Longtemps négligé par une partie de la population, principalement les jeunes élèves et étudiants, le port de casque est aujourd’hui nécessaire sinon même indispensable surtout à cette période de rentrée universitaire de nos facultés, instituts et grandes écoles où les accidents ne se font pas rares. Bien que soit facultatif la par loi, la nécessité doit obliger tous les usagers des engins à deux roues de porter le casque.
Dans notre pays l’accident de circulation est un phénomène qui fait de millions de victimes chaque année. La plus part des victimes constitue les jeunes principalement les jeunes élèves et étudiants. Ces accidents ont pour conséquences des blessures à la tête qui constituent le principale cause de décès chez les motocyclistes. Pourtant la majeure partie de ces chocs peuvent être évités et cela à travers nos comportements et les gestes parmi lesquels le port de casque en est un qui peut sauver notre vie. Le port du casque est le moyen le plus efficace de réduire les blessures à la tête et les décès provoqués par des accidents de motos. Même s’il est difficile de chiffrer le nombre de victimes de la circulation, dû au manque de moyen ou/et de stratégie convenable en la matière, il faut reconnaitre que les plus hautes autorités à travers l’Agence Nationale de Sécurité Routière (ANASER) nous livre quelque fois de données chiffrées. En 2010 l’ANASER a enregistré 10 730 victimes et 700 tués sur les routes soit 60% pour des usagers d’engins à deux roues, on a enregistré environ 3000 cas d’accident, dont 178 tué et 1151blaisés pour les engins à quatre roux et sur 2193 cas pour les engins à deux roues il ya 93 tués et 1162 blaisés. Ces chiffres nous prouvent d’emblée l’existence du danger qui doit être autre de préoccupation car que sa soit des motos cyclistes, chauffeurs de taxis et sontrama ou même de gros porteurs, des piétons aux charretiers, tout le monde a une part de responsabilité.
Pour les usagers à quatre roues ainsi que les charretiers et piétons, la prudence et le respect de code de la route sont des facteurs de sauvetage, mais pour les usagers des engins à de roues (moto et vélo) le port de casque est l’acte civique qui permet à la fois de se sauver et sauver d’autre vie. Pour des autorités les stratégies de communication, d’éducation et d’incitation envers des jeunes élèves et étudiants doivent être le quotidien des structures chargées de la question. Ce devoir interpelle au premier chef l’Agence Nationale de Sécurité Routière (ANASER), car elle reste responsable ayant la latitude d’appliquer des voies et moyens pour se faire entendre et cela à travers l’organisation des événements en cet effet, des dons (distribution) de casque dans les milieux scolaires et universitaires, de subvention de prix de casque si possible bref toutes les manières possibles pour faire embrasser ce geste patriotique qui sauve de millions de vie.
MAMOUTOU TANGARA