Rien, absolument rien ! Du moins dans l’immédiat. En clair, aucune mesure d’urgence n’a été prise à l’instant T, c’est-à-dire, immédiatement après l’importante découverte. Revenons donc aux faits !
C’est au début de la première semaine du mois de mars que des éléments en formation au Bataillon-para de Samanko ont découvert la cache d’armes en question, grâce, selon des sources généralement bien informées, à la vigilance d’un chasseur ou «N’doso » qui les a longuement épiés avant de s’en ouvrir aux Bérets rouges du 33è RCP qui se trouvaient dans la zone à la faveur d’un exercice de formation à leur camp d’entrainement sis dans la même localité (Samanko). Et ils ne portaient pas d’armes. Ils aperçurent même les occupants des lieux qui les intimèrent l’ordre de s’éloigner au plus vite. Ce qu’ils firent à pas de course. On les comprend ! Leur marge de manœuvre était très réduite face à la menace.
Le commandement pris cependant soin d’informer la hiérarchie. Mais aucune réaction. Pourquoi donc ? Nous en parlerons plus bas. En tout état de cause, c’est 24, voire 48 heures plus tard qu’une équipe fit une descente sur les lieux. Bien évidemment, les occupants s’étaient retirés (certainement dans la précipitation), en abandonnant quelques matériels sur place. Comme pour dire qu’ils ont pu cependant emporter le gros de l’artillerie.
Les experts occidentaux qui ont examiné les balles et douilles utilisées et laissées à la trace du tireur de la «Rue Princesse» attestent aujourd’hui que son arme est identique à celles retrouvées à Samanko. Un lien certes fragile, mais de nature à confirmer l’hypothèse selon laquelle le tireur de la «Rue Blabla» figurait probablement parmi les personnages retrouvés à l’endroit abritant la cache d’armes à Samanko. En somme, il y a de fortes présomptions que les éléments militaires en formation au bataillon-Para de Samanko l’aient aperçu. Et s’il faut attribuer l’attentat de «La Terrasse» aux suspects de Samanko, l’on dira qu’il a été favorisé par la lenteur de la réaction des autorités en charge de la sécurité.
Que s’est-il donc passé entre la découverte de la cache et la décision d’une intervention militaire ?
Réunions interminables, hésitation, tergiversations, doutes… Voilà ce à quoi s’est livrée la haute hiérarchie une fois informée de la présence d’un important arsenal à Samanko. En clair, pendant que l’on hésitait à prendre une décision, les suspects faisaient leurs valises. Et pourquoi hésitait-on ? Là est toute la question.
Fort heureusement, il ne s’agit désormais plus d’un manque d’efficacité et d’engagement de la part des hommes de troupe, mais d’un problème de commandement. Disons-le franchement : la hiérarchie a fauté pour n’avoir pris immédiatement des mesures conservatoires, ne serait-ce qu’en surveillant les mouvements des suspects avant d’adopter une décision finale. En somme, elle était censée connaître la nouvelle destination des suspects lorsque ceux-ci ont abandonné leur camp d’entrainement de Samanko. Et cette première erreur de casting n’est que la face visible de l’iceberg.
Les failles d’un système
Autant le dire tout de suite : le Mali est loin d’être prêt face au péril terroriste. Tenez : pas de brigade encore moins de juges anti-terroristes; une administration militaire et civile lourde et inefficace, une police scientifique démunie, une brigade de lutte contre la cybercriminalité dépourvue; pas de coordination dans les opérations, pas de numéro-vert à la disposition du grand public, pas de sensibilisation… La liste est loin d’être exhaustive.
C’est probablement la mauvaise lecture des faits qui est l’origine de ces failles. Les pouvoirs publics maliens ont tendance à croire et font croire d’ailleurs que la sécurité est leur seul business. Que nenni ! Il s’agit d’une affaire de tous. Mais face au mépris et au dédain que développent très souvent certains intervenants nantis de la plus infime autorité, le citoyen lambda a désormais tendance à se recroqueviller sur lui-même et à vouloir éviter des «problèmes» (les témoins sont en effet souvent assimilés à des suspects dans les commissariats et brigades).
L’existence d’un numéro-vert pouvait pallier cette difficulté et encourager les populations à agir. Là aussi, le support demandé n’existe pas. Un citoyen nous confie justement qu’il a personnellement suivi à la trace deux suspects, mais faute de répondant, il cessa de les épier. «Je me mettais inutilement en danger dans la mesure où je ne savais même pas à qui m’adresser en fin de compte», nous confie-t-il.
Outre ce vide désespérant, il existe un manque criard de coordination entre les différents acteurs de lutte contre l’insécurité en général. Chacun acteur a tendance à privilégier d’abord son corps d’appartenance, sa hiérarchie et autres considérations sociopolitiques. Souvent accusés à tort ou à raison de pro-ceci ou de pro-cela, des éléments des forces de l’ordre, pourtant compétents, sont souvent disqualifiés ou délibérément ignorés. En réaction, ceux-ci s’abstiennent de participer à la réussite d’une opération. La création d’une cellule de coordination est vivement souhaitée en vue de transcender cette difficulté.
En clair, il y a beaucoup à faire dans le domaine sécuritaire au Mali. Mais ce qui manque véritablement à l’heure actuelle, c’est la volonté politique.
B.S. Diarra
Encadré :
Interpellation des membres d’Ançar-dine d’Ousmane Chérif Haidara et du “Sena-golo-diné”
Cherchant vaille que vaille à trouver des coupables, la police a procédé, courant semaine dernière, à l’interpellation de présumés suspects dans les rangs de l’association Ançar-dine du prêcheur Ousmane Cherif Haïdara et de la secte communément appelée « Sénagolo dinè » ou la secte des «Pieds nus».
Une interpellation qui laisse de nombreux observateurs perplexes dans la mesure où tous les soupçons portent, pour l’instant sur les groupes jihadistes et/ou séparatistes sévissant au nord du pays; et surtout que l’attentat de «La Terrasse» ait été clairement révendiqué par une ces entités.
Par ailleurs, l’on sait que l’association Ançar-dine du précheur Ousmane Cherif Haïdara n’est nullement dangereuse et est d’ailleurs foncièrement opposée aux groupes armés comme celui d’Iyad Ag Ali qui s’est fait faussement appelée Ançar-dine, de son vrai nom « Jum’a Ansar al-din al salafiya ».
Aussi, même si ceux appelés Sénan-golo diné ont été au centre de graves polémiques suite à l’assassinat de juge de Dioïla au début des années 2000, les membres de cette entité n’entendent plus faire parler d’eux, en tout cas, aussi longtemps qu’on les laisse en paix.
En clair, les interpellations abusives et nullement soutenues par de sérieuses présomptions sont susceptibles de donner l’effet contraire, c’est-à-dire, inciter les autres à rejoindre le camp des méchants. Et ceci n’est pas une bonne perspective. En tout état cause, il ne faut lâcher la proie pour l’ombre.
B.S. Diarra
C’est le problème des internautes maliens la plus part jeunes et sans connaissance ni cultures. Quand il y’a danger on analyse tous les contours avant de bondir sur la proie. Dans la précipitation on ne fera que reporter car les cerveaux ne seront pas connus et la menace persistera. Soyons dignes chers maliens au lieu de se mettre a dire du n’importe quoi sans réfléchir. Ce qui est sur c’est que Sada Samake doit partir de ce gvt.
C’est un article tres long mais tres partisan. Les questions militaires ne sont pas a la portee de tout le monde. Tu dois beaucoup apprendre encore mon cher journaliste.
VIVEVIVEVIVEVIVE NOS DIRIGEANTS VIVEVIVE IBK POUR UN MALIBA MEILLEUR 😉 ————————————A BAS LES HYPOCRITES————BLABLABLABLA CHOUCHOU CHACHACHA ,RIEN DE PLUS 😛
P A A T I S S A K A N A !!!!!!!!!!!! 😯 😯 😯 😯 😯 😯
48 HEURES ??? 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯
IBK, le Mali est au plus mal. Les autorités laissent les choses pourrir, pas d’information, pas de démenti et aucune mésure de sécurité visible pour le citoyen lamda.
VIVEVIVEVIVEEEEEEEEEEEEEEEEEE TOUS GENS DE BON COEUR POUR UN MALIBA MEILLEUR 😉 —————-ALORS NOUS SOMMES PAS TOUS DES NULLARDS AU MALI 😉 ———————————————–AHAHAHAHAAAAAAAAAADEH NE MA MOGO TOGO FODEH NE BIYEREDON 😉
Réfléchissez un peu avant d’écrire n’importe quoi.
A la découverte d’une cache d’armes faut-il réagir tout de suite et en quoi faisant?
La première des choses est de donner une forte récompense à la personne qui a fait la découverte et lui demander de se taire pour ne pas alerter les terroristes
La deuxième des choses est de ne pas en parler aux journalistes et faire comme s’il y a rien
la troisième des choses est de mettre immédiatement une équipe pour surveiller la cache d’armes.
La surveillance de la cache doit être discrète et durer autant de jours et de nuits que nécessaires.
Enfin la quatrième est d’interpeller ceux qui viendront pour se servir dans le stock de cache d’armes.
C’est seulement de cette façon que les terroristes seront arrêtés vivants et ” cuisinés ” comme il se doit .
C’est aussi de cette façon qu’on pourrait démanteler ” la cellule dormante ” à Bamako
BRAVO pour le joli plan mais procedant ainsi ils n’ont ni capture’ ni repere’ un seul terroriste et ils n’ont recupere’ que les armes encombrantes pour les bandits dans leur fuite.
vous avez dit ….. n’importe quoi ?? 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
ce article na jamais existe il n’y a eu aucun cache d’arme a samanko il sont monté ce image la pour rien parce que le service de renseignement savait déjà qu’un attentat sera méne par les djihads au cour de la semaine malheureusement il ne savait pas comment les arrête ni comment avertir la population ce pour cela que il son monte cette images pour vous avertir mes cher ami(es)
Une analyse pour le moins pertinente et salutaire.
Nos autorités laissent les situations pourrir pour commencer à agir, ou du moins à harceler nos parents religieux avec les séances de prières dans les lieux de cultes.
Les 5 milliards d’augmentations du budget annuel de la présidence de la République ont été fallacieusement justifiés par l’ex-ministre des finances Fily par un argumentaire orienté vers le renforcement des capacités de la soi-disant Sécurité d’Etat.
Et voilà la sécurité renforcée…jusqu’à Samanko et Magnambougou !!!!????
Vérité (3 commmentaires = Posteur de koulouba 😛 )
“Rien n’est clair dans cet article.”
Ah bon? Mais bizarrement, tu es visiblement LE SEUL à ne pas le trouver “clair”, parce que TOUT LE MONDE au contraire le trouve “limpide”!
C’est cette histoire de cache d’armes et surtout de la “fuite INEXPLICABLE” d’une trentaine de personnes, qui n’était pas claire du tout!!! 8) 8) 8) On a été des centaines et des centaines à se poser la même question, à savoir:
Comment lors d’un “assaut-surprise” de nos forces, la TRENTAINE (30!! 🙄 🙄 !…) de personnes avait pu s’échapper, sans QU’AUCUNE (0 🙄 …) ne soit ne serait-ce qu’arrêtée! 8) 8) 8) 8) 8) 8)
Si ces nullards ont mis 24 ou 48 heures 😳 😳 avant de se décider à lancer un “assaut”, on a enfin (et hélas!) L’EXPLICATION!
Ce gros lard de Samake est une nullité totale tout à l’image d’un Ibk qui ne l’a même pas relevé de ses fonctions! 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄
Mais ne viens surtout pas, du haut de tes 3 commentaires “made in Koulouba”, nous faire croire que c’est L’ARTICLE qui n’est soi-disant pas clair! 8) 8) 8) 8) 8) 8)
C’est L’ACTION (ou plutot l’inaction!) nos lamentables services de sécurité (24 ou 48 heures! 🙄 🙄 🙄 ) qui n’a pas été claire!
Belle analyse. Voilà un article que les autorités en charge de la sécurité devraient lire, même s’il faut le traduire en langue locale pour ces gens qui dorment pendant que les bandits armés rentrent dans Bamako.
Rien n’est clair dans cet article. Ce Mr qui s’identifie à l’ombre des DIARRA ne fait que de nous raconter des histoires. D’ailleurs l’État malien doit exiger à ce que chaque agent de la presse ou journaliste qui écrit un article pour publier sur le net autres s’identifie et dans ce cas les fausses informations seront remontées et punies conformément à des lois en vigueurs. Le manque de professionnalisme au Mali est devenu une maladie incurable au pays. Tous les jours, ils nous font perdre nos temps en lisant ces informations non signées et d’ailleurs sans queue ni tête.
Bel article M. Diarra! Vous avez tout dit. Nous
“Rien, absolument rien ! Du moins dans l’immédiat.” 😳 😳 😳
“En clair, aucune mesure d’urgence n’a été prise à l’instant T” 😳 😳 😳
“Le commandement pris cependant soin d’informer la hiérarchie. Mais aucune réaction.” 😳 😳 😳
“c’est 24, voire 48 heures plus tard qu’une équipe fit une descente sur les lieux.” 😳 😳 😳
Voici donc L’EXPLICATION à la fameuse “énigme”: Comment une TRENTAINE (30!!!!) avaient-elles pu s’échapper TOUTES LES 30 quand les soldats avaient donné l’assaut? 😯 🙄 😯 🙄 😯 🙄
Avec un pays gangrené par les terrorismes, nos “services de sécurité” 🙄 sont informés d’une COLOSSALE cache d’armes à 15 kilomètres à peine de Bamako, et… et… et………………………………….. ILS METTENT 24 ou 48 heures pour “intervenir” 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳
Et à l’heure où on parle, le gros Samake, ami d’Ibk, est encore tranquillement assis dans son fauteuil de…………………….”MINISTRE DE LA SECURITE”! 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄
On croît rêver… 😥 😥 😥
Les enquêteurs Belges et Français présents à Bamako pour l’enquête, doivent être ABASOURDIS par tant d’inconscience et de nullité! 😯 😯 😯 😯
Au moins, les populations savent très précisément quelle protection elles peuvent attendre de notre ministère de la sécurité: AUCUNE!…
MONKOPIN …….Tu es vraiment un GROS méchant !
Mais enfin ….toi aussi …! C’est le Mali , non ?
😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Reconnais qu’il faut le faire! 🙄 🙄 🙄
24 ou 48 heures 🙄 🙄 🙄 pour intervenir alors qu’on a la chance inouie d’en capturer 30 d’un coup (!…), reconnais qu’il faut le faire! 😳
Depuis le début, cette histoire me paraissait ne pas tenir debout, au point que nous avons été nombreux à croire à une mise en scène pure et simple!
C’est sur que si on “discute” pendant 1 jour ou 2 avant de coffrer les fugitifs, L’EFFET DE SURPRISE EST MOINS GRAND! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Comments are closed.