Les terroristes de Misséni identifiés: Une opération dirigée par Moussa Sanogo alias Abou Khalid, chef de la Katiba de Sikasso…

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C’est bien un enfant du terroir qui a perpétré le coup à Misséni le 10 juin dernier. Il a été clairement identifié. Et contrairement à la croyance populaire, le groupe n’est pas venu du nord.

 

Les premiers résultats des enquêtes sont déjà disponibles. Le groupe terroriste à l’origine de l’attaque de Misséni (cercle de Kadiolo, région de Sikasso), n’a nullement traversé les sables, ergs et regs du nord pour se retrouver en plein sud, dans le KENEDOUGOU, la région verte. Ce sont les enfants du territoire qui ont perpétré le coup.

Il nous revient en effet que le groupe était dirigé par un nommé Moussa Sanogo (un patronyme propre à la région). Son nom de guerre est Abou Khalid et il est le chef de la Katiba de Sikasso, affiliée à Ançardine d’Iyad Aghali, lequel, rappelons-le, a fait allégeance à AQMI.  Une katiba s’apparente à une unité composée d’au moins 30  combattants puissamment armés, se déplaçant rapidement et  discrètement et procédant à des attaques surprises pour disparaître ensuite comme ils sont arrivés. Ils évitent l’affrontement direct avec une force régulièrement constituées et ne cherchent pas à occuper un territoire, mais plutôt, à y signaler leur présence de manière spectaculaire et en terrain connu.

C’est justement ce détail qui a permis aux enquêteurs de trouver la marque de Moussa Sanogo. Lors de l’attaque en effet, les assaillants ont laissé la nette impression  qu’ils connaissaient parfaitement tous les coins et recoins de cette localité et environs. C’est sans hésitation qu’ils se sont dirigés sur leurs cibles pour ensuite s’évaporer dans la nature en direction de la Côte d’Ivoire voisine.

Aussi, Abou Khalid (de son vrai nom Moussa Sanogo) est bien connu pour son radicalisme. Le groupe (Katiba) qu’il dirige faisait par conséquent, objet d’une surveillance, peut-être trop timide. A l’heure actuelle, l’on pense qu’il se trouve à l’autre côté de la frontière, en territoire ivoirien.

Signalons que des éléments de la Garde Nationale ont été déployés pour sécuriser toute la zone et retrouver les auteurs.

B.S. Diarra

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5 COMMENTAIRES

  1. Mais comment le general Capi, c’est plus un de tes frères hein comme les Keita, les Traoré, les Touré etc… 😆 . Il faut rire un peu capi.
    Bref, c’est uniquement le banditisme, le grain de l’argent facile etc…Que certains de nos frères et soeurs deviennent des criminels – jihadistes et assassins endurcis partout au Mali actuellement.
    J’espère que ce Moussa n’est pas un pote de non frère Moussa Ag alias notre soldat raté de maliweb .
    Comme maintenant il a été identifié alors que les sercices concernés fassent leurs jobs pour l’amener avec ses complices au peleton d’execution. Vivement le retour de l’application de la paine capitale au Maliba et vite SVP.

  2. Cest ce lui son djihad, hen? Aller tuer ses freres. Si l’on verifie on trouvera que cest Moussa ne peut meme bien lire une sourate proprement.

    • Ajouter aux mauvaises interprétations et aux stupéfiants, tout le monde sait que c’est dans cette zone qu’ils sont les plus consommés

  3. Moussa Sanogo… dans le Kénédougou… on connaît… 😉

    Mais Abou Khalid el Maliani… chef de la Katiba… Héééééé ! Ayiwaaaah ! l’affaire devient grave !

    Rassurons nous… au Mali on se connaît tous… tout le monde vient de quelque part… On connaît Moussa Sanogo… on connaît son père… sa mère… ses frères, soeurs, cousins, bourankès… etc.

    Il n’ira pas loin ! 🙁

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