Le Tchad a annoncé samedi avoir divisé par deux ses effectifs déployés en février au sein de la force antijihadiste du G5 Sahel dans la “zone des trois frontières”, aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso, en évoquant “un redéploiement stratégique”.
“On a redéployé au Tchad 600 hommes en accord avec les forces du G5 Sahel. Il s’agit d’un redéploiement stratégique pour s’adapter au mieux à l’organisation des terroristes”, a affirmé à l’AFP Abderaman Koulamallah, porte-parole du gouvernement.
Un contingent de 1.200 soldats tchadiens avait été déployé dans cette zone pour lutter contre les groupes jihadistes, dans le cadre de la force multinationale du G5 Sahel, groupe de cinq pays sahéliens – Tchad, Mali, Mauritanie, Niger et Burkina Faso – qui s’efforcent depuis 2017 de coopérer dans cette lutte.
La zone des “trois frontières” est, avec le centre du Mali, la plus touchée par les attaques jihadistes. Les morts, civils comme militaires, s’y comptent par milliers. Les groupes jihadistes y sont notamment affiliés à Al-Qaïda ou à l’Etat islamique au grand Sahara (EIGS).
La dernière attaque samedi contre un village de cette zone au Niger a fait une dizaine de morts parmi des civils. Lundi, une autre attaque avait fait 37 morts.
– “Décision concertée” –
“Il nous reste environ 600 soldats sur le terrain. C’est une décision concertée de longue date avec le commandement du G5. On a voulu alléger le dispositif qui n’était pas adapté”, a assuré M. Koulamallah.
Les troupes tchadiennes sont basées à Tera, ville du sud-ouest du Niger.
“Par rapport à la situation sur le terrain, il faut avoir une force mobile d’où le retrait de certaines de nos forces avec les armes lourdes”, a ajouté le porte-parole du gouvernement.
“Notre volonté politique de faire face aux jihadistes reste intacte”, a-t-il poursuivi.
La France, très impliquée dans la lutte antijihadiste dans la région, a annoncé récemment la réduction progressive de ses effectifs militaires au Sahel au profit d’un dispositif allégé de 2.500 à 3.000 hommes, contre les quelque 5.000 qui composaient la force Barkhane amenée à disparaître.
L’envoi des soldats tchadiens, avant d’être effectif en février, était réclamé depuis plusieurs années par Paris.
Dans la zone des trois frontières, la présence jihadiste s’est greffée sur des tensions qui existent de longue date entre communautés, dont certaines se sont constituées en groupes armés alimentant les violences.
– Menace intérieure –
Les jihadistes jouent de ces vieilles hostilités, recrutent dans les populations, offrent protection, prélèvent leurs dîmes. Les civils, pris entre deux feux, doivent choisir entre rester et fuir alors que, pour nombre d’entre eux, c’est déjà la guerre qui les a poussés là il y a plusieurs années.
Ceux qui restent sont aussi exposés aux bandits, au vol de bétail et aux assassinats. La frontière entre violences communautaires, jihadisme et banditisme est parfois ténue.
Le Tchad fait aussi face à la présence jihadiste sur son territoire dans la région du lac Tchad, près de la frontière avec le Cameroun. Début août, au moins 26 militaires tchadiens ont été tués dans une attaque attribuée au groupe nigérian Boko Haram.
La mort de ces soldats “rappelle les défis sécuritaires auxquels nous sommes toujours confrontés dans une partie de nos frontières. Le lourd tribut que nous payons dans cette guerre asymétrique est amer mais il ne sera pas vain. Nous ferons capituler l’hydre terroriste”, avait réagi Mahamat Idriss Déby, président du Conseil militaire de transition depuis la mort de son père Idriss Déby Itno en avril 2021, tué lors de combats contre des rebelles venus de Libye.
Rebel 22 Août 2021 at 11:02
“Le sacrifice d’une nation pour une autre a ses limites (…) Les naïfs qui croient à l’assistance éternelle peuvent dormir encore plus profondément. Mais ce jour arrivera, tôt ou tard où notre Armée devra s’occuper de sa merde.”
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Salut frère Rebel, et encore bravo pour cette lucidité !
Le problème chez nous, c’est que ces “naifs” dont tu parles, ces ASSISTÉS congenitaux qui considèrent une bonne fois pour toutes que par définition, c’est AUX AUTRES qu’il appartient de gérer, de traiter, et même de résoudre tous NOS problèmes, sont malheureusement…….très majoritaires !😭😭
Selon ces cons, que ce soit sur le plan économique, sur le plan social, sur le plan du développement, ou sur le plan militaire, c’est “NATURELLEMENT ” aux autres de régler NOS PROPRES problèmes Malino-Maliens !!!
Et le plus risible, c’est que ce sont ces mêmes assistés pathologiques qui passent leur temps à bomber fièrement le torse en parlant haut et fort de SOUVERAINETÉ !😭😭😭😭
Si ce n’était pas aussi pitoyable, ce serait (hélas) à mourir de rire 😭😭😭😭
@NFP
Bonsoir mon frère, merci de nous revenir aussi bien en forme. Comme c’est facilement remarquable, les temps changent ici, mais le combat reste invariablement le même : à savoir l’ignorance. Avec les demi-lettrés (comme aime dire Maître Tapo) de ce pays, la répétition est autant pédagogique que nécessaire. Alors, on a pas le choix, il faut s’y donner à cœur joie.
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Pensées rebelles.
Le sacrifice d’une nation pour une autre a ses limites. Et lorsque celles-ci sont atteintes, l’altruisme devient un fardeau encombrant dont tout dirigeant éclairé fera le choix sans ambages d’épargner les forces de son pays. Ça s’appelle le pragmatisme politique. Les naïfs qui croient à l’assistance éternelle peuvent dormir encore plus profondément. Mais ce jour arrivera, tôt ou tard où notre Armée devra s’occuper de sa merde.
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Pensées rebelles.
ℒ𝔄 ℱℜ𝔄ℕℂ€ & les 𝕌$𝔄 sonr très probablement derrière la mort des 42 soldats Maliens vu qu’ils ont annoncé leurs replis vers le ℕ𝕀G€ℜ…
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C’est normal, non? Les Bambaras disent que lorsque le tonnerre gronde, chacun protège sa tête de ses mains. Ils disent également qu’on peut aider un margouillat à grimper, pas une grenouille qui, de par sa nature, est condamnée à rester sur ses fesses ! Le Tchad a besoin de ses fils et de ses filles pour se défendre. Car, l’Afrique fait aujourd’hui face à une reconquête arabo-musulmane. La stratégie des arabo-musulmans, dans leur impérialisme, est différent de celle des Occidentaux. Tandis que les premiers, au lieu de descendre sur le terrain, se contentent par le biais de l’islam, de fanatiser les uns pour combattre les autres, les derniers y envoient leurs troupe. Résultats, les premiers passent pour être des héros, les derniers des envahisseurs. Telle est l’équation. L’histoire ne fait donc que se répéter.
L’Occident a chassé les djihadistes du 19e siècle, lesquels après massacres et dévastations, avaient plus ou moins réussi leurs missions en convertissant par le glaive une bonne partie de la population. Quelques décennies après les indépendances, les djihadistes sont revenus à la charge pour parachever ce que la colonisation française avait interrompu. C’est l’éternel recommencement. Ou nous apprenons à nous défendre, au mental comme au corps, ou nous nous condamnons à retomber dans l’esclavage.
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