Les populations du nord se révoltent contre les rebelles : Mais que diable font le gouvernement et l’armée ?

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Déjà plusieurs mois sous l’emprise des bandits armés (MNLA et Ançardine), les populations des villes du Nord, notamment celles de Gao et de Kidal assiégées quelques jours après le coup de force militaire du 22 mars, ont décidé de prendre leur destin en main parce qu’elles sont lasses de vivre un quotidien entaché d’insécurité.

Après la marche des jeunes de Gao, ce sont les jeunes et les femmes de la ville de Kidal qui ont exprimé hier leur ras-le-bol face aux bandits armés du MNLA et d’Ançardine qui « pourrissent » leur quotidien. Ces jeunes et femmes en ont tout simplement marre de vivre sous le joug des attaques récurrentes des narcotrafiquants, des indépendantistes et des salafistes du MNLA et d’Ançardine qui exigent l’islamisation de la zone. C’est pourquoi, dans leur volonté de briser le mur de la peur, ils ont initié des groupes d’autodéfense de leurs différentes régions et pour leur propre sécurité. Pour eux, cette approche demeure la seule panacée pour faire face à la situation qui prévaut dans le Nord. En fait,  ils veulent eux-mêmes volé au secours de leurs régions car ils sont fatigués d’attendre les promesses de l’Etat qui, après maints refus a jeté son dévolu sur les forces étrangères pour la libération de la zone depuis des mois aux mains des bandits. Une situation qui surpasse les compétences des autorités du pays.

Alors questions : que fait Bamako où les querelles de positionnement des politiques et de certains élus de la nation frisent le ridicule, voire le mépris ? Que font aussi le Premier ministre Cheick Modibo Diarra et les membres de son gouvernement ? Autant de questions qui méritent réponses. Si la récupération des villes du Nord est réellement l’une des priorités du gouvernement de mission, cette initiative de ces hommes, femmes, jeunes et enfants des régions du Nord doit bénéficier de leur accompagnement. A ce titre, la mobilisation et la moralisation (dans un bref délai) de l’armée est plus que nécessaire. La voie est donc bien aménagée pour les autorités qui doivent se débarrasser de tout intérêt personnel et privilégier la question du grand Nord qui fâche bien des citoyens et les blesse dans leur orgueil.

Serge Lath

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3 COMMENTAIRES

  1. LES DRAPEAU DU MNLA ENLEVER A KIDAL,MEME PAS UN SEUL DRAPEAU DU MNLA DANS LEUR PROPRE PAYS.HAHAHAHAHA 😆 😆 😆 JE N,AI JAMIS VU UN PAYS QUI NE PEUS PAS HAUSSER SON PROPRE DRAPEAU CES QUEL PAYS CA.NOUS NOUS SOMMES MALIEN. 😆 😆 😆 😆 CES PAS FACIL MNLA,LA GUERRE N,A MEME PAS COMMENCER VOUS AVEZ L,AIR DEJA A BOUT.MAIS LE TEMP DE LA LIBERATION DU NORD EST PROCHE CAR IL RESTE SEULEMENT UNE SEMAINE POUR FINIR LA FORMATION DES 9.000JEUNES GANDAIZO PLUS L,ARMEE,PLUS LES ARABES DU MALI,PLUS LA CEDEAO,PLUS L,UA,PLUS L,ONU…ETC CA VA CHAUFFER…..

  2. Nous sommes exactement à l’ère des DJANGO, SABATA et TRINATA. Chaque bande armée tient son territoire : MNLA/MUJAO/ANCARDINE/BOKO HARAM et AQMI au NORD, CNRDRE au SUD (SADI, CNID, COPAM et même RPM essaient de profiter du CNRDRE). Comme dans les quartiers de Bamako où chaque bande occupe son espace. Comme au grand marché de Bamako où les bandes se repartissent les zones. Points communs à toutes les bandes armées : vols, viols, pillages, enlèvements, arrestations arbitraires, saccages des biens de l’Etat. Seul le verbiage les diffère : l’indépendance, le développement, la religion, la démocratie, la justice ne sont que des fonds de commerce pour eux. Le banditisme après avoir changé d’habits (costume et sac diplomatique), s’intellectualise maintenant…
    Sinon une armée normale ne peut que supplier la CEDEAO, l’UA et les NU de nous aider à nous libérer. Mais au contraire ! Les bandits ne peuvent que redouter leur arrivée qui les prive de leur seule arme d’intimidation achetée par le contribuable malien…

  3. Meditation sur cet article
    Affairisme dans la crise malienne : Comment la Cia a fait plier Ouattara / La vérité sur le limogeage de Bictogo / Tout sur les Frci arrêtés au Mali
    Source : Le Temps : Dernière Mise à jour : 07/06/2012 (Auteur : )
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    Si l’un des réseaux mafieux organisés par le pouvoir a un genou à terre, l’autre cherche tant bien que mal à garder ses repères dans la sphère politique ivoirienne. Le réseau ouattaraiste qui a le genou à terre, est celui d’Adama Bictogo. Tout son malheur est parti de la crise malienne. Lors des négociations dans la crise malienne, Adama Bictogo fait un très bon rapprochement entre lui et la junte du capitaine Sanogo. C’est ainsi que l’homme fort de Bamako lui signifie son souci financier pour s’approvisionner en armements, en vue de faire face à la rébellion. Adama Bictogo lui propose un réseau moyennant diamants et métaux. Sanogo accepte de faire ce deal en clando, avec Bictogo qui arrive même à liquider quelques quantités de pierres. Sanogo s’active alors à s’armer. C’est en ce moment que la pression internationale s’intensifie sur la junte. Entre temps, la Cia suit de près ce deal entre Bictogo et la junte. Cette «Agence» déjà très déçue du pouvoir ivoirien, avec la vente du «diamant de sang ivoirien», fait un rapport accablant sur ce régime. Abidjan est alors dans leur viseur. La Cia saisit donc le Nigéria. C’est la vraie raison du voyage inattendu de Goodluck à Abidjan après la chute de Sarkozy. Chemin faisant, la communauté internationale fait plier la junte par des pressions diverses. Ouattara voulant profiter de la situation, engage une action militaire avec les Frci. Au cours de l’offensive au Mali, un chef de guerre et pas des moindres, et plus d’une centaine d’éléments sont pris sur le théâtre des opérations. Ouattara négocie assidument la libération de cet homme qui est l’un de ses proches les plus directs. Beaucoup de moyens sont donnés à Adama Bictogo, pour les faire libérer. Le capitaine Sanogo profite de son avantage et exige au pouvoir ivoirien plusieurs choses. Abidjan mouillée jusqu’au coup, dans cette affaire cède, pour obtenir la libération de ses hommes en oubliant définitivement l’option militaire. Comme acte bonne foi, le pouvoir exige du capitaine Sanogo la libération du chef de guerre. Les autres devraient être libérés après la signature des derniers accords. Après la signature des accords dans lesquels le capitaine Sanogo obtient gain de cause, ce dernier refuse de libérer les autres prisonniers qu’il détient encore comme preuves. Abidjan qui ne comprenant plus rien, s’informe pour cerner la motivation de la junte à ne plus tenir parole. C’est là que le régime découvre qu’Adama Bictogo n’a pas donné tous les moyens qui ont été dégagés pour le capitaine Sanogo. Dès lors, la présidence ivoirienne se saisit de cette situation et fait un semblant de limogeage avec un faux alibi. Qui à la réalité, n’est qu’une action de charme pour contenter les Usa et la communauté internationale. C’est en ce moment que le réseau Hamed Bakayoko se positionne, en activant ses relations dans la presse et accable son rival. La réaction d’Adama Bictogo ne s’est pas fait attendre. Il donne des éléments précis sur des virements que feraient Hamed Bakayoko verse sur un compte offshore, en Europe depuis huit mois. Et Adama Bictogoa a juré d’avoir la tête de Hamed Bakayoko.

    Une correspondance particulière
    de K.S

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