L’hommage appuyé de Macron aux soldats français de «Barkhane»

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Emmanuel Macron

EN IMAGES – Le chef de l’État a fêté Noël avant l’heure samedi soir avec les troupes françaises basées au Tchad.

«Partout où nous combattons le terrorisme, nous protégeons les nôtres», a déclaré Emmanuel Macron, samedi soir à N’Djamena, en s’adressant à un millier de soldats de l’opération «Barkhane» avec qui il est venu fêter Noël avant l’heure. Au Sahel, loin de la révolte des «gilets jaunes» et de la violence des casseurs, le chef de l’État, chef des armées, n’a pas longuement évoqué la situation du pays. Tout en assurant toutefois qu’il était temps que le pays retrouve «calme et concorde» après les violences du jour, il a néanmoins cité le récent attentat de Strasbourg et rendu un vibrant hommage aux militaires français. Et notamment ceux qui combattent les groupes terroristes au Sahel.

«Les Français comptent sur vous», a lancé le chef de l’Etat aux soldats, avant de partager avec un eux un repas préparé par le chef des cuisines de l’Élysée, Guillaume Gomez, et servi en plein air dans le Kosseï qui héberge le PC de la force Barkhane. L’an dernier, Emmanuel Macron s’était déjà rendu au Sahel avant Noël, à Nyamey, au Niger, pour un repas avec les troupes.

«De la stabilité des pays de la région dépend la stabilité de notre Europe», a dit le chef de l’Etat, en vantant les résultats obtenus cette année par «Barkhane» contre les groupes terroristes mais aussi le soutien des pays de la région pour renforcer leur sécurité. «Combattre le terrorisme et en même temps mener des actions de coopération et d’assistance, c’est la grandeur de votre mission», a déclaré Emmanuel Macron qui a rappelé par ailleurs les espoirs placés la force conjointe du G-5Sahel (Burkina-Faso, Mauritanie, Niger, Mali, Tchad).

Soutien précieux des Etats-Unis

Dotée actuellement de 4000 hommes (avec un objectif de 5000), cette force, dont l’essor est laborieux, représente toutefois, à terme, l’espoir d’une porte de sortie pour l’opération régionale «Barkhane» lancée en 2014. «Vous avez bousculé l’adversaire dans des zones où il se croyait libre d’aller et venir», a également relevé le chef de l’Etat, citant l’opération menée le 23 novembre près de Mopti, au Mali, contre la katiba Macina dont le chef Ahmadou Kouffa aurait été tué lors de ce raid même si son corps n’a pas été retrouvé.

«Le succès est là, la situation bouge, le Sahel avance», s’est félicité Emmanuel Macron, qui a par ailleurs dans son discours cité les blessés – dont «l’image ne me quitte pas» – et les familles, une des priorités du ministère des armées, pour leur rôle essentiel dans l’accompagnement et le moral des soldats en opérations extérieures.

Autre allusion à l’actualité, au lendemain de la démission du chef du Pentagone, Jim Mattis, le président de la République a ostensiblement souligné le rôle des forces américaines au Sahel. Un allié «dont le soutien est si précieux, si précieux», a insisté Emmanuel Macron.

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  1. Chez les Itno on est General de pere en fils alors que chez les Keita au Mali on est chaton de pere en fils, alors Macron est la place ideale pour rendre homage aux guerriers dans le Sahel.

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