Les accidents de la circulation sur la voie de Kalabancoro-Kabala dans le cercle de Kati inquiètent tous les citoyens maliens. Une voie beaucoup plus fréquentée par les étudiants et leurs professeurs, mais il n’y a pratiquement pas de jours où un individu ne meurt ou ne se blesse dans les accidents de la circulation. Raison suffisante pour nous demander les causes réelles de ces drames.
La multiplication des accidents sur la route de Kalabancoro-Kabala est devenue un fait social qui mérite d’être résolu aussi tôt que possible. Des opinions divergent quant aux causes de ce phénomène non moins inquiétant dont est victime la population de Kalabancoro-Kabala et notamment les étudiants et les professeurs.
Pour certaines personnes, ces nombreux accidents sont dus à la dimension de la route qui est trop petite pour une bonne circulation. Pour d’autres, ce phénomène s’explique tout simplement par le nombre restreint des voies de circulation.
Cependant, la question que nous devons nous poser devrait être : qui sont à la base de ces accidents ? Tout porte à croire que les usagers comme les motocyclistes, les chauffeurs de taxi, de Sotrama et les conducteurs des camions sont les plus concernés.
En ce qui concerne le cas des motocyclistes, il convient de noter que la négligence des règles de la circulation routière est devenue de nos jours un fait très fréquent qui contribue en grande partie à beaucoup de ces accidents mortels sur cette voie. Ces usagers se permettent de virer, voire d’effectuer des dépassements à tort et à travers, sans compter les excès de vitesse. Quant aux chauffeurs de taxi et de Sotrama, c’est le désordre total. Ils ne voient que les éventuels clients pour lesquels ils circulent. Dans leur course folle « du premier venu, premier servi », tous les moments sont propices pour freiner. S’il est dit que la « liberté de chacun s’arrête là où commence celle des autres », mais aussi que tous les citoyens étant égaux, il va falloir répéter cela à plusieurs reprises pour que ces conducteurs de véhicules aient, une bonne fois pour toutes, la conscience qu’ils ne sont pas les rois de la circulation et que la route n’est pas leur palais.
Pour résumer ces constats, nous convenons sans doute que les causes des accidents sur cette route sont dues à la non-maitrise du Code de la route par les usagers.
Alors, il faudrait que l’État agisse en songeant à faire de telle sorte que la majorité des citoyens puisse être sur les mêmes ondes en matière de maitrise du Code de la route. Si chacun connaissait ses limites au niveau de la circulation, il n’y aurait pas autant d’accidents. Outre ceci, l’État doit mener des actions concrètes en ce qui concerne l’agrandissement réel de cette voie.
Nous n’allons pas fermer cette partie sans parler des responsables du maintien de l’ordre dans la circulation. Si les policiers de la circulation pouvaient aider les usagers de la route à ne plus répéter les mêmes erreurs, cela allait aider à la diminution de tous ces drames dans la circulation. Au lieu de soustraire des sommes de 1 000 ou de 2 000 FCFA à ceux qui enfreignent des règles de la circulation, ils devraient plutôt les aider à la bonne compréhension de ces règles.
Djènèba Touré, stagiaire
Démollir les Maisons sur la Corniche et Faites Une Route de Badalabougou à KABALA ! le tour est joué mais qui a les couilles!
Il ne faut pas se voiler la face car le problème est connu depuis belle lurette .il suffit d’agrandir la route même s’il faut casser des maisons qui bordent la route.il ya au moins :kalaban cikoro ,kalaban koulouba,kalaban plateau,kalaban adeken,tiebani, kabala,ngolobougou,et la cité universitaire,tous empruntent ce bout de route.il faut ajouter les sotramas ,les taxis,et les benes .la largeur de la route n’est pas extensible.Ayons le courage et la volonté politique pour trouver la solution .On ne fait pas des omelettes sans casser des oeufs
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Le problème serait plutôt du coté usagers …
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