Le phénomène de l’insécurité routière :La jeunesse est victime de son propre comportement.

0

Après plus d’une décennie de sensibilisation et d’information sur les dangers que représente le phénomène de la circulation routière, le constat est jusque là amer. De plus en plus, il continue de plus belle avec son cortège de morts, de blessés et de mutilés.

De l’imprudence à l’incivisme, voilà les causes qui occasionnent l’augmentation des accidents de la route. De nos jours deux constats sont à regretter à savoir l’indiscipline et la non-implication des parents dans la sensibilisation des jeunes sur les leçons de la route. Au premier rang, vient le non respect du code de la route et ses règles de bonne conduite. Au second niveau le constat est la démission des parents qui se soucient moins de la sécurité de leurs enfants, et qui leur achètent des engins sans leur prodiguer un minimum de conseils sur les dangers de la route. 60% des victimes des accidents de la route sont des motos-cyclistes et la jeunesse est la couche la plus frappée avec un taux de 40%. Chaque jour qui passe nous avons l’impression que toutes les campagnes de sensibilisation et de médiatisation sont des prêches dans le désert tant le phénomène prend de l’ampleur avec son corolaire de nombreux blessés mutilés et le comble qui ne servent toujours pas de leçon à certains usagers. Si l’on ne prend pas garde, la jeunesse payera le prix le plus fort, étant donné qu’elle constitue la couche la plus importante de notre pays et la plus exposée à ce fléau. On peut dire et sans risque de se tromper que l’avenir de cette jeunesse est sombre. Nous risquons de nous retrouver dans les dix années futures avec une population invalide (handicapée). Des mesures urgentes doivent être prises, entre autres, la limitation de vitesse, le port obligatoire des casques et l’application stricte de la loi. Il faut aussi multiplier les campagnes d’information et d’initiation qui restent jusqu’à preuve de contraire les moyens les plus efficaces pour freiner ce fléau.

AMINATA COULIBALY, STAGIAIRE.

Commentaires via Facebook :