Les assises nationales sur le nord se sont tenues les 1er, 2 et 3 novembre 2013 au Centre International de Conférence de Bamako (Cicib) sous la haute présidence du président de la République Ibrahim Boubacar Kéita, Au côté de celui-ci, l’on notait la présence du Ministre de la Réconciliation Nationale et du Développement du Nord, Cheick Oumar Diarrah.
C’est dans le cadre de réconcilier les Maliens et de tenter de retrouver une solution durable à la question des rebellions récurrentes dans la partie nord du pays que ces assises nationales sur le nord ont fait appel à toutes les catégories sociales et professionnelles du pays qui sont mobilisées en vue d’analyser et appréhender la situation prévalant dans le nord du Mali.
Les présentes assises nationales sur le nord s’inscrivent dans la perspective de la refondation d’un nouveau contrat social entre les Maliens, la création d’un Etat fort. C’est pourquoi elles ont réuni, pendant trois jours durant, tous les acteurs de la nation malienne pour identifier et corriger les défaillances structurelles de notre système politico-institutionnel, afin de promouvoir une nouvelle gouvernance démocratique prenant mieux en compte les réalités profondes de notre société et l’aspiration fondamentale de changement nourrie par les Maliens dans tous les domaines pour un développement plus harmonieux et plus solidaire.
Les discussions de ces assises ont tourné autour de trois stratégies d’actions, à savoir la déclinaison d’une politique de réconciliation nationale visant à recoudre le tissu social, à renforcer la cohésion de la nation et à promouvoir le vivre ensemble, l’approfondissement du processus de décentralisation en matérialisant rapidement le transfert effectif des compétences aux collectivités territoriales et, enfin, le plan de développement accéléré des régions du nord.
Ces assises permettront, selon le Ministre en charge de la Réconciliation, de recoudre le tissu national, de renforcer l’unité nationale et de définir les bases de la refondation d’une nation plurielle réconciliée avec elle-même, d’améliorer les rapports entre communautés vivant sur le territoire de la nation et de promouvoir un réel développement économique favorisant l’épanouissement matériel et spirituel des citoyens.
Négus TRAORÉ