Les chefs d’Etat de l'”Initiative d’Accra” s’engagent à rendre opérationnelle la force conjointe

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La réunion des chefs d’Etat et de Gouvernement de « l’Initiative d’Accra », tenue mardi dans la capitale ghanéenne, a fixé un délai d’un mois pour rendre opérationnelle la force conjointe de « l’Initiative ».

C’est l’un des points contenus dans les conclusions du sommet des Présidents.

« Les chefs d’Etat et de gouvernement ont pris note de l’engagement des partenaires à soutenir l’initiative d’Accra dans la lutte contre le terrorisme dans la sous-région et ont réaffirmé leur engagement à mobiliser les ressources endogènes nécessaires pour rendre opérationnelle, dans un délai d’un mois, la task-force conjointe multinationale de l’initiative d’Accra » lit-on dans le communiqué émis à l’issue de la rencontre.

Egalement, dans les conclusions, les Présidents indiquent avoir pris « bonne note » de la volonté du Nigéria de désigner un représentant au siège de la task-force multinationale de « l’Initiative d’Accra ».

Les dirigeants recommandent aussi que des actions concrètes, « y compris la collecte de fonds, soient prises pour soutenir les pays sévèrement touchés par le terrorisme ».

Ce forum organisé à Accra vise à mutualiser les efforts pour mener une lutte efficace contre l’expansion du terrorisme dans le Sahel et certains pays du Golfe de Guinée.

La réunion s’est tenu sous le thème : « Initiative d’Accra : vers une réponse crédible, préventive et coordonnée aux défis auxquels sont confrontés les Etats côtiers et sahéliens ».

Le président ghanéen Nana Akufo-Addo a présidé les travaux en compagnie de ses homologues du Bénin Patrice Talon et Faure Gnassingbé du Togo. Patrick Achi, Premier ministre ivoirien et Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla, chef du gouvernement de transition au Burkina Faso ont également pris part au Forum.

Charles Michel, le président du Conseil Européen a également pris part aux travaux. Omar Alieu Touray, président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) était aussi présent à Accra.

« L’initiative d’Accra », un creuset crée en 2017 par le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Togo et le Burkina Faso pour lutter contre le terrorisme. En 2019, le Mali et le Niger se sont également joints à « l’Initiative » en qualité de membres observateurs. Le Nigéria vient aussi d’y être admis comme observateur.

Le président Nana Akufo-Addo, hôte du forum, a exhorté ses homologues de la région à poursuivre les efforts commun pour éradiquer la menace terroriste en Afrique de l’Ouest.

« L’aggravation de la situation menace d’engloutir toute la région de l’Afrique de l’Ouest », a averti le chef d’Etat ghanéen.

Le président de la Commission de la Cedeao a invité tous les Etats-membres de l’organisation à soutenir « l’Initiative » afin d’endiguer la menace terroriste qui gagne du terrain dans la région ouest-africaine.

Le Forum des chefs d’Etat a été précédé, le 21 novembre, d’une réunion ministérielle des pays membres de « l’Initiative ».

La réunion de haut niveau des Présidents a mis fin à plusieurs jours de travaux commencés depuis le 17 novembre dans la capitale du Ghana.

Pendant deux jours, plus de 150 participants ont pris part à une conférence technique sur « l’Initiative d’Accra ».

Ils ont réfléchi sur les thèmes tels que « Porosité des frontières : Construire un partenariat avec les communautés frontalières pour vaincre l’extrémisme violent, le terrorisme et la criminalité transnationale organisée » ou encore « Combler les lacunes dans la lutte contre le financement du terrorisme : un défi dans la sous-région ouest-africaine ? ».

Les participants sont issus d’organisations internationales et gouvernementales, des organisations de la société civile, des chercheurs et des praticiens du secteur de la sécurité.

Les conclusions des travaux de cette rencontre technique et de la réunion ministérielle ont été soumises à la conférence des chefs d’Etat de l’Initiative d’Accra.

« L’initiative d’Accra » repose principalement sur trois axes. Il y a premièrement, le partage d’informations et de renseignements. Il y a ensuite, la formation du personnel de sécurité et de renseignement et, enfin, la conduite d’opérations militaires conjointes transfrontalières.

Tous les trois mois, « L’Initiative » tient des réunions ministérielles précédées d’une rencontre technique des responsables en charge de la sécurité et des renseignements.

L’organisation est financée par les Etats membres.

Source: https://www.aa.com.tr/fr/

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8 COMMENTAIRES

  1. Le président de la république du Mali il est intelligent et sérieux son gouvernement aussi, le gouvernement du n’associera jamais avec ces guignols.

    • Notre président n’était pas présent et compte tenu de son alliance avec un état terroriste comme la Russie il ne risque pas de collaborer avec ceux qui veulent éradiquer les terroristes.

      • |G®◇□◇𝔄◇□◇G◇□◇|◇□◇ℜ◇□◇ℒ◇□◇|◇□◇O◇□◇◇□◇G◇□◇|◇□◇𝔄◇□◇®◇□◇◇□

        GUIGNOLO¢¢ID€NTAUX…

        GIGOLO¢¢ID€NTAUX..

  2. Des conneries tout ça.
    Rien ne va marcher quand E.U et la france s’en mêlent.
    Le cas du Mali est encore frais dans nos têtes.

  3. Nous n’avons pas besoin de ces initiatives “d’opérations militaires conjointes transfrontalières”. Selon la volonté de Dieu, notre souveraineté ne sera jamais partagée.

  4. “Charles Michel, le président du Conseil Européen a également pris part aux travaux”

    Jamais le Mali ne doit collaborer avec cette initiative.

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