas se faire justice, il faut laisser la justice faire son travail.
Les terroristes doivent être combattus avec la plus grande énergie d’où qu’ils viennent.
REGARDEZ, JUSTE EN ÉCRIVANT CETTE CONTRIBUTION, IL Y EN A QUI ME POINTE DU DOIGT OR J’AI BIEN PRÉCISÉ, Sanogo degage, QUE JE NE SUIS NI DU MNLA, NI DE ANSAR DINE, NI ISLAMISTE, NI TERRORISTE, NI ENNEMI DU MALI.
C’est à travers des échanges démocratiques constructifs que les Maliens pourront contribuer à refonder le pays dans l’unité.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
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