Les leaders et cadres de l’Azawad en concertation à Ouagadougou

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Des dirigeants touareg assistent aux négociations sur le Mali menées à Ouagadougou, le 8 juin 2013  © AFP
Des dirigeants touareg assistent aux négociations sur le Mali menées à Ouagadougou, le 8 juin 2013
© AFP

Ouagadougou, 9 septembre 2013 – Les leaders et cadres de l’Azawad dans le Gourma ont tenu lundi à Ouagadougou une rencontre de concertation afin d’«harmoniser les points de vue» dans la perspective des «dialogues inclusifs» qui devront avoir lieu 60 jours après la formation du gouvernement malien comme prévu par les accords de Ouagadougou.

 

«Nous sommes là pour rencontrer les leaders des communautés afin de discuter ensemble parce qu’il est important pour les populations de l’Azawad de discuter de leurs problèmes internes, de s’assurer de leur futur et de travailler ensemble pour faire face à ce qui est important pour elles», a déclaré, au lendemain de l’annonce du gouvernement malien, le secrétaire général du mouvement national de libération de l’Azawad Bilal Ag Achérif.

 

Cette rencontre, qui a réunit dans un hôtel de la capitale burkinabè des chefs de fractions, de villages et de tribus, des notables, des représentants des réfugiés, intervient en prélude d’un forum (dont le lieu et la période restent à définir) qui préparera les «dialogue inclusifs» avec Bamako, a précisé le conseiller spécial du président du MNLA, Boubacar Touré.

 

L’accord de Ouagadougou signé entre les rebelles touaregs et Bamako stipule en son article 20 qu’à l’issue de élections présidentielles et 60 jours après sa mise en place, le nouveau gouvernement, en collaboration avec la Commission dialogue te réconciliation entamera des pourparlers de paix avec toutes les communautés du nord, les signataires ainsi que les groupes armés ayant armés ayant adhérés à l’accord en vue d’aboutir à l’établissement d’une paix globale et durable.

 

Il s’agira au cours de cette rencontre de concertation de trouver une vision commune pour l’avenir de l’Azawad surtout au sujet de son autonomie, a-t-il indiqué, précisant que cette union des communautés de l’Azawad est une «nécessité» aujourd’hui.

 

Evoquant l’installation du nouveau gouvernement malien, M. Chérif, par ailleurs président du Conseil transitoire de l’Etat de l’Azawad (CTEA), a dit l’a encouragé à travailler pour la paix car il est important aujourd’hui pour les peuples du Mali et de l’Azawad de vivre en paix pour développer leurs pays et favoriser une bonne coexistence entre ces deux peuples.

 

«Nous souhaitons bonne chance au (nouveau) gouvernement, nous l’encourageons à travailler sur les accords de Ouagadougou pour trouver des solutions définitives à nos problèmes», a-t-il déclaré.

 

«Nous souhaitons (également) bonne chance au président malien pour qu’il trouve des solutions pour le Mali, pour l’Azawad et pour les deux peuples afin qu’ils vivent dans la paix», a-t-il insisté.

 

BOA

Sourcekoaci.com

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2 COMMENTAIRES

  1. Le Dit MNLA mème ne peut plus se Débarasser des FILETS DES JOURNALISTES MERCÉNAIRES FRANCAIS,ils ne font qu´enfoncer les Touaregs dans le Barril du Racisme non souhaité par les Touaregs Mèmes.
    AZAWAD est une petite partie de place humide que les Noirs Sédentaires faisaient de l´Agriculture avant que les éleveurs Nomades Ethiopiens viennent avec leur Bétails s´asseoir au coté des agriculteurs Sédentaires dépuis longtemps avant que ces Touaregs venus des certains pays du Nord,commence les vols et des brigandages criminels contre les éleveurs ÉThiopiens pour prendre leurs Bétails.
    La dèrnière chance de ce MNLA est de se profiter avec l´arrivée du nouveau président pour se désarmer et rentrer dans le Rang des citoyens Maliens,pour pouvoir vivre au Mali.
    Il n´ya pas deux peuples au Mali.
    Les Vrais Énnemis des Membres du dit MNLA ne sont pas des Militaires de l´Armée Nationale du Mali.

  2. Petite analyse politique:

    Trois fautes lourdes commises par IBK dans la formation du gouvernement Tatam I.

    1- La page du putsch n’est pas complètement tournée, car le numéro 2 de l’ex junte: Général Sinko est toujours dans le gouvernement;

    2- La souveraineté du Mali dépend fortement de sa diplomatie alors que la nomination de l’ancien traître Zahibi Ould au poste de ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale est un risque non négligeable. De facto, IBK commet presque la même bêtise que le régime précédent, quant à la nomination d’IYAD AG ALi au poste de diplomate en Arabie Saoudite.

    3- Trop de ministres pour le gouvernement d’un pays en crise. l’économie et l’efficacité ne sont point garanties dans un tel schéma.

    L’on peut conclure que IBK veut gouverner par procuration en transférant le pouvoir présidentiel vers le premier ministre. Comme ça il sera responsable de rien.

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