Au côté du Collectif des Ressortissants du Nord (COREN), composé uniquement de nordistes, qui monte inlassablement au créneau pour dénoncer le retard pris par le Gouvernement CMD pour la libération des Régions du Nord sous occupation des rebelles, une plate-forme composée de six mouvements, vient de prendre corps. Regroupant tous les fils du pays sans aucune identification ethnique, les Forces Patriotiques de Resistance veulent prendre le devant. Elles prônent une guerre totale sans l’accord du Gouvernement du Mali, des Organisations africaines et Internationales.
C’est en substance ce qui ressort de leur toute première conférence de presse tenue le samedi dernier au Centre International de Conférence de Bamako (CICB) en présence des représentants des différents mouvements qui composent la plate-forme. En l’occurrence : Me Harouna Touré, de Ganda-Koy et président du collectif (FPR), Mr Nouhou Ousmane Touré, Ganda-Izo, Mr Amadou Abdoulaye Cissé de la force Nationale de libération des Régions du Nord(FNL), Bocar Lara Touré de l’Alliance des Communautés de la Région de Tombouctou (ACRT), Malick Kantao du Cercle de Réflexion et d’Action (CRA), Mohamed Ag Alhamadane de FACO et Oumar Dicko, représentant permanant du collectif au près des Organisations africaines.
D’entrée de jeu, le président de la plate-forme( FPR) a planté le décor en informant les journalistes de l’objectif de la conférence de presse : « informer les hommes de médias de ce qui va se passer dans les jours à venir concernant les actions des Forces Patriotiques de Resistance(FPR) pour mener une guerre totale afin de récupérer les Régions Nord du Mali occupées par des rebelles notamment Aqmi, Alqaïda, An çardine, Mujao et autres. »
Dans sa déclaration au nom de tous les mouvements, Me Harouna Touré a démontré la négligence de l’Etat malien quant à la gestion de la rébellion au Nord depuis 1990. « Depuis 1990, les populations du Nord ne dorment pas en paix. Elles sont violées, volées, asservies et chassées de leur terre par une infime partie des nordistes, ne représentant même pas 0,5% de la population et qui fustigent des déficits sans aucun fondement. »
Selon lui, l’Etat pouvait mettre fin à ces propagandes depuis le début, mais il l’a négligé à travers des négociations qui ont enlisé la situation. « en 1990, le nombre de ces assaillants ne dépassait pas 150. Par une négligence de l’Etat, il s’est grossi à nos jours à plus de 300 avec l’arrivée des terroristes sataniques d’ailleurs. »
En plus de cette attitude qu’il qualifie de honte nationale, s’ajoute la visite du CMD au colonel Gamou qui s’est retranché au Niger avec quelques 500 hommes dont 300 venus de la Libye. « Dans cette situation sans précédent où les déplacés du Nord à Mopti et d’autres régions vivent dans des situations précaires et qui ont besoin de l’assistance humanitaire, sociale et alimentaire de l’Etat, le premier ministre CMD, a utilisé les ressources des contribuables maliens pour aller rendre personnellement visite au colonel Gamou qui s’est exilé au Niger avec 500 hommes dont 300 venus de Libye. »
« Nous, nous n’avons pas besoin de l’accord de personne. Ni le gouvernement, ni les organisations Africaines et internationales pour engager la bataille contre les rebelles qui occupent une partie de notre territoire. A-t-il indiqué. Avant de mettre à la connaissance des journalistes que la plate-forme est en train de former des jeunes de bonnes volontés à Sévaré pour la cause. « Nous sommes constitués en mouvement armé et nous sommes prêts à faire la guerre avec ou sans l’aide de l’armée malienne. » « Et nous sommes confiant qu’on gagnera la bataille. » A-t-il ajouté.
Au terme de la conférence, les représentants des différents mouvements qui composent le FPR ont signé un document de base.
Boubacar Yalkoué
SORTIE, HONORABLE POUR TOUS, DE LA CRISE MALIENNE A TRAVERS LA NÉGOCIATION ET UNE GUERRE INFORMATIONNELLE
Bonjour
Il est vrai, que le peuple Malien mais aussi le monde entier sont aux pieds du mur à cause de la crise Malienne, et beaucoup de gens pensent à la guerre pour libérer le Nord Mali, en utilisant par exemple des milices, mais une guerre non préparée et qui s’effectuera surtout dans les villes, générera une hécatombe, c’est-à-dire l’extermination ou le massacre de personnes, pouvant être innocentes, des fois sans atteindre la cible (les terroristes, …).
C’est un déshonneur pour tous d’arriver à cette hécatombe car on se demande s’il n’y a pas une autre solution pour une sortie honorable pour tous de la crise.
Comment éviter ce déshonneur tout en libérant les régions nord du Mali ?
Dans le contexte du Nord Mali, vous savez les populations locales, en ville tout comme dans les campagnes ou brousses, sont aux mêmes endroits que les personnes non désirées (terroristes, …), souvent, d’ailleurs, sans le savoir.
Ainsi, se pose le problème sérieux d’identification de ces personnes non désirées afin de les arrêter et de les empêcher de nuire ou de les tuer.
C’est pourquoi, dans ces conditions, seule la guerre informationnelle est efficace et évite ce déshonneur.
La seule chance de SORTIE, HONORABLE POUR TOUS, de cette crise sans trop de dégâts, c’est à travers une négociation entre communautés et entre Maliens non terroristes et une guerre informationnelle via une base stratégique, d’informations et de renseignements, vérifiés et sécurisés, d’intelligence collective.
Cette base contiendra les renseignements fournis par la population et les partenaires (pays voisins de la zone sahel et au niveau international).
L’intérêt de la guerre informationnelle, c’est que les actions seront ciblées, donc moins de dégâts collatéraux et moins de morts d’innocents, par rapport à une guerre classique qui est l’option militaire, si la négociation échoue, du gouvernement Malien, de la CEDEAO, de l’UA, de l’UE, en particulier de la France, des États Unies et de l’ONU.
La guerre classique peut générer des conséquences imprévisibles, d’énormes dégâts collatéraux et d’énormes effets de bord (contagion de la sous-région ou de la région ou du monde).
A travers une participation active de toutes les communautés Maliennes et une collaboration sérieuse avec tous les partenaires de la sous-région et au niveau international, cette crise sera résorbée en utilisant une solution négociée basée sur des conférences de compromis étendues aux régions du Mali et sur une guerre informationnelle.
POUR UNE SORTIE, HONORABLE POUR TOUS, DE LA CRISE MALIENNE, IL SERAIT JUDICIEUX D’ASSOCIER A L’OPTION NÉGOCIATION DU GOUVERNEMENT MALIEN POUR LA RECONQUÊTE DES RÉGIONS DU NORD, UNE EXTENSION POUR L’IMPLICATION DES COMMUNAUTÉS VIVANT DANS TOUTES LES RÉGIONS DU MALI (PAS SEULEMENT AU NORD COMME LE PROPOSE LE GOUVERNEMENT DE TRANSITION) ET CELLE DES POPULATIONS LOCALES ET ÉLIMINATION DU TERRORISME PAR UNE GUERRE INFORMATIONNELLE TELS QUE JE LES PROPOSE DANS MA SOLUTION DE SORTIE DE CRISE.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
Me H. Tourey, comment les maliens de l’extérieur peuvent-ils contribuer ? Numéro de compte ? site internet de paiement ?
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